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Dans toute grande entreprise digne de son rang, le recrutement pour un poste quelconque en particulier celui d’un cadre respecte un processus d’évaluation strict et parfois même sévère. Les jeunes postulants, frais et émoulus sortants d’école à même bradés de diplôme, subissent obligatoirement une série de tests d’embauche qu’ils doivent passer nécessairement avec succès entre autres l’implacable « entretien d’embauche ». Ceci étant, il va falloir entamer l’incontournable « période d’essai ». Une période délicate durant laquelle le prétendant n’a pas le droit de rater. Les réalités sur les bancs de l’école diffèrent totalement de celles du travail. On pourrait bien réussir en classe mais échouer dans les applications au travail. D’où l’importance de la période d’essai de six mois en général. Eventuellement, pour une fonction spécifique, le postulant doit subir le « grand oral » après quoi, la direction se prononcera.

Enthousiasme. La compagnie aérienne sud-africaine, Air Link, reprendra bientôt ses vols à destination de Nosy Be. Les responsables au niveau de la compagnie ont, en effet, effectué une descente à l’île aux parfums et aux fleurs hier, à l’occasion de la reprise limitée des vols internationaux. «Ils ont voulu constater de visu les dispositions sanitaires mises en place afin de contenir la propagation de la pandémie de coronavirus dans le pays mais aussi pour discuter avec les autorités sur place. Ils prévoient alors un retour sur la desserte au début du mois de décembre prochain.

Une base de données nationale d’identité. La Banque mondiale a approuvé, mardi dernier, un crédit à hauteur de 140 millions de dollars du mécanisme de financement complémentaire de l'Association internationale de développement (IDA) ainsi qu’une subvention de 3 millions de dollars du Mécanisme de financement mondial (GFF) pour digitaliser les registres de l’Etat civil du pays. Selon les explications reçues, un département auprès de la Présidence de la République se chargera du projet. Il faut savoir que sur 26 millions d’habitants, 25% ne sont pas enregistrés pour diverses raisons. Mais dans la majorité des cas, ces personnes naissent dans des zones éloignées de l’administration publique et des centres de santé.

 

Après les sorties des organisations de la Société civile qui n’ont eu de cesse de réclamer une soi-disant transparence dans l’utilisation des fonds destinés à la lutte contre la Covid-19, la porte-parole du Gouvernement Lalatiana Andriatongarivo sort de son silence et réplique. 

Dans un communiqué publié mardi dernier, des membres de la Société civile affirment, en effet, d’avoir constaté l’opacité sur les fonds Covid-19, « notamment sur les caisses d’avance uniques et exceptionnelles mises en place au niveau du Centre de commandement opérationnel ». « La Société civile est invitée à prendre connaissance en profondeur les textes en vigueur sur certains principes de la caisse d’avance avant de se livrer à de telles accusations », a répondu d’emblée la ministre de la Communication et de la Culture.

Après plusieurs mois de préparation, l'usine PHARMALAGASY voit enfin le jour. L'inauguration de ce nouveau- né de l'industrie pharmaceutique se tiendra ce jour à Tanjombato sous la houlette du Président, Andry Rajoelina. Il y a quelques mois de cela, cette usine n'était encore qu'au stade de projet. Aujourd'hui, le projet se concrétise. Ce que plusieurs malagasy connaissaient sous le nom d'OFAFA (Orinasa Fanamboarana Fanafody) renaît de ses cendres à travers l'usine « PHARMALAGASY ». Cette unité de production sera des plus sophistiqués puisque les matériels utilisés pour sa mise en place ont été importés depuis l'Allemagne et la Chine. 

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La une du 02 octobre 2020

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La une du 1er octobre 2020

Une semaine après sa comparution au tribunal d’Anosy, le verdict est tombé hier : Berija Ravelomanantsoa, alias Berija, ce président d’association d’étudiants, a écopé d’une peine d’emprisonnement de 44 mois ferme pour diffamation, atteinte à la sûreté de l’Etat. En revanche, ses trois co-accusés ont été purement relaxés, faute de preuve pour les retenir. Enfin, un quatrième a été acquitté au bénéfice du doute.

Berija a déjà été placé sous mandat de dépôt pendant mois, période ayant préludé à sa récente comparution. Son avocat envisage de faire appel à cette décision de la Justice. Selon toujours l’avocat, son client est inculpé à la fois  de diffamation de personnalités dirigeantes en place à travers les réseaux sociaux mais aussi d’une atteinte à la sûreté de l’Etat. Pour retracer brièvement les faits, l’accusé  a été arrêté le 1er juin 2020. Il a cherché à s’opposer par la force aux gendarmes venus l’arrêter. Devenant ainsi une interpellation musclée. Six jours plus tard, il était déféré au Parquet. Puis placé sous mandat de dépôt. A l’époque, des membres de sa famille, dont son épouse, sa mère, son frère et une autre personne, étaient également impliqués dans cette affaire. Mais ces derniers ont bénéficié d’une liberté provisoire
Franck R.


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Palmarès gênant

Une réussite fait des jaloux ! Un succès gêne ! Il est pratiquement impossible pour les humains de suivre à la lettre cette parole des Saintes Ecritures « Soyez heureux avec les heureux et ayez de la compassion avec ceux dans la douleur ». Autrement, « partager le bonheur de la réussite des autres et soyez triste dans le malheur d’autrui ».
Pour la seconde fois, le Premier ministre Ntsay Christian représente Madagasikara à la tribune de l’Organisation des Nations unies (ONU) qui, cette année 2020, célèbre son 75ème anniversaire. A cette occasion, il a prononcé un discours au nom des 25 millions de malagasy et en lieu et place du Chef de l’Etat de Madagasikara, Rajoelina Andry Nirina. A cause de la pandémie de Covid-19, la présence physique sur le lieu s’avère impossible. Toutes les interventions se feront par visioconférence. Parfois, le progrès de la technologie rend service à l’homme.
Dans son intervention, le numéro deux de l’Exécutif tient à concentrer toute l’attention de l’auguste audience sur un point crucial « la coopération internationale post-Covid-19 ». Ntsay Christian focalise son discours sur la nécessité pour tous les pays du monde, riches ou pauvres, à se donner la main afin de relever ensemble le défi de la relance de l’après pandémie de Covid-19. Le PM n’a pas non plus manqué de faire état de la réussite de la stratégie nationale de réponse contre la contamination de la Covid basée sur le Remède traditionnel amélioré (RTA) à travers le territoire national. Les observateurs les plus avisés consentent à admettre que « les mesures préconisées par l’Etat malagasy ont été efficaces ». Les données chiffrées de la statistique le confirment sans trop de commentaires.
En effet, le taux de létalité en pour cent de la Grande île est de 1,41% et le taux de guérison 91,70%. Le pays figure parmi les quatre Etats ayant les taux de mortalité, version pandémie Covid-19, les plus bas au monde à savoir, Inde 1,58%, Arabie Saoudite 1,40%, Rwanda 0,60% et Madagasikara. Ainsi que des taux de guérison les mieux placés du monde. A titre d’illustration, la France 5,43% de taux de létalité et 16,59% de guérison. Brésil 3,00% (létalité) et 88,08% (guérison).
Mais, le palmarès d’un pays pauvre comme le nôtre gêne parfois certains grands pays jusqu’à envenimer des relations entre Nations. Le succès du RTA, genre CVO, pour traiter la contamination du coronavirus indispose d’autres comme la France qui voit d’un mauvais œil son efficacité. Plus d’une fois, cette puissance occidentale banalise la pertinence du CVO. Et encore faut-il, le pays produira incessamment grâce à Pharmalagasy des remèdes plus efficaces, CVO+ gélule, on pressent l’ire quelque part à Andafy.
Il n’y a pas que la question du Remède traditionnel amélioré qui gêne les grands laboratoires de l’Ouest. Entre Madagasikara et la France, le litige relatif aux affaires des îles Malagasy (Eparses) dont la Grande île revendique la restitution, pure et simple, empoisonne la relation des deux pays. En somme, il y a de l’électricité dans l’air, le torchon brûle !
La France qui ne digère nullement la réussite de Madagasikara dans la maîtrise de la pandémie de Covid-19 se rebiffe.  Des mesures de rétorsion de la part de l’ancienne puissance coloniale s’organisent et tentent d’étouffer le pays.
 Ndrianaivo

Après avoir boudé les élections législatives, puis celles des communales et municipales, le Hery vaovao ho an’i Madagasikara continue sa politique de la chaise vide. Dans une récente déclaration, ce parti des hommes à la cravate bleue affirme officiellement ne pas vouloir participer au scrutin sénatorial. Les raisons non avouées de cette non-participation à la joute électorale peuvent se trouver dans l’absence de base électorale du Hery vaovao ho an’i Madagasikara.
Faudrait-il en effet rappeler que l’ancien Président du pays qui fut l’ancien grand argentier du pays lors de la Transition, a été porté jusqu’à Iavoloha grâce aux électeurs d’Andry Rajoelina. Ce constat s’est d’ailleurs clairement vu lors des dernières élections présidentielles de 2018 où le porte-fanion du HVM, Hery Rajaonarimampianina, a fini troisième avec un peu plus de sept pourcent des suffrages exprimés, même s’il était le Président sortant, c’est du jamais-vu à Madagascar. Il faut dire également que le bilan désastreux du régime HVM à la tête du pays n’a pas joué en faveur du poulain de cette écurie.
C’était d’ailleurs pour s’éviter une nouvelle déconfiture de cette sorte que ce parti se serait abstenu de participer aux derniers scrutins dans le pays, à savoir notamment les élections des députés puis celles des maires, des conseillers municipaux et communaux. Aujourd’hui, les têtes pensantes au sein du HVM savent pertinemment que le parti n’a aucune chance, même infime, de glaner un siège de sénateur à Anosy. Et voulant s’éviter une débâcle publique, ils annoncent leur intention de ne pas participer aux élections sénatoriales.
Au fond, tout observateur averti sait qu’une participation ou une absence du parti à la bannière bleue sur la ligne de départ de cette prochaine consultation est totalement insignifiante. En se plaçant d’office dans la catégorie des non-partants à la course au Sénat, le HVM ne fait que précipiter sa disparition quasi-inévitable de l’échiquier politique malagasy. La non-participation du HVM au scrutin du 11 décembre prochain pénalisera uniquement ce parti. L’irréversible processus qui doit mettre Madagascar sur le chemin de la démocratie suit son cours.
La Rédaction

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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