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La campagne de reboisement 2020-2021 sera officiellement lancée mardi prochain à Taolagnaro. Pour cette année, 70 500 000 jeunes plants seront mis en terre et des efforts ont été mobilisés pour mettre en place des pépinières au niveau de chaque District et Communes ainsi que des Fokontany du pays. Deux vitrines de reboisement sont instaurées dans les Régions d’Analamanga et d’Itasy afin de sensibiliser et inciter les citoyens à participer aux reboisements. Suivant cette perspective, le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) et le ministère de l'Education nationale collaborent dans la mise en œuvre du programme "Un élève, un arbre" afin d'impliquer les élèves dans la protection de l'environnement. Les actions de lutte contre les feux ont été également renforcées et la politique de "Tolérance zéro" est appliquée afin de protéger les ressources naturelles. L'engagement du secteur privé et des entreprises dans le développement social, économique et humain ainsi que dans la protection de l'environnement à travers la politique Responsabilité sociétale des entreprises sera également renforcé. Les Directions régionales de l’environnement et du développement durable (DREDD) assurent aussi un suivi et contrôle systématique des entreprises polluantes.
Pour la DREDD Analamanga, la réception des demandes de jeunes plants pour participer à la campagne de reboisement 2020-2021 sera clôturée le 22 janvier prochain. Le département a ainsi sélectionné et priorisé les jeunes plants répondant aux besoins de la population locale et adaptés aux conditions géographique et climatique de la Région. Plusieurs citoyens ont répondu à l'appel du ministère et sont venus récupérer ces jeunes plants en vue de mettre en œuvre la vision "Madagasikara Rakotr'Ala".



Etudiant inscrit à « China University of Geosciences » (CUG). Flaubert Tiandraza fait partie des candidats au Doctorat en gestion des ressources foncières auprès de cette université chinoise implantée à Wuhan, où les premiers cas de Covid-19 ont été déclarés en décembre 2019. Ce doctorant malagasy figure parmi les membres de l’équipe « Iron- Volunteer », laquelle a été sélectionnée pour apporter de l’aide aux autres étudiants de son campus universitaire. « Bien que l’épidémie ait été accompagnée de nombreuses difficultés, la communauté internationale a reçu pendant cette période un soutien matériel et émotionnel suffisant de la part des autorités universitaires. Des commandes spéciales ont été faites à notre guise. Nous avons reçu des articles tels que des masques, des thermomètres, des désinfectants et des produits alimentaires comme du riz, de la farine, des œufs ainsi que des fruits et légumes. Ces équipements et vivres ont été distribués quotidiennement à plus de 400 étudiants par membre de l’équipe bénévole baptisée « Iron- Man » », témoigne l’étudiant malagasy, fier d’avoir été au premier rang. Selon les informations recueillies, une trentaine d’étudiants malagasy poursuivent leurs études auprès de la CUG, contre des centaines inscrits en Chine.
Expérience époustouflante
Ce doctorant malagasy est resté à la CUG, à Wuhan, tout au long de l’épidémie de Covid-19. « Ce fut une expérience époustouflante puisque de nombreuses vies ont été perdues. D’ailleurs, les membres de ma famille se sont beaucoup inquiétés pour moi. Mais plus tard, ils ont apprécié les actions menées par le Gouvernement chinois envers les étudiants de la communauté internationale », relate- t-il. Flaubert Tiandraza n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance envers les autorités chinoises, lesquelles ne leur ont pas laissé pour compte ni mourir de faim. « J’ai été étonné d’entendre et de voir à la télévision qu’un hôpital pouvant accueillir plus de 10 000 patients a été construit en 10 jours ouvrables. Je pense que la Chine a fait l’histoire et a laissé au monde une grande leçon à apprendre d’elle », s’exprime l’étudiant malagasy. En décembre 2020 ce dernier a récemment reçu, avec les autres bénévoles de l’équipe « Iron-Man », 3 certificats d’honneur du Gouvernement local, de la CUG et du département d’immigration.
Cours et séminaires en ligne
Cours physiques suspendus jusqu’à nouvel ordre. Cette décision a été prise afin de respecter toutes les mesures préventives prises par le Gouvernement chinois contre la Covid-19. Pour y faire face, la CUG a organisé des cours et séminaires en ligne, permettant aux étudiants de poursuivre leur programme d’apprentissage. « Comme les autres étudiants, je ne regrette aucune perte de semestre ou d’année universitaire puisque les programmes en ligne étaient bien organisés et les cours dispensés en temps voulu. De plus, nos superviseurs étaient toujours prêts à nous aider à tout moment », avance Flaubert Tiandraza. « Outre le fait que je sois un doctorant, j’ai rejoint l’équipe d’étudiants bénévoles par amour des autres et de la communauté. Je pourrai témoigner qu’aller chercher de la nourriture et d’autres articles auprès des fournisseurs n’a jamais été facile, avec la propagation du coronavirus. Mais aujourd’hui, je peux partager mon expérience parce que nous avons mené ensemble un bon combat contre la Covid-19 », conclut-il.
Recueillis par Patricia Ramavonirina


Plus de 500 personnes ont quitté le Sud de Madagascar. Elles ont quitté leur terre avec toutes leurs familles pour rejoindre la partie Nord de la Grande île dont Antsiranana, Ambilobe, Mahajanga ou encore Ambatondrazaka et Bongolava… Et pour pouvoir payer les frais de transport et subvenir à leur besoin durant le voyage, ces émigrants ont vendu tous leurs biens. Cependant, des imprévus sont survenus en cours de route. Le voyage ne s’est pas passé comme prévu puisque, à plusieurs reprises, ces personnes ont dû changer de taxis- brousse. Face à cette situation, ces familles sont bloquées au stationnement de Fasan’ny karana.
Malgré la crise actuelle dans le pays où bon nombre de personnes sont confrontées à des crises financières, elles n’ont pas fermé les yeux face à la souffrance de leurs compatriotes. Depuis lundi, des riverains, des passagers et des gens de bonne volonté etc. se sont venus à leur rescousse. Ils ont contribué à l’achat des nourritures pour ces émigrants et apporté des habillements et couvertures. Or, certains d’entre ces derniers ont avancé qu’ils n’ont pas mangé depuis des jours. « Nous n’avons rien mangé jusqu’ici et on ne sait pas ce que nous réserve l’avenir », avance un père de famille. Pour le stationnement du Fasan’ny karana, il a pris en charge ces émigrants depuis leur arrivée dans cette localité. Des natifs d’autres Régions ont ainsi cotisé pour payer le frais de transport jusqu’à Ambondromamy de quelques-uns d’entre les migrants.
En attendant le départ de ces familles, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) et le ministère de la Population ainsi que l’Agence des transports terrestres (ATT) sont déjà sur place pour les accompagner. Des tentes pouvant accueillir jusqu’à 400 personnes seront installées sur place. « Jusqu’à ce jour (Ndlr : hier), nous n’avons pas encore le nombre exact de ces émigrants, puisqu’ils arrivent par vague. Toutefois, nous sommes prêts à les accueillir », avance le directeur général du BNGRC, le Général Elack Olivier Andrianjaka. 
Quant au directeur général de l’ATT, le Général Reribake Jeannot, il a annoncé que son département ainsi que le ministère de la Population faciliteront le transport de ces émigrants vers leurs destinations. Avant de quitter la Capitale, ils subiront un test de dépistage de la Covid - 19.
Anatra R.


Un début d’année assez difficile. La crise sanitaire malmène toujours le secteur du textile et habillement. Les mesures sanitaires ont été renforcées dans les pays importateurs comme l’Afrique du Sud, les Etats-Unis et l’Europe. Dépendantes de l’évolution de la pandémie au niveau mondial, les entreprises franches vivent désormais au jour le jour et non plus en fonction des campagnes comme auparavant. « Notre secteur ne s’est pas totalement redressé, malgré le retour à la normale des activités dans le pays. Nos clients viennent tous des pays durement frappés par la pandémie. On vit maintenant au jour le jour. Les contrats ne se font plus maintenant par campagne d’été ou d’hiver mais au coup par coup. Vu les restrictions de déplacement et la fermeture du ciel, les échantillons sont envoyés par fret. On attend par la suite le retour des clients. Dorénavant, la production dépend du volume des commandes. Le travail varie aussi de la même façon. Quand on ne reçoit pas de commande, les employés sont envoyés au chômage technique» raconte Hery Lanto Rakotoarisoa, président du GEFP.
Aucune visibilité
Les perspectives demeurent floues pour le secteur. Questionné sur le sujet, le président du GEFP n’était pas en mesure de déterminer les prévisions au titre de l’année 2021. « Nous manquons encore de visibilité tant pour la réouverture des frontières que l’évolution de la situation mondiale. Une grande incertitude règne », poursuit-il. Pour ce secteur qui représente 29% du Produit intérieur brut, les recettes de l’exportation et le sort des milliers d’employés sont frappés lorsque l’activité des entreprises franches est mise à mal. Le Gouvernement a tout de même considéré l’hypothèse de la reprise du secteur cette année dans la loi de Finances 2021. Par ailleurs, les opérateurs soufflent un peu concernant les obligations fiscales.
Solange Heriniaina


Face à la hausse inquiétante des personnes testées positives au coronavirus, le ministère de la Santé publique a de nouveau réquisitionné les deux Centres hospitaliers universitaires (CHU) Anosiala et Andohatapenaka depuis mercredi dernier. Ces établissements sanitaires seront ainsi spécialisés dans le traitement des patients de Covid-19. « Désormais, les hôpitaux Manara-penitra vont accueillir uniquement les porteurs du coronavirus. Actuellement, des patients y sont encore hospitalisés mais n’attendent plus que leur billet de sortie d’hôpital » a avancé le docteur Manitra Rakotoarivony, directeur de la promotion de la santé auprès du ministère de la Santé publique.  Hier, le CHU Anosiala comptait déjà 3 patients présentant de formes symptomatiques. Quant à Andohatapenaka, mardi dernier, il n’enregistrait qu’un seul malade infecté par le virus Sars-Cov-2. Selon toujours le docteur Manitra Rakotoarivony, les centres hospitaliers universitaires Joseph Raseta Befelatanana (JRB) et Joseph Ravoahangy Andrianavalona (JRA) doivent prendre en charge d’autres patients autre que les porteurs du virus. Pour cette raison, leur service doit être libéré. Il y a deux jours, 18 patients développant de signes graves de cette maladie infectieuse y ont été encore en cours de traitement.                                                                                                               
En ce qui concerne le Centre de traitement covid-19 (CTC-19) au Village Voara Andohatapenaka, trois jours après l’annonce de la réouverture, les responsables sont encore en pleine installation des matériels indispensables. Cependant, son opérationnalisation est prévue pour cette semaine. En attendant, les cas suspects, c’est-à-dire ceux qui ont des formes symptomatiques douteux sont invités à rejoindre les deux hôpitaux spécialisés suscités ou encore à rejoindre les CSB II sans oublier les centres hospitaliers en périphérie tels qu’Anosy Avaratra ou encore Bongatsara.  Il est à noter que seul le ministère de tutelle, à travers le tracing contact, peut déterminer les personnes sans aucun signe clinique banal ayant été en contact avec un porteur du virus requérant des analyses en laboratoire.
K.R.


La HCC a proclamé la vacance de poste du député Neypatraiky André Rakotomamonjy, élu à Ihosy. Il a été élu sénateur de Madagascar lors des dernières élections sénatoriales. Son suppléant, Bismark Mong Man le remplace à Tsimbazaza.
La Haute Cour constitutionnelle a pris son troisième arrêt hier. Il s’agit de l’arrêt n° 03-HCC/AR du 12 janvier 2021 portant constatation de vacance d’un siège. Elle a été en effet saisie par la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa aux fins de constatation de vacance de siège du député élu à Ihosy, Région Ihorombe, Neypatraiky André Rakotomamonjy.
Selon la Cour d’Ambohidahy, « Neypatraiky André Rakotomamonjy a été élu sénateur de Madagascar, membre du Sénat suivant Arrêt n°01-HCC/AR du 7 janvier 2021 de la Haute Cour constitutionnelle ; qu’il y a donc lieu de constater la vacance d’un siège de député et de proclamer élu député de Madagascar le suppléant de la liste « Indépendant Patraiky Managnandro » de la circonscription électorale d’Ihosy, Région Ihorombe ».
Par la force des choses, Bismark Mong Man, suppléant de la liste « Indépendant Patraiky Managnandro » de la circonscription électorale d’Ihosy, Région Ihorombe « est proclamé élu député de Madagascar ». Il siègera ainsi à l’Hémicycle de Tsimbazaza jusqu’à la fin de la législature et prendra ses fonctions de député.
Décès
Outre le remplacement du député Neypatraiky pour cause d’élection, la HCC a également pris hier un autre arrêt. Cet arrêt porte également sur la constatation de vacance de siège de député, mais cette fois pour cause de décès. Le député IRMAR élu à Ankazobe, Région Analamanga est décédé, et qu’il y a lieu de procéder à son remplacement conformément aux prescrits constitutionnels.
La Haute cour a proclamé la vacance de siège et a proclamé député élu à Ankazobe, Région Analamanga, le suppléant sur la liste IRMAR, Rija Jean Rasoava Rakotoarisoa. Il remplace donc le député décédé et prendra également ses fonctions de député à l’Assemblée. Tout comme la nature, la politique a horreur du vide. Aucun poste ne doit rester longtemps sans remplaçant.


Des actions en vue de la reconstruction des liaisons ferroviaires et des infrastructures routières dans la Grande île. Le Banque européenne d’investissement (BEI), à travers la délégation de l’Union européenne à Madagascar, a dressé un bilan de ses activités, hier. L’institution financière débloqué 386,5 millions d’euros de prêt pour soutenir les infrastructures à Madagascar, principalement dans le secteur des transports. Cette somme a surtout permis la réhabilitation des routes suite aux aléas climatiques subis par le pays au cours de l’année dernière. On peut citer entre autres la remise en état des liaisons de transport à Antananarivo, la modernisation des routes nationales comme la RN 6 et la RN 13, l’accès à deux ports majeurs sur le plan économique et celui industriel, respectivement au nord et au sud de Madagascar, ainsi que le projet Rocade. Les travaux de réparation visent à mieux protéger les infrastructures stratégiques contre de futures inondations et à favoriser l’adaptation à l’évolution du climat. « Ces nouveaux investissements, issus d’un partenariat solide entre Madagascar et l’Union européenne, renforceront la capacité du pays à lutter contre les aléas et le changement climatiques grâce à des infrastructures plus résistantes et une hausse de production d’énergies renouvelables. Le soutien de la Banque européenne d’investissement et de l’Union européenne a pour objectif d’améliorer les conditions de vie de la population malgache par une reprise économique plus rapide après les récentes catastrophes climatiques », a déclaré Giovanni Di Girolamo, ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne à Madagascar.
Il faut savoir que les travaux de reconstruction sont assurés par l’Agence routière (AR), pour le compte du ministère des Travaux publics. Des tronçons routiers ont été remis en état et réparés afin de raccourcir la durée des trajets et d’assurer la durabilité des infrastructures. Ces travaux ont commencé à la fin de l’année 2018 et seront achevés ce mois-ci. Outre la réfection des routes, la rénovation des digues de protection contre les inondations est également en bonne voie.
Recueillis par Solange Heriniaina

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Honte à l’Amérique !

Les Etats-Unis d’Amérique, le symbole incontesté de la super-puissance et l’icône vivante de la réussite économique, l’incarnation de la démocratie font honte.
Rarissime cas, la course à la Maison Blanche, crée des vagues dont les ondes de choc secouent les esprits à travers le monde. Il est très rare qu’un vote pour la magistrature suprême des Etats-Unis soit contesté de cette manière. Le locataire sortant de la Maison Blanche, Donald Trump, candidat à sa propre succession, refuse catégoriquement de reconnaître les résultats du vote notifiant sa défaite. Le républicain battu, Donald Trump, rejette de passer le flambeau au démocrate vainqueur, Joe Biden. Du jamais vu, dans le pays d’Abraham Lincoln. Un fait rarissime qui fait honte au Gendarme du monde. L’Amérique, le grand moralisateur du monde des pauvres notamment l’Afrique, fait faux bond. Et voilà, la « sagesse ancestrale » ou plutôt la pratique honteuse des africains, du moins pour certains, s’exporte ailleurs, dans le pays de l’Oncle Sam.
Elu dans la transparence, le futur 46ème Président des Etats-Unis Joe Biden aura connu toutes les difficultés du monde pour accéder à l’investiture du 20 janvier, entrer royalement à la Maison Blanche et jouir enfin l’honneur d’être président des Etats-Unis, le pays le plus puissant du monde.
Mais avant d’y arriver, dans sept jours francs, il va falloir affronter la rage d’un mauvais perdant et la furie de sa « meute ». Quand le Capitole, le siège historique du Congrès américain, le sanctuaire de la démocratie, se fait envahir par des ultras conservateurs, sympathisants du président sortant, le monde entier fut témoin de la chute libre des valeurs démocratiques dont les Américains en sont fiers depuis plus de 200 ans. Littéralement pris d’assaut, les membres du Congrès, en pleine session, ne savent plus à quel saint vouer ! Aux Etats-Unis, les citoyens jaloux de leur héritage, légué par les Pères fondateurs de l’Union, ont honte de ces comportements effrontés. En fait, les trumpistes radicalisés n’admettent, en aucune façon, que les démocrates avec leur cortège de concepts nouveaux pour ne pas dire révolutionnaires, gouvernent le pays. Effectivement, Joe Biden et la nouvelle administration qu’il va diriger vont remettre en cause toutes les décisions souvent contestées sinon controversées prises ou engagées par Donald Trump et son équipe.
L’Europe se sent libérée d’un semblant de dictateur qui n’a rien peur aux yeux et ose aller à contre-courant desprincipes chers au vieux Continent. Des fois, des dirigeants européens sont gênés par les prises de position pour le moins ridicules de Donald Trump. Il ignorait les Accords sur le nucléaire avec l’Iran ou celui contre le réchauffement climatique. Mais il fallait reconnaître que le 45ème Président des Etats-Unis a réussi là où les autres ont échoué. Donald Trump et son administration parvenaient à rapprocher certains Etats arabes à l’Etat d’Israël. Des pays traditionnellement hostiles à l’Etat hébreu. Une personnalité norvégienne, convaincue des efforts entrepris par Trump, le proposait au tableau du Nobel de la Paix.  Une proposition qui a été vite retirée suite au scandale.
En Afrique, les dirigeants se frottent les mains. Le virus de la contestation des résultats du vote qui contamine presque tout le Continent survole et traverse les océans pour atterrir au pays d’Obama. C’est la honte !
Ndrianaivo


Actuellement, un couple reste introuvable après qu’il a fait l’objet de plaintes pour escroquerie et abus de confiance lors d’affaires de transactions de véhicules. Il s’agit d’un certain Eric Théophile Rakotondralala (39 ans) et de sa compagne répondant au nom de Nirina Fenohasina Nomenjanaharisoa (27 ans). Selon un communiqué de la Police, et relayé par les réseaux sociaux, les suspects auraient été vus pour la dernière fois à Andoharanofotsy. Depuis, ils n’ont plus donné aucun signe de vie. 
 Selon une source auprès d’un service de Police à Anosy, les personnes en cause ont l’habitude d’acheter des voitures auprès des particuliers. En réalité, il vaut mieux parler de leurs mauvaises habitudes car le mode opératoire est connu. Car ils effectuent une série d’au moins deux achats auprès de différents revendeurs.
Dans la première transaction, le couple se montre souvent parfaitement réglo vis-à-vis du propriétaire, en le payant. Après cela, il cherche de nouveau une autre voiture à acheter. C’est là où le bât blesse, du moins pour le propriétaire victime. Confiant en l’honnêteté apparente du couple d’acheteurs lors de la réussite de la première transaction, grâce au renseignement à propos d’eux, le deuxième propriétaire verra rapidement, et à son grand regret, qu’il se trompe lourdement sur le compte de ses pseudos-acheteurs. La raison, ces derniers, loin de se conformer au contrat de transaction initiale, refusent simplement de payer. « Le couple en cause invite d’abord sa victime à lui céder la voiture et de payer après. Avec sa confiance envers le couple, le propriétaire accepte donc et tombe rapidement dans le piège.»  Non seulement, il s’aperçoit que les escrocs n’ont nullement l’intention de payer mais il y a pire. Ces derniers ont disparu totalement du circuit, la voiture avec.
Devant cette situation, la Police a émis un avis de recherche pour retrouver les fugitifs, et prévient sérieusement sur les peines ou les sanctions encourues par tous ceux qui sont tentés de cacher sinon d’héberger les suspects, ou en être les complices.
Franck R.

 


Vers le durcissement des mesures de restriction dans les endroits publics. Depuis la période des fêtes de fin d’année, le nombre de personnes contaminées par la pandémie de la Covid-19 ne cesse d’augmenter dans le pays. Le relâchement constaté, notamment dans la Région d’Analamanga, pourrait être à l’origine de cette hausse. Face à cette situation, le préfet de police d’Antananarivo, le Général Angelot Ravelonarivo, a annoncé hier sur une chaîne de radio privée qu’à partir de la semaine prochaine, toutes les institutions qui voudraient effectuer un rassemblement pour plus de 50 personnes, devront faire une demande d’autorisation auprès de la Préfecture de police. Cette mesure signifie que tout rassemblement de plus de 50 personnes dans certains endroits serait donc de nouveau interdit. En plus, toute l’assistance devra respecter les barrières sanitaires comme le port de masque, la distanciation sociale d’un mètre, l’utilisation du gel désinfectant,… D’après ce responsable, cette décision a été prise après la déclaration du ministre de la Santé publique concernant la restriction du rassemblement dans quelques lieux situés au sein des 4 Régions concernées par l’augmentation du nombre de nouveaux cas positifs.
D’autres mesures pourraient être également prises dans le secteur du transport public, entre autres la réduction du nombre de passagers dans les véhicules afin de respecter la distanciation sociale. Toutefois, l’application de ces décisions attend encore les instructions venant du ministère de la Santé publique et le Conseil du Gouvernement, d’après toujours le préfet de police d’Antananarivo.
Recueillis par Anatra R.

Dépistage gratuit pour les cas suspects ! 
L’annonce a été faite très tard dans la soirée du mardi dernier par le Professeur Hanitrala Jean Louis Rakotovao, n° 1 du ministère de la Santé publique : le Centre de traitement Covid-19 (CTC-19) situé au Village Voara Andohatapenaka ouvrira de nouveau ses portes. Les dépistages gratuits des cas suspects de coronavirus reprennent, en particulier dans la Région d’Analamanga, a-t-il précisé durant son intervention. Joint au téléphone, son directeur de la communication, Andry Raharison, a par la suite confirmé que toute personne présentant des symptômes suspects du coronavirus, ainsi que celles qui ne montrent aucun signe clinique banal mais ayant été en contact avec un individu porteur du virus, peuvent se présenter auprès de ce centre pour des prélèvements. Les résultats des analyses en laboratoire seront obtenus dans les 24 ou 48 heures, ou au plus tard 72 heures. « Les personnes testées positives au coronavirus et ayant des symptômes de la maladie seront traitées au niveau du CTC-19 Andohatapenaka, tandis que celles qui développent entre autres des problèmes respiratoires seront accueillies au niveau des hôpitaux. En ce qui concerne les cas asymptomatiques, ils sont libres de suivre un traitement à domicile. Cependant, ces individus devront s’engager à respecter un auto-confinement durant leur traitement, tout en signant une lettre d’engagement », a souligné le ministre de la Santé publique. Hier, ledit centre n’a pas encore reçu de visiteurs mais selon les autorités sanitaires, la décision du ministère s’applique dès son annonce à travers les médias. 
En outre, le Professeur Hanitrala Jean Louis Rakotovao a aussi précisé que 14 Régions sont de nouveau infectées par la Covid-19 à Madagascar. Et plus particulièrement, 4 Régions, à savoir Analamanga, Boeny, Haute-Matsiatra et Vatovavy-Fitovinany présentent une forte contamination. Par conséquent, les Centres de santé de base (CSB II) au niveau des Régions d’Analamanga, Vatovavy-Fitovinany et Haute-Matsiatra seront de nouveau habilités à prescrire des médicaments pour les patients infectés par le coronavirus.
Rappelons que du 2 au 8 janvier dernier, Madagascar a recensé 234 personnes testées positives à la Covid-19 sur 1 607 tests PCR réalisés. La Région d’Analamanga a recensé le plus de cas positifs avec 93 nouvelles contaminations dont 11 formes graves. Elle est suivie par Boeny, qui a découvert 48 porteurs du virus. La Région de Haute-Matsiatra a également identifié 25 nouveaux individus infectés. Dans cet intervalle de temps, 5 patients ont également perdu la vie à Analamanga, Haute-Matsiatra et Melaky. Et au cours de ces 7 derniers jours, le pays a comptabilisé 149 patients ayant rempli les critères de guérison dont 131 personnes rétablies pour la Région d’Analamanga.
K.R.

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Editorial

  • L’autre sommet !
     « Un train peut en cacher un autre ! » Au mois d’août prochain, le pays s’apprête à accueillir un autre sommet, celui de la SADC (South African for the Development Community) ou Communauté pour le développement de l’Afrique australe. Madagasikara, de sa situation géographique, fait partie intégrante de l’organisation sous régionale regroupant les Etats de la partie australe de l’Afrique.

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