Un grand soulagement pour les membres de l’équipage et les passagers à bord du bateau de croisière dénommé Norwegian Dawn. Hier, le ministère mauricien de la Santé et du Bien-être a annoncé qu’aucun cas de choléra n’a été détecté à bord de ce navire. Par conséquent, la mise en quarantaine est déjà levée, le paquebot ayant suivi sa trajectoire et a pu faire une escale à Port-Louis (Maurice). Les passagers malades ont été atteints de gastro-entérite, indique-t-on.
Dans un rapport d'évaluation des sexes à Madagascar, présenté hier, la Banque mondiale a souligné les multiples défis auxquels font face les femmes et les adolescentes, entravant ainsi leur accès à l'éducation et la santé, et compromettant leur capital humain. Le constat est alarmant, démontrant une inégalité persistante qui affecte non seulement la vie quotidienne de ces femmes et filles, mais également leurs perspectives économiques et leur capacité à prendre des décisions autonomes. Selon les conclusions du rapport, un pourcentage alarmant de femmes adultes âgées de 15 à 49 ans est analphabète, ce qui met en lumière un déséquilibre éducatif criant entre les genres. Les filles, en particulier, font face à des obstacles spécifiques dans l'accès à l'éducation et la santé, créant une disparité accrue au sein de la jeunesse malagasy.
Enthousiasmant. Mika Rabekoto, responsable de la branche import-export d’une société de BTP basée dans la ville de grand port, se rend avec sa grosse pile de dossiers au bureau de la douane sis à Toamasina, dans le but de liquider les quelques derniers containers que son employeur vient d’importer de Turquie. Comme lui, une assez longue file d’attente de transitaires attendent leur tour devant les agents de l’Etat. Des agents de la douane qui travaillent à un rythme plus ou moins effréné depuis le début de la journée. « Depuis les réformes appliquées sur le délai de dédouanement, le traitement des dossiers est devenu moins éreintant. Ainsi, la douane a affiché de nettes améliorations dans leur façon de travailler », se réjouit ce transitaire.
Les musiciens de l’océan Indien, que ce soient en groupe ou en solo, en particulier ceux venant de Madagascar, ont chaque année une grande occasion de ressortir leur savoir-faire et leur talent avec l’existence du programme IOMMa. Tous les mois de février, et ce depuis 11 éditions, l’« Indian Ocean Music Market » (IOMMa) ou le Marché des musiques de l'océan Indien invite les artistes malagasy à participer à ce programme qui se tiendra sur l’île de La Réunion du 4 au 6 juin prochain. Il s’agit d’un événement d’envergure portant sur le plus important marché des musiques de l’océan Indien et qui permet aux groupes musicaux de se produire devant des professionnels du monde entier. Il rassemble pendant 3 jours environ 400 professionnels venus des quatre coins du monde. Une grande opportunité puisque l’événement représente une belle vitrine pour les artistes et opérateurs culturels qui cherchent à établir des contacts et rencontrer ainsi des programmateurs, labels, tourneurs et managers.
Des officiers issus de la Gendarmerie et de l’Armée ont été élevés au rang de Général de corps d’armée, de division ou de brigade.
Cette cérémonie de remise de galons à Ampahibe, hier, fait suite aux trois décrets édictés le 23 février 2024 pour nommer trente militaires et gendarmes aux grades de Généraux de corps d'armée, de généraux de division et de généraux de brigade. Ces nominations ont eu un impact significatif sur la structure de commandement de l'Armée et de la Gendarmerie nationale. En tout, 17 " Général de brigade" ont été élevés au rang de "Général de division" et 11 colonels ont eu leur étoile de " Général de brigade".
Les faits sont survenus en mer dimanche dernier. En fait, le corps sans vie d'un étranger, un Européen, a dû être repêché de l'océan au large de Toamasina.
Un constat : la victime qui est dans la quarantaine était complètement dénudée, du moins selon des témoins oculaires. Les autorités maritimes locales ont alors dépêché un navire pour récupérer la dépouille de l'inconnu, qui flottait au milieu des vagues. D'après une source, la victime ne portait aucune trace de blessures, ni autres signes physiques susceptibles de penser à un simple accident, voire un suicide, ou au pire à un meurtre déguisé.
Le Premier ministre au Namibie. Christian Ntsay a assisté aux funérailles du Président namibien Hage Geingob, décédé à l'âge de 82 ans des suites d'un cancer. La cérémonie officielle des obsèques s'est déroulée au stade de l'indépendance de Windhoek, où le Premier ministre a exprimé ses condoléances au nom du Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, et du Gouvernement. Il a également transmis un message de solidarité entre le peuple malgache et le peuple namibien en cette période difficile. Le Premier ministre a souligné l'importance de l'héritage du Président Geingob pour la Namibie et a rappelé le soutien mutuel entre Madagascar et la Namibie pendant la lutte pour la liberté pendant l'apartheid en Afrique du Sud et que «son héritage puisse continuer à bénéficier à la Namibie ». Christian Ntsay a mis en avant l'importance des relations entre Madagascar et la Namibie, et exprimé le souhait de les renforcer pour atteindre l'objectif commun du continent qui est la paix, la sécurité et le progrès. Il a souligné que les deux pays se sont soutenus mutuellement pendant l'apartheid en Afrique du Sud, et a affirmé l'engagement de Madagascar à renforcer ces liens pour le bien-être des deux nations.
La campagne de plantation de café pour le District de Soavinandriana, Itasy, a été lancée samedi dernier dans la Commune rurale d’Ambohidanerana en présence du président du Sénat Richard Ravalomanana avec ses proches collaborateurs. L’homme au perchoir au Palais d’Anosikely y a été invité par l’association des maires de Soavinandriana. L’initiative vise à planter 450 000 jeunes plans de caféiers tout au long de cette année pour améliorer le revenu des ménages vulnérables et renforcer leur résilience. Ainsi, des ménages ont-ils reçu chacun 200 plants gratuitement. Les bénéficiaires ont aussi été formés préalablement à cet effet. Le patron de la Chambre haute du Parlement a exhorté la population à bien prendre soin des plantations. Par la même occasion, il a rappelé la nécessité d’insérer dans le curricula scolaire le devoir envers la patrie pour le bien-être commun et de consolider la solidarité sociale des habitants pour le développement rapide de Madagascar.
Une accalmie relative dans le Mangoro. Lundi dernier, des hauts responsables, civils et militaires, sont venus massivement à Morarano- Gare, Moramanga, pour lancer une opération de pacification suite aux attaques perpétrées par des bandes criminelles qui ont écumé le haut bassin du Mangoro. La délégation conduite par le préfet d’Ambatondrazaka, le Dr Dieudonné Rakotoaridina, a été composée, entre autres, par le commandant de la circonscription de la Gendarmerie de Toamasina, le colonel Théodule Ranaivoarison. En renfort aux troupes locales, les chefs militaires ont placé dans cette Commune un contingent pour traquer les malfrats qui ont continué leur méfait au grand dam des habitants. Les assaillants ont même encore tué à coup de hache un garçon de 13 ans le soir de mardi. Des arrestations ont eu lieu à la suite de cet acte odieux. Le calme semble revenir petit à petit malgré la persistance des rumeurs sur d’éventuelles frappes des malfaiteurs au niveau des villages. Les fausses nouvelles se répandent comme une trainée de poudre depuis que ce fait jamais connu dans le Mangoro a commencé à poindre son nez vers le début de ce mois.
Le Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza (PBZT) a son nouveau directeur. Le nouveau directeur du PBZT, Rokiman Letsara, a pris ses fonctions le 23 février dernier. Le nouveau patron est un chercheur et a déjà occupé différents postes à responsabilité au sein même du PBZT avant sa nomination. D’ailleurs, le docteur Letsara fait partie des experts malgaches qui font figure d’autorités scientifiques en ce qui concerne les Aloé Vera. Il a même récemment fait la découverte d’une nouvelle espèce de « Vahona ». Cette nomination fait suite à la sortie de l'ancienne directrice du PBZT, Annie Bezandry qui a été relevée de ses fonctions en raison de problèmes récurrents au sein du parc. Le manque d'approvisionnement alimentaire a entraîné des souffrances pour les animaux du PBZT. Actuellement, ce problème a été résolu suite au déblocage du budget destiné à l’entretien et à l’approvisionnement en nourriture des animaux de Tsimbazaza. Le suivi strict et régulier de la gestion transparente du fonds destiné à l’entretien et à l’approvisionnement en nourriture des animaux constitue la principale mission qui attend le nouveau dirigeant du PBZT.
En ratifiant l’accord de Nagoya, Madagascar s'engage à l'utilisation juste des ressources génétiques. Le projet ABS-Mada va mettre en pratique l’utilisation équitable des ressources génétiques et des connaissances traditionnelles associées à travers la mise en œuvre de l'Accès et du partage des avantages (APA). C’est le ministère de l’Environnement et du Développement durable qui conduit le projet. Ainsi, le ministère va instaurer un cadre juridique et institutionnel allant dans ce sens. Il vise aussi à donner plus de poids aux rôles des VOI (Vondron’olona ifotony) en matière de gestion des ressources génétiques. La collaboration et le partage des avantages entre les acteurs, tout en adoptant une approche participative et inclusive, seront aussi étendus.
Une "Ressource génétique" ou "Ressource biologique" est définie par la Convention sur diversité biologique (CDB) comme du "matériel d'origine végétale, animale, microbienne ou autre, contenant des unités fonctionnelles de l'hérédité". Mais également, un « matériel génétique ayant une valeur effective ou potentielle. De son côté, afin de préserver ces ressources, l’accord de Nagoya comprend 20 objectifs dont la création de 17 % d’aires protégées sur terre (contre 13 % en 2010) et de 10 % en mer (contre un peu moins de 1 % en 2010) d’ici 2020, la restauration de 15 % des habitats dégradés ou encore « l’élimination » ou au moins la « réduction progressive » des « subventions néfastes » pour la diversité biologique.
Plusieurs personnes sont malades à bord et des cas de choléra sont suspectés. Un navire de croisière de la compagnie Norwegian Dawn est bloqué au large de Port-Louis, à Maurice, depuis samedi dernier. Une épidémie de choléra est suspectée à bord du paquebot. Ces voyageurs ayant des symptômes similaires. Certains souffrent de diarrhées.
Selon la préfecture de La Réunion, il devait passer par La Réunion avant d'aller à Maurice, mais y a été interdit à cause de cette suspicion. Après avoir effectué une escale à Nosy Be, le navire de croisière est parti du port d'Antsiranana, le 22 février dernier et est arrivé au large de Maurice, samedi. 2 125 passagers, de nationalité différente, se trouvaient à son bord, ainsi que 1 025 membres d'équipage. Jusqu'à maintenant, aucune information n’a été publiée sur l’origine de l'épidémie ainsi que le nombre des personnes contaminées. Le paquebot était d'abord parti de Cape-Town en Afrique du Sud, puis avait fait escale à Nosy Be.
Selon toujours un communiqué du ministère de la Santé et du bien-être mauricien, il a déjà envoyé des médecins et infirmiers sur place. Un prélèvement sur une quinzaine de passagers à bord du bateau de croisière a été effectué. Ces derniers avaient été placés en isolement. Des échantillons alimentaires ont aussi été prélevés. Les passagers ne devraient quitter le navire qu'une fois le gouvernement les autorise. Une procédure qui s'avérait être longue, indique- t-on. Les résultats des tests ne seront connus qu'à partir de mardi.
Selon le ministère de la Santé publique malagasy, le choléra n’est pas encore signalé à Madagascar. Mais par mesure de précaution, le trafic maritime entre Madagascar et Comores est suspendu jusqu’à ce que l’épidémie soit maîtrisée. Seuls les navires transportant des marchandises vitales peuvent accoster dans les ports malagasy, à condition que les équipages restent à bord. Des mesures de prévention, comme des traitements chimio-prophylactiques pour les arrivées aériennes en provenance de zones touchées par le choléra, sont mises en place.
Recueillis par Anatra R.
Suspendus avec le projet minier, il y a quelques années. Les personnes affectées par le projet « Base Toliara » (PAPs) espèrent la reprise et la finalisation du processus pour le paiement de la compensation, ainsi que la relocalisation des tombeaux. L’annonce récente faite par l’Etat sur la relance de plusieurs projets miniers à Madagascar nourrit l’enthousiasme dans la Région d’Atsimo-Andrefana, notamment pour le groupe de travail chargée de la relocalisation ou « Resettlement working group » (RWG). Ce dernier a été créé pour représenter les propriétaires de terrains et de tombeaux touchés par l’exploitation minière de ladite compagnie. Le groupe de travail œuvre dans la médiation entre les communautés et la compagnie promotrice du projet. Il se charge entre autres du suivi des dossiers d’indemnisation et de déplacement des tombeaux, à en croire Tovonay Niriko François, représentant de cette plateforme dans la Commune rurale de Tsianisiha.
Les discussions autour de cette relocalisation et de la compensation des PAPs avaient démarré depuis 2015 avec Toliara Sands, poursuivies avec Base Toliara. « Les deux parties avaient passé des accords et elles avaient chacune honoré ses engagements. Certaines activités avaient déjà été lancées et plusieurs tombeaux étaient déjà déplacés. Mais les travaux y afférents n’ont pas été poursuivis avec la décision de suspension de ce projet », déplore notre source. Aussi, « nous espérons la reprise de ce projet, non seulement pour l’achèvement de ces travaux mais surtout pour les retombées qu’il va pouvoir générer pour nous », lance-t-il. « Nous espérons jouir des droits qui ont été convenus dans le cadre de ce projet. C’est pourquoi nous appelons toutes les parties décisionnaires à s’activer », s’exprime Victorine Pelazy, du Fokontany de Tsiafanoke à Tsianisiha. Les PAPs s’attendent à ce que le Gouvernement lève la suspension des activités liées au projet pour permettre au ministre concerné de prendre l’« Arrêté de cessibilité » afin de reprendre ledit processus pour déterminer le montant de la compensation, tout cela pour que les personnes affectées puissent toucher leurs dus...
Recueillis par P.R.