Apres trente jours de confinement, les ménages reprennent leurs activités quotidiennes. Même si la vie semble suivre son cours normal, cette reprise est difficile pour le portefeuille des Malagasy. Une baisse considérable du pouvoir d’achat est ressentie au marché. Le président de l’Alliance pour l’industrialisation durable à Madagascar, Rivo Rakotondrasanjy a déjà évoqué ce sujet. « Le pouvoir d’achat va encore s’effriter encore plus dans un contexte de morosité générale », avance-t-il. Il n’y a pas eu une hausse vertigineuse des prix, mais cette situation est surtout liée au contexte mondial et à la baisse des activités des entreprises.
Certains salariés sont envoyés en chômage temporaire. Ils n’ont donc pas perçu de salaire pendant un mois. D’autres ont continué à travailler mais leur revenu se trouvait réduit à cause de la crise. Alors que le salaire minimum de 200 000 ariary n’est pas appliqué dans toutes les sociétés, le revenu des ménages se trouve actuellement à son plus bas niveau. L’ensemble de ces situations se répercute ainsi sur la consommation. « Je limite au minimum mes dépenses. Nous avons consacré beaucoup d’argent pour faire face au confinement alors que notre travail quotidien s’est arrêté. En plus, il y a eu une légère inflation au moment où nous avons effectué nos provisions. On se serre la ceinture jusqu’à la fin du mois », témoigne une dame. « L’activité commerciale reprend son cours timidement et ce, malgré le maintien des prix. Rattraper les pertes s’avère encore difficile jusqu’à ce que la situation économique se stabilise », ajoutent les commerçants.
Les entreprises, de leur côté, se trouvent également dans le même sac. La relance partielle de l’économie leur réjouit le cœur, mais elles subissent toujours la baisse significative de la demande, notamment l’annulation des commandes. Cette dernière entraine inévitablement la diminution du chiffre d’affaires. Une partie des boutiques soldent leurs marchandises afin d’attirer les acheteurs. Une réduction de prix de l’ordre de 10 à 50 % s’affiche dans les rayons.
Solange Heriniaina
Alors que le nombre de nouvelles contaminations au Covid-19 stagne depuis quelques jours dans le pays, Madagascar commence à renouer avec un semblant de vie. Petit à petit, un mois après le début du confinement, les habitants de l’Analamanga, l’Atsinanana et la Haute Matsiatra tâchaient de reprendre leur routine en bravant leurs angoisses. Après la déclaration du Président de la République, Andry Rajoelina, dimanche dernier, annonçant à la Nation un déconfinement partiel, progressif et réglementé, à la faveur d’un ralentissement de la pandémie, les restrictions de déplacement dans ces Régions ont été levées et les routes libérées, du moins dans la matinée jusqu’à 13 heures. Vidées depuis l’annonce du confinement, les rues sont de nouveau bondées de personnes. Surtout depuis hier, avec la rentrée des classes et la reprise des transports en commun. La circulation des véhicules et autres engins civils est de plus en plus perceptible. Les embouteillages sont de nouveau visibles au niveau des grandes artères, notamment dans la Capitale. Timidement, les taxis et les taxi-be ont également repris … le chemin du travail. Des files d’attente, dans lesquelles les mesures barrières n’ont pas forcément été respectées, ont d’ailleurs été remarquées aux terminus des bus de la Capitale. Les boutiques, les commerces et les grands magasins ont repris leurs activités. Si les entreprises ont repris tôt le travail, les services administratifs par contre tournent encore au ralenti. Les restaurateurs, dont le chiffre d’affaires a fondu comme neige au soleil, ont également rouvert leurs portes espérant pouvoir faire revivre leur établissement, même si les conditions sont strictes : les clients doivent porter un masque et respecter les distances de sécurité. La vente à emporter permet juste de donner du travail aux employés. Force est de constater que le déconfinement a été attendu avec impatience par bon nombre de malagasy, cloîtrés chez eux à la demande des autorités, avec une exacerbation des inégalités sociales. Cette reprise des activités prend toutefois fin en début d’après-midi. Les rues se vident petit à petit à partir de treize heures. A quinze heures, les rues sont de nouveaux désertiques. En effet si l’épidémie commence à marquer le pas, l’Exécutif ne souhaite pas prendre de risques, d’où le déconfinement partiel. L’embellie est encore fragile. Raison pour laquelle beaucoup d’habitants des Régions hésitent encore à sortir de chez eux. Ils se disent être prêts à travailler mais attendent que la situation soit plus sécuritaire. Avec le Covid-organics, les barrières sanitaires et une discipline de fer, Madagascar peut toutefois envisager sereinement l’éradication du coronavirus sur son territoire.
La Rédaction
Actuellement, la Police recherche des suspects à la suite de la publication d’une vidéo du soi-disant témoignage d’une inconnue concernant cette Force, et qui avait été diffusée à travers les réseaux sociaux. En réalité, l’on soupçonne qu’il s’agissait d’un faux-témoignage sur les propos de cette mère de famille que nous voyons sur la photo. Elle aurait dénoncé les agissements supposés de quelques agents de police envers sa propre fille. D’après son affirmation, sa fille était sur le point d’accoucher. Trois inconnus avaient alors volontairement conduite la concernée à la maternité. Mais en cours de chemin, la Police aurait, selon le même témoignage, arrêté les trois accompagnateurs de sa fille. Par la suite, les Forces de l’ordre les auraient embarqués immédiatement vers un poste de police pour les y placer en garde à vue. Et qu’on ne leur rendra la liberté sous peine d’un paiement d’une caution de 20 000 ariary.
Pourtant, la vérité a finalement éclaté à la face de la Police dès lors qu’elle a ouvert une enquête sur cette affaire. En effet, l’époux de la parturiente a catégoriquement nié connaître cette inconnue, c’est-à-dire celle qui a témoigné sur cette vidéo. De plus, cette dernière est loin d’être sa belle-mère. Mais il y a pire. Les faits relatés par cette inconnue sur cette vidéo n’ont jamais existé. Et comme ultime preuve de la supercherie et le mensonge de la femme mise en cause, la Police argue que personne n’a été placé en détention policière au commissariat du 7e Arrondissement. Les images montrant la cellule de détention ou « violon » pratiquement vide, et qui ont été enregistrées au moment des faits par les caméras de surveillance dudit commissariat, l’attestent.
Face à cette situation, les hauts responsables au sein de la Police ont promis qu’ils ne croiseront pas les bras. Tous ceux qui ont été impliqués, de loin ou de près, dans la diffusion de ce canular destiné à blâmer uniquement la Police sont actuellement recherchés. Elle reconnaît que les citoyens ont le droit de dénoncer tout ce qu’on peut considérer comme de l’arbitraire de la part des Forces de l’ordre. Mais de là à les discréditer ouvertement pour le plaisir de diffamer, cela est intolérable, selon les hauts responsables au sein de cette Force.
Franck R
Mis sur les rails de la distribution au grand public, Covid-organics (CVO), un remède à base de plantes médicinales sorti du laboratoire de l’IMRA, est appelé à jouer un rôle vital dans le combat pour terrasser le nouveau coronavirus Covid-19 à Madagasikara.
L’IMRA est un Institut fondé par le couple Albert et Suzanne Rakoto Ratsimamanga, en 1957. D’autres éminentes personnalités entre autres Pierre Louis Boiteau vinrent rejoindre le couple émérite pour épauler à la fondation de l’IMRA dont la vocation réside dans la recherche appliquée des remèdes à base de plantes médicinales pour soigner la population. Le Madécassol, un remède cicatrisant à base de Centélla asiatica, constitue l’un des produits phares qui fait la renommée de l’IMRA.
Albert Rakoto Ratsimamanga, l’homme providentiel par qui revient de droit l’initiative de fonder un Institut, l’IMRA, dans l’objectif de venir à la rescousse des compatriotes victimes des maladies virales et microbiennes, entre autres le Malaria fut l’un des tout premiers savants malagasy. De la lignée royale de l’Imerina, Ratsimamanga éprouva une compassion profonde à l’égard de ses concitoyens. Animé d’un sentiment nationaliste, notre Albert Rakoto Ratsimamanga national, une fierté personnalisée des malagasy, assisté de son infatigable épouse Suzanne, contribua grandement aux œuvres de salut public sur le plan sanitaire et conjointement au retour à la souveraineté nationale. A travers l’IMRA, Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur Rakoto Ratsimamanga a sauvé des vies de beaucoup de malagasy. En 2012, l’IRMA devient Fondation Albert et Suzanne Rakoto Ratsimamanga et elle fut reconnue d’utilité publique le 2 octobre 2012 (période de la Transition, entendons-nous bien).
En cette période critique où le pays fait face à l’instar de nombreux Etats dans le monde à un intraitable et invisible ennemi, l’IMRA du Docteur Albert Rakoto Ratsimamanga se trouve propulsé sur le devant de la scène et se voit confier par le Président Rajoelina la mise au point en laboratoire et la production du remède dont l’efficacité a été prouvée à savoir le Covid-Organics ou CVO. Un pur produit « Made in Madagasikara ». Une œuvre entière de la recherche d’éminents scientifiques malagasy. Un produit sorti direct du laboratoire de l’IMRA. En somme, un objet de fierté nationale ! Le CVO possédant la vertu préventive en même temps la vertu curative servira pertinemment à guérir les sujets contaminés du Covid-19. La preuve, le bilan se stabilise autour de 121 cas contaminés dont 52 cas de guérison au total et aucun cas de décès à la date d’hier 22 avril. Les faits sont là ! Incontestables !
CVO, le puissant remède typiquement malagasy, porte en lui au moins trois atouts. Un, CVO prévient efficacement en amont l’infection du virus corona. Il permet à chacun d’éviter la contamination. Deux, CVO guérit totalement le patient atteint du Covid-19. Il détruit le principe actif de la contamination du Covid-19 dans le corps humain. Trois, étant un médicament à base de plantes, CVO présente les moindres effets secondaires, un risque que l’on peut rencontrer chez les médicaments à base chimique et qui de ce fait renferment un taux de toxicité élevé. Les réserves émises par certains CVO-sceptiques n’ont aucun fondement sur toute la ligne.
Le très sérieux Financial Afrik se demande Madagasikara serait-il le pays d’origine du remède efficace contre Covid-19 ?
N’est-ce pas une fierté nationale !
Les 6 arrondissements de la Capitale vont bénéficier gratuitement du remède Covid-Organics. Comme l’a promis le Président de la République, Andry Rajoelina, durant la présentation officielle de ce remède en début de semaine, la distribution du produit a commencé hier, en parallèle avec la rentrée des élèves en classe de 3ème et Terminale. Pour cette première journée, plus de 200 véhicules ont fait le tour de la ville afin d’assurer la répartition des « Tambavy » pour la population. Afin de respecter les barrières sanitaires, tous les distributeurs doivent se munir d’un équipement spécial. Outre la distribution qui s’effectue en porte-à-porte ou au niveau des « Tsena mora », des points de ravitaillement fixes sont placés dans chaque Arrondissement.
Pour le 3ème Arrondissement de la Capitale, le ravitaillement se fait au niveau de 14 endroits, dont Behoririka et Andravoahangy. D’après un responsable au niveau de cet Arrondissement, les « Fokontany » ayant des cas contacts du coronavirus sont priorisés durant la distribution de ce remède, entre autres Isotry et Ambohibary Antanimena, mais tous les autres « Fokontany » devraient en principe en bénéficier. Pour les autres Communes en dehors de la ville, 11 barils de 250 litres ont été distribués dont 4 barils pour Ambohitrimanjaka, un pour Ivato et 6 pour Imerimandroso. Pour les étudiants, la distribution a commencé hier pour ceux en classes d’examen. La prise de la tisane bio est d’une durée d’une semaine, en l’intervalle d’un jour.
Anatra R.
Figurant parmi la délégation présidentielle qui s’est rendue à Fianarantsoa dans le cadre de la mission de lutte contre le coronavirus, le ministre de l’Economie et des Finances Richard Randriamandrato a profité de l’occasion pour faire un tour d’horizon sur le fonctionnement des Directions et services régionaux auprès du ministère de l’Economie et des Finances (MEF) dans la Région de Haute-Matsiatra. Le ministre a notamment évoqué le projet de construction d’un bâtiment administratif unique qui centralisera toutes les Directions et services régionaux du MEF comme l’Impôt, la Douane, les Finances, l’Economie, l’Institut national de la statistique (INSTAT). Cette centralisation aura comme principal objectif de mieux servir les usagers des services publics du MEF. Concernant la lutte contre le Covid-19 qui a été d’ailleurs le principal objet de la descente présidentielle à Fianarantsoa, le ministre a indiqué que « le pays fait face à une véritable guerre qui implique un changement des priorités ». Et d’ajouter que « cette guerre entraîne une urgence sociale et sanitaire qui oblige le Gouvernement à concentrer ses efforts sur les priorités sociales comme la santé, l’éducation, les femmes et les enfants ».
Ce changement des priorités, consécutifs aux urgences imposées par la crise sanitaire figureront dans la Loi de finances rectificative (LFR) qui est actuellement en cours de préparation. La réalisation du Plan Emergence Madagascar (PEM), conformément aux directives du Président de la République Andry Rajoelina, sera également mise en exergue dans cette LFR 2020. Au cours de ses visites, le Ministre était accompagné du Gouverneur de la Région de Haute-Matsiatra et du directeur général des Finances et des Affaires générales auprès du MEF.
Recueillis par Solange Heriniaina
Un des membres du comité mis en place par la fédération malagasy de football (FMF) pour évaluer les dossiers des soumissionnaires à l’appel d’offres pour l’équipementier des Barea, Justin Randriatsoaray vient de déposer sa démission. Après la levée de boucliers des supporteurs ainsi que les principaux acteurs de la sélection nationale, il a accepté de répondre à nos questions. Interview.
Ce jour, les élèves préparant les examens officiels pour obtenir le Certificat d'études primaires élémentaires (CEPE), le Brevet d'études du premier cycle (BEPC) et le diplôme du Baccalauréat retournent sur les bancs de l'école. Pour prévenir la propagation du Covid-19 et en suivant la note publiée par le ministère de l'Education nationale et de l'Enseignement technique et professionnel (MENETP) sur la mise en place des dispositifs sanitaires, chaque école de Niveau I, II et III a pris des mesures spécifiques requérant une réorganisation pédagogique et logistique. Durant les deux premiers jours de cette semaine, trois grandes écoles à Antananarivo ont agi avec des manières les plus simples, en se servant des moyens à bord afin d'accueillir leurs élèves dans de bonnes conditions.
Si les affaires de kidnapping ont observé un bémol ces derniers temps dans la Capitale, elles connaissent un rebondissement récent. Mercredi dernier, les fins limiers de la Brigade criminelle (BC) ont interpellé un certain Riri à Tanjombato. Hier, il était déféré au Parquet, puis finalement placé sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy. L’homme a pris part à l’enlèvement d’un citoyen indo-pakistanais en décembre 2019 dans la ville.