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Après leur sacre au championnat de Madagascar au mois de décembre de l’année dernière, les militaires du COSFA (Club Omnisport des Forces Armées) ont reçu une belle leçon de rugby samedi dernier de la part de la CNapS. En effet, une rencontre s’est tenue au stade de Mahamasina avant les demi-finales du Championnat de Madagascar de l’Elite régionale. Ce n’est sûrement pas la plus lourde défaite des militaires mais c’était humiliant pour une équipe qui vient de remporter le titre national. Lors d’un match de défi opposant le COSFA à la CNaPS Sport Rugby - qui vient de monter en division Elite 1 – le premier a essuyé un échec,  30-21 au score final. Ce match entre dans la préparation de l’équipe en vue du Top 6 Océan Indien qui débutera en mois de mars. Les Caissiers n’avaient pas à rougir devant l’équipe championne de Madagascar et ont accepté de relever le défi.  “ Entre nous, l'ambiance ne s'effritera pas, on restera solidaire. Il faut qu'on se serre les coudes pour affronter le Top 6 Océan Indien. Nos voisins vont venir chez nous pour nous taper, comme tout le monde ”, a annoncé Mboazafy Noé dit Razily, entraîneur du COSFA, après le match. 

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Kraoma - Le nouveau DG prend fonction

Le nouveau directeur Général de la société nationale malgache de production de chromite ou Kraomita Malagasy (KRAOMA) a pris officiellement ses quartiers hier.  Nommé par le Conseil d’Administration de la KRAOMA, Rakotomanantsoa Nirina a procédé hier à la passation de service avec son  prédécesseur, Jaobarison Randrianarivony, conseiller spécial de l’ancien Président de la République Hery Rajaonarimampianina, au cours d’une cérémonie sobre et fraternelle à Ampefiloha. L’homme nommé à la tête de KRAOMA est loin d’être un inconnu. Ancien membre du Conseil supérieur de la Magistrature, Rakotomanantsoa Nirina était un ancien conseiller du Premier ministre Christian Ntsay. DG de MDC Alliance Group et tête pensante au sein de l’Initiative pour l’Emergence de Madagascar (IEM), il était même fortement pressenti pour occuper un fauteuil ministériel dans l’actuel Gouvernement Ntsay. Au cours de la passation, si le promu n’a pas manqué de remercier sa hiérarchie, et plus spécifiquement le Président de la République, il n’a pas moins évoqué les défis à relever. Au cours d’une interview donnée à la station de radio et de télévision privée VIVA, le nouveau directeur général de KRAOMA a affirmé que le renouvellement du système de gestion au sein de cette société d’Etat est le plus important.

Appel est lancé à l’endroit de la ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, LantosoaRakotomalala, pour qu’elle suive de très près cette affaire brûlante entre la SIRAMA par le biais de ses employés et la Société Agricole et Sucrière de Madagascar (SASM) et de prendre une décision. En effet, cette situation risque de nuire à l’image de Madagascar et ce, à l’aube d’une ère nouvelle où les investisseurs privés, nationaux qu’internationaux  sont fortement sollicités pour créer des emplois directs ou indirects. L’unité sucrière de la SIRAMA à Nosy Be et Brickaville a été cédée par l’Etat à travers un appel à manifestation d’intérêt à la société Vidzar. La meilleure offre sur les trois reçues en 2011, Vidzar  a été notifiée en 2015 de son statut d’adjudicatrice du marché. Une société dénommée Société Agricole et Sucrière de Madagascar (SASM) a été créée par la suite avec comme répartition de l’actionnariat : 70% pour Vidzar et 30% pour la SIRAMA. Cette cession de la SIRAMA a été dictée afin de relancer la filière plombée par l’arrêt des usines de Nosy Be et Brickaville respectivement en 2006 et 2007. Les missions assignées par l’Etat à la SASM sont entre autres la réhabilitation des sites et la relance de la filière. Parmi les fleurons de l’industrie Malagasy, la SIRAMA, regroupant les unités sucrières réparties dans la Grande île, par la force des choses a perdu au fil du temps cette notoriété. Afin de lui donner un second souffle, la privatisation semble ainsi incontournable. D’où l’entrée en lice des opérateurs privés nationaux et étrangers à l’instar des chinois à Ambilobe. Mais contrairement à cette unité d’Ambilobe, encore opérationnelle lors de sa reprise par les chinois, celle de Nosy Be et de Brickaville ne l’étaient plus.

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Le Sommet de l’espoir

Le 32e  Sommet de l’Union Africaine d’Addis-Abeba, du 10 au 11février, venait de fermer ses portes. Le général Al Sissi, le Président d’Egypte, prend les rênes de l’UA pour les douze mois à venir. Le Président du Rwanda, Paul Kagamé, lui a transmis le « marteau ». Le rendez-vous des sommités, dans la capitale éthiopienne, des Etats souverains d’Afrique fut une opportunité, à ne jamais manquer, pour faire valoir les intérêts supérieurs des peuples africains.  Pour sa première sortie sur le plan international, le nouveau Président malagasy récolte des succès diplomatiques et économiques qui dépassent les espoirs. Rajoelina réussit à réintégrer solennellement la Grande île dans le concert des Nations souveraines du Continent noir. A noter que Madagascar fit partie des pays fondateurs de l’Organisation de la Communauté Africaine et Malgache (OCAM),  au début des années 60, devenue Organisation de l’Unité Africaine (OUA) pour aboutir, enfin, à l’Union Africaine (UA). Feu Philibert Tsiranana, premier Président de la République Malgache, en fut l’un des Pères fondateurs. En marge de ce Sommet, le leader de la Révolution Orange, Rajoelina Andry Nirina, élu Président de la  République a saisi toutes les occasions pour pouvoir, à terme, relever les défis de l’IEM. Des audiences et des contacts fructueux furent au rendez-vous. Rajoelina rencontra son homologue éthiopienne, Sahle-Work Zewde, pour discuter le cas d’« Ethiopian Airlines », un géant de l’aéronautique africain, qui recommençait à desservir Ivato vers des destinations africaines et européennes.

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La une du 19 février 2019

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Tsiroanomandidy - Evasion de 10 prisonniers

Une situation préoccupante liée à une évasion massive de détenus frappe actuellement la localité de Tsiroanomandidy. Les faits remontent samedi après-midi, précisément vers 16h à l’issue d’un culte où 10 détenus de cette prison ont réussi à s’évader. Les responsables n’ont pas attendu longtemps pour rechercher les fugitifs. Ainsi, deux d’entre eux ont été sitôt repris, en l’occurrence Rémi Randriamanatena et Tolojanahary Mamitiana Angelo. Pour revenir brièvement dans les circonstances de ces évasions, un culte religieux s’est tenu à l’intérieur de la maison centrale de Tsiroanomandidy. Lors de la sortie des responsables du culte, les 10 prisonniers ont profité de l’occasion pour forcer le portail et disparaître dans la nature. La Brigade de gendarmerie de Tsiroanomandidy a été avisée et s’est lancée à la poursuite et au ratissage. Il s’agit donc d’un cas d’évasion assez massive de détenus enregistré en ce début d’année dans le pays.

Les trafiquants continuent de défier les autorités ! Dans l’après-midi de samedi dernier, lors du traitement du vol ET852 d’Ethiopian Airlines à destination de Beijing via Addis-Abeba, une valise contenant des ressources naturelles a été découverte par les agents de la douane. Effectivement, grâce à des renseignements émanant d’un agent de l’environnement, le contrôle des bagages en amont a permis de distinguer quinze insectes dont des milles pattes et autres, mais aussi un caméléon et un lézard.  « Des sources nous ont déjà averti depuis quelques temps sur l’identité des trafiquants. De ce fait, pour un vol à 14h30, l’enregistrement se fait habituellement vers midi et demi, nous les avons donc attendus. Après une heure, les voyageurs ont commencé à se succéder. Nous avons décidé de rejoindre les douaniers pour demander si les personnes ont déjà passé le contrôle. Ils ont répondu oui. Alors, nous sommes allés en salle de bagages pour fouiller leurs bagages. Et c’est là que nous avons tout découvert » explique l’agent environnemental en question.

Les autorités communales d’Antanetibe Mahazaza, Ambohidratrimo, sont fermes. Des mesures seront prises contre toute inaction face à l’attaque de la chenille légionnaire d’automne (CLA). Elles consistent en la destruction non négociable des cultures touchées mais non traitées, pour une raison ou une autre, par les propriétaires. Les dispositions visent à maîtriser la population de ce ravageur qui cause d’importants dégâts dans les plantations.
Située à moins d’une cinquantaine de kilomètres à l’ouest d’Antananarivo, la Commune rurale est réputée être la capitale des œufs de Madagascar. En moyenne, 200 000  à 300 000 œufs par jour sortent de la localité. La piste longue de 9 km reliant le chef-lieu à la RN4 au niveau de Mahitsy est ainsi baptisée « La route des œufs » dont le chantier de bitumage par le soin des Chinois était officiellement lancé l’an passé.

Se méfier de l’eau qui dort. Le silence des employés de la Commune urbaine d’Antsirabe ne signifie en aucun cas la résignation. Vendredi, ils sont sortis de leur silence face à ce qu’ils qualifient de l’indifférence du maire de la Commune urbaine de la ville d’Eau en décrétant la grève générale. La raison de ce débrayage vient du non-paiement de leurs salaires et ce depuis plus de 10 mois. Ils sont 400 employés à décider de passer à l’acte face au refus du maire actuel de payer leur dû. « Pour l’instant on reste devant les bureaux de la mairie en se contentant d’un sit-in et de la pose des banderoles. Si rien ne bouge, on pourrait sortir de l’enceinte et manifester dans les rues de la ville d’Antsirabe », note un représentant des employés grévistes. Et lui d’ajouter que l’unique raison de cette grève est le non-paiement des salaires. « Il n’y a pas d’autres raisons, dès que les négociations vont dans ce sens, nous reprendrons tout de suite notre travail. Mais jusqu’à maintenant, le maire fait la sourde oreille » renchérit un autre gréviste, décidé à durcir le ton au cas où.
La riposte du maire Razanakolona Paul ne s’est fait pas attendre. Par le biais d’une conférence de presse tenue à Antsirabe le jour du début de la grève des employés, le magistrat de la ville a donné sa version.

Musclées, spectaculaires ou encore humiliantes. Tels ont été les qualificatifs utilisés par certains observateurs après les arrestations de la semaine dernière des deux opérateurs économiques Mbola Rajaonah et Eddy Maminirina dit Eddy  « bois de rose ».  Le déroulé des deux arrestations était, à quelques détails près, similaire. Les deux hommes avaient été arrêtés par deux escouades différentes des forces de police malagasy, respectivement mercredi à son bureau à Antsahabe et mardi non loin de son domicile à La City Ivandry. Filmées puis diffusées sur les réseaux sociaux, ces interpellations n’ont pas laissé indifférent.  Beaucoup ont applaudi. D’autres  ont été choqués des conditions dans lesquelles les arrestations ont été menées. Cette dernière catégorie de personne subodore des règlements de comptes politiques.  Ils n’ont pas tort, mais ils n’ont pas raison non plus, a indiqué un membre des Forces de l’ordre ayant été au cœur de l’action durant l’une de ces arrestations. Notre interlocuteur justifie toutefois les actions des forces de police et précise d’emblée que les individus interpellés ne sont pas de simples quidams. Et de rappeler ainsi que Mbola Rajaonah tout comme Eddy Maminirina ont des gardes du corps armés. Raison du déploiement de matériels des Forces de l’ordre chargées de l’arrestation. 

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Editorial

  • Agir ensemble !
    Dans le cadre des préparatifs du Sommet de la Commission de l’océan Indien (COI) prévu les 24 et 25 avril derniers, la conférence ministérielle des pays membres ont jeté les bases du pourtour des actions à entreprendre au sein de l’espace indianocéanique. Les membres de Gouvernement de chaque Etat ont tracé au mois de mars les fondamentaux sous la forme d’engagements à soumettre aux Chefs d’Etat pour le Vème Sommet de ce mois d’avril passé à Anosy Antananarivo, Madagasikara.

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