Ces derniers temps, une vidéo sur les ouvriers malagasy a fait le tour des réseaux sociaux, concernant les conditions de travail que les Chinois leur infligent. Certains d’entre eux ont même dénoncé l’esclavage. Etant un projet présidentiel, des représentants du ministère du Travail et des lois sociales, dirigés par son directeur général, Jerson Razafimanantsoa, ont été dépêchés sur place pour constater de visu la situation. Ces représentants de l’Etat ont aussi procédé à l’écoute des deux parties : les travailleurs chinois et ceux malagasy qui ont exprimé respectivement leurs doléances. Plusieurs points ont été évoqués durant cette rencontre comme la nécessité d’améliorer dans les plus brefs délais à savoir, l’amélioration des dortoirs des ouvriers et les sanitaires ainsi que les matériels de protection comme le casque Epi. Il a été rappelé aux ouvriers aussi les règlements internes qui régissent les travailleurs dans les chantiers. « Les travailleurs ont le droit de réclamer et exprimer leurs doléances sur les conditions de travail et il est dans la responsabilité de l’Etat de le faire respecter.»
Par ailleurs, les travailleurs étrangers de la société CSCOD ont reconnu les imperfections dans la gestion de la main-d’œuvre ouvrière, vu le contexte du Covid-19. Les premiers ne s’attendaient pas à héberger à l’intérieur du chantier les ouvriers locaux mais la société était contrainte de les prendre en charge pour la protection de tout le monde face à la pandémie du Covid-19.
Les représentants de l’Etat, de leur côté, ont insisté sur la dotation d’un contrat de travail pour chaque ouvrier et le ministère de tutelle a accentué sur la présence d’un registre de l’employeur pour y enregistrer toutes les informations concernant les travailleurs, leur nombre et leurs conditions de travail et avec le respect du personnel malagasy. En contrepartie, l’employeur a promis de faire tout son possible pour veiller au respect de la loi sur le travail à Madagascar. Un communiqué rappelle aussi que c’est inclus dans le contrat avec le CSCOD d’avoir une assurance durant l’ouvrage.
Après cette initiative, une visite inopinée est prévue prochainement par le ministère pour le suivi si tout est bien respecté, conclut le communiqué.
Recueillis par E.F.
Tom Rochet Nambinina est le nouveau chouchou du public malagasy sur le petit écran de la télé crochet « The Voice ». Plus connu dans le chant, Tom Rochet était aussi déjà connu dans sa région Belfortain grâce à ses performances en athlétisme. En effet, il a été le champion de France de 60m en salle dans la catégorie cadet en 2017. Il a pratiqué l’athlétisme à l’âge de 6ans et cela fait 14 ans qu’il sillonne les pistes d’athlétisme. C’est un habitué des grandes compétitions. D’origine malagasy, le demi-finaliste de The Voice, spécialiste de sprint, a montré son souhait de porter les couleurs de l’équipe nationale malagasy d’athlétisme. « Oui si l’occasion se présente, pourquoi pas ? Ça me tente », a-t-il répondu à un journaliste d’un quotidien de la Capitale lors d’un entretien. Et d’ajouter : « C’est un honneur pour moi de représenter Madagascar, c’est mon pays natal et j’ai déjà discuté de ce sujet avec mes parents ».
L’épisode après-Lama semble être riche en rebondissements à propos de l’industrie du kidnapping au pays. Car en marge de l’élimination de ce dangereux bandit et de son frère mercredi dernier dans la Capitale, la Gendarmerie a également procédé à une vague d’arrestations, soit une vingtaine de suspects au total. Parmi ces derniers figurent un gendarme de première classe en exercice et une femme incriminée de complicité. Déférés au Parquet d’Anosy samedi dernier, ce membre des Forces de l’ordre avait été placé en détention provisoire à la prison de Tsiafahy, tandis que son co-accusée l’est à Antanimora.
Il n'était pas un simple musicien, et ceux qui l'ont côtoyé peuvent l'affirmer. Il était surtout un père, un frère, un confident avec qui l'on peut compter, surtout avec ses conseils - que ce soit concernant la musique ou la vie en général. La disparition de Sefo Nonoh ou Nirina Bruno Ramamonjison vendredi dernier a donc été comme un coup de tonnerre au cœur des fans, des artistes mais surtout des familles. Ce bassiste connu pour son grand cœur, en donnant toujours le meilleur de lui-même à chaque apparition - que ce soit en studio ou sur scène, nous a soudainement quittés à l'âge de 53 ans.
Comme en mai 1972, la chute de l’ex-président, ou l’amiral Didier Ratsiraka a été occasionnée par une révolte populaire se déroulant essentiellement sur la Place du 13 Mai à Analakely. A l’époque, la grève générale illimitée fut orchestrée par les Forces vives ou le « Hery velona Rasalama » à la tête desquelles se trouvait le professeur Zafy Albert, et a duré plusieurs mois après son éclatement en juin 1991, sans oublier bien sûr le carnage du 10 août à Iavoloha. Après cet épisode sanglant, il y eut l’installation, d’abord d’un Gouvernement transitoire, enfin l’écartement définitif de l’amiral du pouvoir lors des élections de décembre 1992…
19 mars 2020-17 mai 2020. Après presque 2 mois de l'annonce officielle de la première contamination au coronavirus, Madagascar enregistre son premier décès. Kasoana Roger, un homme âgé de 59 ans et diabétique, testé positif au Covid-19, a succombé dans la soirée du samedi dernier aux alentours de 22 heures au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Morafeno, Toamasina.
Des véhicules arrivent à franchir les dizaines de contrôle des Forces de l'ordre et les barrages sanitaires sur les routes nationales. Après la suspension des autorisations spéciales pour les trois Régions concernées par la propagation des cas contacts de Covid-19 et le renforcement des contrôles au niveau des routes nationales, beaucoup de personnes parviennent encore à sortir et à entrer dans la ville d'Antananarivo et de Toamasina, ainsi que dans les autres Régions comme Vakinankaratra. A preuve, le dernier statistique communiqué, hier, par le Centre de commandement opérationnel Covid-19 ( CCO ).
En décembre 1993, l'assemblée générale des Nations unies a adopté « La journée mondiale de la liberté de presse ». Un vote emblématique qui, en principe, tourna la page d'une longue et pénible histoire que traversait la presse dans le monde. La journée du 3 mai a été prise chaque année pour la célébrer. Pour cette année, « Journalisme sans crainte ni complaisance » a été le thème choisi.
L’emblème de la Grande île risque de disparaître. A l’occasion de la Journée des espèces menancées, célébrée le troisième vendredi du mois de mai, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a rapporté que « 1 865 espèces de Madagascar sont menacées, et les lémuriens sont les principaux concernés actuellement ». Ces petits singes sont aujourd’hui en grand danger. Les pressions qu’ils subissent sont encore importantes. « Mais la principale origine de cette menace reste la destruction de leur habitat naturel. Entre la coupe illicite, les feux de brousse et la carbonisation, sans oublier le braconnage, ces animaux ne savent plus où se réfugier.
Pris d’assaut. Les masques de protection chirurgicaux FFP2 connaissent une pénurie sur le marché mondial. Dans le contexte actuel où le coronavirus ne cesse de se propager, plusieurs pays se tournent vers l’utilisation des masques de protection en tissu en guise d’alternative. Les entreprises franches et textiles malagasy ont ainsi saisi cette opportunité afin d’écouler leurs produits. Dorénavant, Madagascar devient un pays exportateur de cache-bouches. « Dix entreprises ont déjà déposé leur demande d’autorisation auprès du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat.