Opportunité. L’île de Sainte-Marie a une fois de plus brillé sous le feu des projecteurs lors du grand « Carnaval des baleines ». Cet événement annuel, organisé sous le thème « La beauté de Sainte-Marie », a non seulement mis en avant les paysages idylliques de cette île située au large de la côte Est de Madagascar, mais a aussi été un puissant levier pour promouvoir son immense potentiel touristique. Le ministère du Tourisme et de l’Artisanat, en collaboration avec divers acteurs locaux et internationaux, s’est investi activement dans la valorisation de Sainte-Marie à travers ce carnaval, attirant des visiteurs venus non seulement de la Région, mais également de l’étranger.
Erick Manana se distingue comme l'un des artistes malagasy les plus engagés sur la scène européenne. Depuis le début de l'année, il enchaîne des performances remarquables, que ce soit en solo ou en duo avec sa femme. Avec une belle attention, il n'a pas oublié de retourner dans son pays natal pour offrir un moment privilégié à son public.
C’est ainsi confirmé. Le chanteur et son épouse Jenny ont posé leurs valises dans la Capitale, jeudi dernier. Sous l’organisation de Miritsoka Production, le couple est de passage à Madagascar pour célébrer les 15 ans de collaboration musicale, en proposant un concert sur la grande scène du Palais des Sports, Mahamasina, ce dimanche à partir de 15h. Il est rare de voir Erick Manana au pays, et ses apparitions scéniques sont toujours très attendues par ses admirateurs, l'artiste n’apparaissant en public qu'une ou deux fois par an.
Géographiquement, la Cité qui porte le même nom est située au cœur même du quartier d'Ampefiloha. Créée en 1964, donc sous la Première République, et formée de logements sociaux contruits par la SEIMad, la Cité Ampefiloha proprement dite s'étend sur une superficie de 46ha. Elle est délimitée au Sud par les ministères ainsi que l'Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA), à l'Ouest par le Complexe Scolaire, au Nord par le quartier d'Ambalavao Isotry, enfin à l'Est par ceux d'Ampatsakana et d'Isoraka.
Le Président malgache Andry Rajoelina a atterri à l'aéroport Robert Gabriel Mugabe de Harare, Zimbabwe, hier dans l’après-midi. Il va participer au 44e sommet des Chefs d'État et de Gouvernement de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC). Accueilli avec les honneurs militaires par le ministre zimbabwéen des Mines, Soda Zhemu, cette visite officielle marque un tournant décisif pour Madagascar au sein de cette organisation régionale.
Le retard de la nomination du nouveau Gouvernement est source de supputations et de fantasmes inimaginables. Le juriste Herilaza Imbiki, ancien ministre de la Justice et actuellement député de Madagascar élu à Sainte-Marie, apporte des précisions nécessaires à la notion d’intérim qui tend à perdurer aujourd’hui au pays.
Rappel : le dernier Gouvernement a démissionné à la suite de la proclamation officielle du résultat des législatives du 29 mai. La mise en place de son successeur tarde à venir. « A lire la Constitution de la République, celle-ci est muette sur le principe de fonctionnement d’un gouvernement démissionnaire. La Constitution et la loi malagasy ne déterminent pas non plus ce que c’est l’expédition des affaires courantes », dit le juriste-parlementaire.
Dès lors que le Gouvernement a donné le top, les états-majors politiques, toutes mouvances confondues, affûtent les armes. Des proches du pouvoir et des membres de l’Opposition, on s’apprête à se lancer dans l’ordre de bataille. La date tant attendue est maintenant fixée, il va falloir mettre en œuvre toutes les stratégies pour gagner sans faute le pari.
Le Gouvernement entérine la date du 11 décembre proposée par la CENI pour le scrutin des communales et les municipales. La HCC a déjà donné son feu vert pour que le pays aille aux urnes malgré qu’on soit en pleine période de pluie. En fait, la validation des juges constitutionnels est formellement requise sinon on enfreint la loi. D’après la Loi organique n° 2018 – 008 dans l’Art 52 : « Le scrutin doit se tenir durant la saison sèche de l’année, entre le 31 mai et le 30 novembre, sauf en cas de force majeure sur la saisine de la juridiction compétente par la Commission électorale nationale indépendante ».
Ce sera un énorme et compliqué défi et pour le Gouvernement et pour la CENI. Il faut prier que des intempéries (cyclone, dépression tropicale ou autres) provoquant de grosses pluies ne viennent gâcher l’élection. En tout cas, c’est un gros risque à affronter, à prendre en considération ! Il sera question de maîtriser toutes les mesures d’anticipation, preuve de la capacité de tous les responsables concernés.
Les élections communales et municipales autrement appelées élections générales portent toujours en elles le caractère crucial sur l’échiquier politique du pays du fait que, primo, elles incarnent le poids politique que représente une formation politique ou un groupement de formations politiques dans le contexte national en supposant évidemment que le vote se passait dans les conditions normales selon les principes de base de la démocratie. Une élection sujette à critiques ou plombée de doutes fausse les analyses. Heureusement qu’une telle éventualité n’a jamais eu lieu à Madagasikara mises à part les élucubrations sinon les fantasmes de certains losers. En tout cas, au cas où la formation politique proche du pouvoir essuie un échec voire mise en minorité à l’échelle nationale cela représente un couac pour le régime en place. Tandis que si les partis d’Opposition raflent la majorité des sièges (maires ou conseillers municipaux) sur le plan national, c’est un grand risque pour les tenants du pouvoir. Deuxio, les enjeux pour la conquête des grands centres urbains, les six chefs-lieux de Province se trouvent au centre des convoitises. La mairie d’Antananarivo-Ville de par sa situation stratégique étant la Capitale de Madagasikara suscite des intérêts non négligeables. Des ténors de l’Opposition lorgnent l’Hôtel de ville d’Analakely. L’histoire récente du pays rappelle qu’être maire d’Antananarivo offrirait une forte chance de pouvoir faire un saut ou une enjambée vers Iavoloha. Le phénomène s’était déjà produit et était vérifié à deux reprises. Et on craint quelque part qu’il y ait une troisième opportunité. L’adage « jamais deux sans trois » tient toujours !
Ceci étant, personne ne veut nullement bâcler cette échéance du 11 décembre. Surtout du côté du régime en place, on ne plaisante point, on ne minimise pas non plus. Il est hors de question pour Iavoloha de laisser la Capitale entre les mains des cadors de l’Opposition ou autre.
Ndrianaivo
Ainsi se résume le Plan de développement régional (PRD) d’Atsinanana pour la période 2024-2029. Ce document de planification qui a fait l’objet de validation officielle au cours d’un atelier qui s’est tenu à Toamasina du 6 au 8 août dernier bénéficie de l’adhésion commune de tous les partenaires techniques et financiers avec les agences onusiennes en tête.
Les projets et programmes identifiés dans cet outil de travail important pour le développement régional seront réalisés selon l’esprit du triple « co » ou co-construction, co-financement et co-mise en œuvre. Le concept dénote l’élan collectif pour les objectifs communs contre l’ennemi commun : la pauvreté. Toutes les initiatives envisagées vont dans ce sens au profit des populations des sept Districts constitutifs de la Région.
La conception du nouveau PRD, sinon sa mise à jour, a suivi une démarche inscrite dans le cadre du partenariat quadripartite entre la Région d’Atsinanana, la Région-sœur Normandie en France, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l’Institut international des droits de l’homme et de la paix (2IDHP).
Les grands axes du document sont en effet alignés sur les trois grands piliers de la Politique générale de l’Etat (PGE), qui a été récemment présentée devant le Parlement, et les dix-sept objectifs du développement durable (ODD). La mise en œuvre effective des projets et programmes contenus dans le document s’amorce dans un mois.
Lors de l’atelier de validation, tous les acteurs concernés ont reconfirmé leur détermination à adhérer pleinement au processus de développement local et régional. Ils se sentent impliqués et valorisés. Il en va ainsi de leur motivation. La preuve en est qu’ils ont été préalablement consultés contrairement à ce qui se passait auparavant.
« Cette consultation préalable des partenaires a constitué l’une des nouveautés introduites dans notre approche », devait souligner le gouverneur Richard Théodore Rafidison. La plupart du temps, les partenaires sont sollicités seulement après la conception et la présentation officielle du document de planification. Cette fois-ci, l’administration régionale d’Atsinanana est allée dans le sens inverse pour plus d’implication des acteurs.
Les bénéficiaires des initiatives ne sont pas non plus en reste. Les populations, leurs représentants et les élus locaux se sentent aussi honorés. En réalité, les propositions retenues ont en partie émané d’eux au travers des consultations à la base dans chacun des Districts visés. « La collecte de données nécessaires à la réactualisation du PRD a eu lieu en juillet », a dit le directeur des affaires financières Andry Rakotovao.
La première journée de l’atelier de validation qui s’est déroulé dans la capitale régionale la semaine passée a été consacrée aux discussions avec les partenaires. Les deux autres journées sont passées avec les acteurs par District. L’esprit du nouveau PRD de la Région d’Atsinanana reflète bien son slogan « Mandroso miaraka ho an’ny taranaka (Progresser ensemble pour les générations futures) ».
M.R.
Une nouvelle réjouissante. C'est ainsi que le Président de la République Andry Rajoelina commente la nouvelle. En interview devant la presse mercredi du côté d'Anosy, le chef de l'Etat annonce en effet que « Madagascar devrait intégrer la Troïka de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ». Et ce, lors du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la SADC qui va se tenir à Harare au Zimbabwe à partir de ce vendredi, et auquel une délégation malgache qu'il conduira va assister. L’intégration de la Grande île au sein de cette Troïka signifie que le pays va présider la SADC. Information que le Président Andry Rajoelina lui-même a confirmée. " Madagascar sera président de la SADC lors du prochain mandat de 2025", selon son annonce. Pour information, la Troïka de la SADC est un système de gestion qui comprend, le président en exercice, c’est-à-dire le pays actuellement en charge de la présidence, le président sortant, autrement dit le pays qui a précédemment exercé la présidence, ainsi que le président entrant, à savoir le pays qui assumera la prochaine présidence. Il appartient à cette entité de prendre les décisions à caractère urgent entre les sessions annuelles de la SADC. De mémoire, ce sera la première fois que Madagascar va intégrer la Troïka de la SADC et donc siéger à la tête de la SADC depuis la formation de cette organisation régionale.
Cette nouvelle arrive avec une autre. Madagascar va accueillir le prochain sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de cette organisation qui aura lieu en août 2025. Un sommet pour lequel le pays se prépare, a indiqué ce mercredi le chef de l’Etat. A écouter le Président de la République, Madagascar est déjà habitué à accueillir ce genre de sommet. Il prend l’exemple de l’expérience de l’accueil des Jeux des îles par la Grande île en août 2023. Le numéro Un malgache indique par ailleurs que Madagascar va accueillir de nombreux sommets et que de nombreux présidents vont se succéder à Madagascar dans le cadre de visites d'Etat. " Tout cela signifie et souligne la reconnaissance de la capacité du pays à jouer un rôle de leadership durant le premier mandat et marque un nouvel envol pour le second mandat ", commente le chef de l'Etat.
La Rédaction
L'affaire s'est produite le 7 août dernier à Ankadikely -Ilafy où l'on a signalé la subite disparition des radars de deux femmes, la mère et sa fille de Farafangana, collecteurs de produits locaux de leur état. En réalité, elles étaient tombées entre les mains de 4 bandits qui ont, non seulement volé leur marchandise, soit 6 tonnes de café, mais qui ont également abusé d'elles. Après l'arrestation des 4 larrons en cause le 10 août dernier à Ankadikely- Ilafy, ces derniers ont été déférés au Parquet, puis finalement placés sous mandat de dépôt à Tsiafahy, avant-hier soir même. Cette affaire a été en étroite relation avec celle concernant la saisie aux 67ha des 6 tonnes de café provenant de Farafangana, il y a une semaine de cela. Tout a démarré lorsque ces bandits ont annoncé sur Facebook leur intention d'acheter le café. Une fois que la propriétaire de la marchandise ait mordu à l'hameçon, les malfaiteurs lui ont donné rendez-vous, à la dame accompagnée de sa fille, à Ikianja- Ambohimangakely, pour la soi-disant transaction. C'est durant le marchandage que les 4 larrons ont mis en exécution leur plan machiavélique. Ils ont offert une nourriture empoisonnée à leur interlocutrice d'affaires et sa fille. Une fois que les victimes ont perdu connaissance, ils les ont violées avant qu'ils ne volaient le café, ainsi que les téléphones. Par la suite, ces bandits écervelés ont revendu le café à Andravoahangy et à Andohatapenaka pour 55 millions d’ariary. Heureusement, la marchandise volée avait été restituée aux propriétaires victimes.
F.R.