Célébration dans la joie ou la modestie, selon les moyens de chaque ménage. Le 59e anniversaire de l'Indépendance de Madagascar a été une occasion, pour la majorité des malagasy, de faire la fête. Certains ont alloué un budget spécial, allant jusqu'à 200 000 ariary, pour l'achat de jouets, lampions et repas. D'autres ont laissé de côté les « dépenses excessives » et se sont focalisés sur les réjouissances. « Nous avons concocté un modeste repas, comme celui de dimanche, avec du riz et de la viande avec achards et de la salade de fruits au dessert.
La fête de l'indépendance est avant tout la Fête de l'Armée. Le retour de Madagasikara à l'indépendance coïncide avec la création de l'Armée malagasy. A la veille de la date historique du 26 juin 1960, jour où le pays recouvre de nouveau sa souveraineté, l'Armée malagasy vit le jour. Intimement liée à la naissance de l'Etat malagasy, l'Armée est le symbole de la souveraineté et de la fierté nationale. On ne peut pas concevoir une République sans une Armée. Par ricochet, une fête nationale sans un défilé militaire est cocasse. En tout cas, il s'agit d'une tradition universellement pratiquée.
Récemment, le ministère de la Communication et de la Culture a instauré des rénovations à la « Televiziona Malagasy » TVM, depuis les moyens techniques jusqu'aux ressources humaines, en passant par l'habillage des studios. Et pourtant, l'image de la chaîne nationale est de nouveau remise en question lors de la fête de l'Indépendance, notamment durant les retransmissions en direct. « Je n'ai jamais suivi une retransmission en direct aussi ridicule que celle du défilé militaire au stade de Mahamasina. Les commentateurs parlent pour ne rien dire.
26 juin 1960 - 26 juin 2019. Madagascar célébrait hier le cinquante-neuvième anniversaire du retour de son indépendance et celui de l'Armée malagasy. Une fête marquée notamment par le traditionnel défilé militaire tenu au Stade municipal de Mahamasina. D'une ampleur sans pareille depuis plusieurs éditions, cette parade marque le renouveau de l'armée de l'air en particulier et de l'Armée malagasy en général. Dès le milieu de la matinée, de milliers de spectateurs munis de drapeaux ont envahi les gradins du stade pour cet événement. Si traditionnellement, le défilé se tient en première partie de journée, cette fois-ci, il s'est tenu en début d'après-midi. Débutant comme prévu à quatorze heures pétantes, la parade a duré deux heures, chronomètres en main.
« Aujourd'hui le Rwanda est l'un des pays à avoir réussi à devenir un pays émergent sur le Continent africain. La clé de cette réussite réside dans la stratégie du Président Paul Kagamé qui est devenue une référence en matière de plan de développement. En 25 ans, le Rwanda a connu une transformation économique révolutionnaire. ». Ces paroles du Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, à l'attention de Paul Kagamé, ont marqué la conférence de presse conjointe entre les deux Chefs d'Etat, hier dans la soirée, au Palais d'Etat d'Iavoloha.
Supprimer ou réduire l’utilisation des billets. Lors du dernier Conseil des ministres, le Président de la République, Andry Nirina Rajoelina a insisté sur l’inclusion financière de toute la population malagasy. Pour lui, l’accès aux divers services financiers présents sur le territoire malagasy, surtout en zones rurales, permettra un bien meilleur développement de notre économie. C’est dans cet esprit que le ministère de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures (MEEH) et la Paositra Malagasy, à travers le ministère des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique, ont signé un accord de partenariat, hier à Ampandrianomby en vue de faciliter l’accès des fonctionnaires du ministère au service « Paositra Money ». « Cette initiative vient surtout répondre à la demande du Président de la République sur la mise en place d’un service financier accessible à toutes les catégories de personnes. Avec ce service, nous pensons dématérialiser tous les modes de paiement au sein du ministère mais aussi des différents organismes rattachés. D’ici le début de l’année prochaine, nous espérons que tous les paiements au sein du ministère se feront par monnaie électronique », s’est enthousiasmé Vonjy Andriamanga, ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures, durant son discours. En tout cas, le premier usage des services de la « Paositra Money » se fera à l’occasion de la distribution des « solom-pen’akoho » pour accompagner les collaborateurs du ministère dans la célébration de la fête de l’indépendance. 8 000 employés du MEEH répartis sur tout le territoire pourront bénéficier de ces services. « Cette initiative du MEEH est un bel exemple. Comme cela, les gens peuvent s’initier petit à petit à ce nouveau service révolutionnaire. Nous voulons que toute la population malagasy puisse user du mode de paiement dématérialisé dans la vie quotidienne pour ses différents achats et réduire ainsi la production de billets, laquelle génère de grosses dépenses pour la Banque centrale de Madagascar. Au fur et à mesure, nous étendrons ce genre de relations pour que la "Paositra Money" soit vulgarisée sur tout le territoire » a soutenu Christian Ramarolahy, ministère des Postes, des Télécommunication et du Développement numérique.
L’image de cet individu gisant inerte et torse nu sur le sol, a énormément effrayé les utilisateurs des réseaux sociaux. Cet homme venait d’être frappé en plein corps par au moins une balle des assaillants. Ce drame est survenu vers la fin de la matinée dans le quartier d’Ankasina- 67ha, hier. La victime, un homme de 37 ans, a alors payé de sa vie de cette violence gratuite de bandits survenue sous les yeux de plusieurs témoins horrifiés.
Les agresseurs, au nombre de deux, selon la Police, sont venus à pied jusqu’à l’endroit. Quant au trentenaire, il était arrivé à bord d’une moto. Le temps pour lui de casser la croûte dans une gargote du coin et toute sa vie a soudainement basculé. Car à peine le malheureux eut-il pointé son nez hors de ce snack que les bandits lui ont aussitôt expédié cette balle. Le projectile aurait atteint le trentenaire au niveau du torse. « Bien qu’il fut touché dans un point vital, l’homme n’a pourtant pas succombé sur le coup. En revanche, il a rendu l’âme quelques moments après son évacuation d’urgence dans un centre de soins de la ville, sa plaie ne lui laissant aucune chance de survivre », commente encore cette source policière. De leur côté, une fois que les deux larrons aient commis leur sale coup, ils s’étaient rapidement enfuis, et pas les mains vides. Ils ont emporté une sacoche que la victime avait transportée sur elle, ainsi que sa moto dont on ne connaît encore ni le modèle, ni la marque, la police n’ayant fourni aucun autre complément d’information là-dessus. « Dès qu’ils ont aperçu que la victime était à terre, les agresseurs s’étaient rapidement emparés de la clé qu’elle a tenté de garder encore dans sa main avant d’enfourcher sans hésiter la moto », ajoute encore l’information.
850 bénéficiaires. Ces 550 personnes âgées et 300 enfants, issus de 3 Fokontany à savoir Anatihazo Isotry, Andranomanalina et 67Ha Nord-ouest ont été conviés à une cérémonie en leur honneur, hier à l’Ecole primaire publique (EPP) d’Anatihazo Isotry. Au programme de cette festivité organisée par l’association
Fitia, dans le cadre de la fête nationale, diverses animations et jeux pour les grands et petits, avant la distribution de dons. Les personnes âgées ont été dotées de couvertures et de parapluies, tandis que les petits ont reçu des lampions et friandises. Un repas chaud a ensuite été distribué à chacun de ces invités, préparé spécialement par l’équipe de l’association Fitia, fondée et présidée par la Première dame, Mialy Rajoelina. « C’est la première fois qu’une telle festivité a été organisée pour nous, à la veille de la fête de l’indépendance. Nous souhaitons vivement que cela se poursuive. Aussi, nous appelons tout un chacun à exprimer de l’amour et de la solidarité, garants de développement de notre pays », s’est manifestée la porte-parole des personnes âgées. Pour sa part, la Première dame a confirmé le partage de la joie, de l’amour et de la reconnaissance pour les aînés, et de la gaieté pour les petits en ce mois de l’enfance.
De rebondissement en rebondissement, l’affaire d’un ancien député de Mahabo retient toujours l’attention. Des bruits persistants ont couru ces derniers jours sur une éventuelle évasion des détenus à la maison centrale d’Andabatoara Morondava. Les rumeurs se sont amplifiées après l’annulation d’une liberté provisoire dont le politicien aurait bénéficié la semaine passée. Selon la source, les autorités judiciaires locales ont entrepris de vérifier l’information sur une éventuelle sortie journalière que bénéficie l’ancien député. La surveillance est ainsi renforcée pour prévenir toute éventuelle complication. Au tribunal de Première instance de Morondava, des piles de dossiers attendent toujours l’ex-élu, qui a encore gagné les dernières législatives, selon le résultat provisoire proclamé récemment.
Transfert à Tsiafahy
La semaine dernière, il devait se présenter devant les enquêteurs pour une autre grave accusation retenue contre lui. Mais il manquait aux appels par deux fois. Le motif évoqué pour justifier son absence serait la dégradation de sa santé à la suite de son incarcération. Le politicien en question fait littéralement peur à la population locale. « Nous serons en grand danger si jamais il peut s’extirper de la prison, d’une manière ou d’une autre », a confié une connaissance de longue date résidant à Morondava. Certains responsables, notamment ceux impliqués dans son arrestation et sa détention provisoire dont les journalistes qui ont médiatisé l’information, seraient aussi dans la même situation outre les simples habitants. « Les gens de là-bas le haïssent tellement qu’ils exigent son transfert à la maison de force de Tsiafahy », a rapporté une collègue qui venait de rentrer d’une mission à Morondava où une équipe venue d’Antananarivo a organisé la semaine dernière une session de formation en journalisme d’investigation. « Je me rappelle bien la fois où le président (ndlr : Andry Rajoelina) était de passage dans cette ville. Les gens en profitaient pour lui demander de jeter en prison cet ex-député qui semble intouchable», a-t-elle ajouté.