Ces dernières semaines, on assiste à une recrudescence sans précédent de l’insécurité à Ambatondrazaka. Cambriolage, attaques à main armée, extorsions avec menaces en tout genre proférées par téléphone, etc. La liste n’est pas exhaustive. La situation est si explosive que même les autorités locales sont désemparées.
Deux suspects exécutés en recevant des balles dans leur crâne et visage, et deux policiers blessés ! C’est le bilan de ces scènes violentes en relation avec une action du Service anti-gang de la Police (SAG), hier matin. Cette action meurtrière des Forces de l’ordre, est survenue respectivement à Antsahamanitra et à Ampefiloha, hier vers 9h du matin. A un intervalle de quelques minutes seulement, elles ont eu un échange de tirs avec les 6 présumés membres d’une bande armée. Ces derniers ont répliqué aux tirs, une situation qui a été finalement fatale pour deux d’entre eux.
100 établissements membres. Le programme EDUCMAD, focalisé sur le soutien à l'enseignement scientifique, met à la disposition de ces établissements des ressources éducatives numériques (REN) et des équipements informatiques. 25 000 collégiens et plus de 55700 lycéens en classe de seconde, première et terminale ont accès à la médiathèque numérique dudit programme, priorisant les matières scientifiques à savoir les Mathématiques, la Physique-chimie et les Sciences de la vie et de la terre (SVT).
En tant que présidente de l'Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, magistrate et députée d'Ambatofinandrahana, pour un second mandat de son état, mit le point sur le « i » dès l'entame de la mandature des nouveaux élus à Tsimbazaza. Face aux comportements qui frisent l'indélicatesse de certains élu(e)s et qui défrayent la chronique, Mme Razanamahasoa tient à préciser qu'un député en tant que représentant(e) du peuple a été élu pour servir les intérêts du « vahoaka » qu'il est censée représenter et non se faire servir comme un prince.
Plus qu’une semaine. Vendredi prochain, tous les fonctionnaires, sans exception, devront intégrer le logiciel dénommé AUGURE (« Application unique pour la gestion uniforme des ressources humaines de l’Etat »), la nouvelle application unique de gestion du personnel de l’Etat. En tout cas, jusque-là, la mise en œuvre de ce nouveau logiciel au sein des différents ministères et institutions publiques a permis de mettre en lumière la situation de tous les employés de l’administration publique.
Cela fait bientôt une semaine que le Chef de l'Etat en exercice, Andry Nirina Rajoelina, a fait l'objet d'une agression particulièrement virulente et totalement débridée sur internet, de la part du nommé Fleury Rakotomalala, un candidat contrarié à l'élection présidentielle de 2013. Malgré cette attaque en règle contre la plus haute Institution de la République, aucune réaction des autorités en place n'a été observée jusqu'ici. L'opinion publique commence sérieusement à se poser des questions sur cette attitude pour le moins permissive, comme le témoignent les titres de la presse de ces derniers jours.
Priorité à la paix et la sécurité. Un des points importants parmi les 13 « Velirano » du Président Andry Rajoelina qu’il a faits devant le peuple malagasy. Ainsi, dans le cadre de la concrétisation de ces engagements, l’Etat améliore les mesures de renforcement de lutte contre les dahalo et le fléau de l’insécurité en général dans toutes les zones rouges au niveau des régions de la Grande île. C’est justement dans cette optique qu’une délégation dirigée par le Président de la République a effectué une descente dans deux localités de la Région Betsiboka à savoir Tsaratanàna et Maevatanàna. Ces deux endroits sont actuellement considérés comme des zones rouges en matière d’insécurité. Le ministre de la Défense nationale, le Général Rakotonirina Léon Jean Richard, faisait également partie de la délégation.
Pour l’année universitaire 2019-2020, 40 nouveaux étudiants malagasy représentant les six provinces et respectant le genre vont poursuivre leurs cursus universitaires dans 29 universités chinoises. Ayant décroché la bourse d’études octroyée par le Gouvernement chinois, ces talentueux vont se répartir dans les filières aéronautique, génie civil, ingénierie minière, informatique, finance, gestion, diplomatie et traduction. Et ils vont y passer trois ans d’études au minimum. La sélection a été passée par deux étapes. « Une commission interministérielle a été chargée de traiter tous les dossiers déposés. Et c’est au Gouvernement chinois de les valider après par la suite» explique Raharimanana Marie, secrétaire permanent la Commission nationale des bourses extérieures (CONABEX). D’après ses propos, des critères de sélection ont été imposés pour avoir cette liste finale des boursiers malagasy. La sélection s’est notamment portée sur les compétences des étudiants à savoir la maitrise parfaite de la langue anglaise justifiée par un certificat. A cela s’ajoute l’obtention des diplômes de Licence et Master pour les candidats postulant en doctorat. Selon toujours ce secrétaire permanent du CONABEX, 400 à 600 demandes de bourse à l’étranger sont traitées auprès de cette institution sous la tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESUPRES).
Surpris par le parcours de sa propre équipe. A la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 en Egypte, les Barea atteignaient les quarts de finale à la grande surprise de tous, y compris leur entraîneur.
« Dès notre premier regroupement, on s’est fixé comme objectif de terminer du moins à la 3eplace de notre groupe. Vu la qualité des adversaires notamment la Guinée et le Nigéria, c’est déjà pour nous un défi relevé d’avoir cette place qualificative au cas où… » a révélé Nicolas Dupuis qui a fait face pour la première fois avec les journalistes malagasy hier. Visiblement ému en remémorant les 7 semaines intenses qu’il a vécues avec les joueurs et le staff technique, Nicolas Dupuis est allé dans les confidences les plus intimes des Barea. « En abordant le premier match de la CAN, et même avant, tout le monde était tétanisé. La peur de perdre cette rencontre inaugurale et même de subir une sérieuse raclée se lisait sur le visage de la délégation sportive. Cette situation s’est vérifiée sur terrain durant les 45 premières minutes. A la pause, c’est avec un sourire forcé que j’ai dit aux joueurs que voilà nous sommes entrés dans la compétition, maintenant il faut jouer. Je ne sais pas si ces mots ont réussi à donner confiance aux joueurs mais en cinq minutes nous avons pu renverser la vapeur en égalisant et menant ensuite au score avant cette égalisation des Guinéens. N’empêche, un résultat nul à une première participation à la CAN a satisfait tout le monde » , narre le coach des Barea. Vient ensuite le match contre le Burundi qui était loin d’être facile, continue-t-il, mais dont l’issue nous a permis de gagner nos trois premiers points de la victoire, synonyme d’une 3e place quoiqu’il advienne après. Ce qui veut tout simplement dire que l’objectif qu’on s’est fixé est atteint.Nicolas Dupuis a ensuite fait une révélation, que l’équipe n’a jamais visionné les rencontres du Nigéria, avant ou pendant la compétition.