Le 26 décembre dernier, le service de la cybercriminalité à Anosy a interpellé deux femmes suspectes de 38 et 49 ans pour escroquerie aux 67ha. D'après une source auprès de ce département de la Police, les concernées prétendaient avoir la possibilité d'envoyer des travailleuses malagasy au Canada. Pour l'information, ces femmes escrocs ont déjà empoché 6 millions d'ariary. De leur côté, leurs victimes, qui sont rendues à la fois dupes et confiantes en leurs interlocutrices, mordaient à l'hameçon. Elles s'empressaient de constituer les dossiers nécessaires à leurs départs. Bien entendu, un réseau de complicité travaille avec ces femmes suspectes. En attendant, quatre femmes se faisaient ainsi arnaquer à hauteur de 1,4 million d’ariary par personne. Quant au mode opératoire, il est désormais connu du service de Police. Car une fois que les présumées arnaqueuses aient perçu la somme exigée de la victime, elles feignent de lui envoyer une lettre de convocation pour son présumé entretien d'embauche. Et ce n'est que quelques moments plus tard, et bien après une observation de plus près de ladite convocation que la victime s'aperçoit finalement de la supercherie. En effet, la lettre n'était qu'une copie scannée. Après constat du faux, la victime réagit en allant déposer une plainte auprès du service de la cybercriminalité à Anosy. Sitôt informée, la Police a pris ses responsabilités et a recherché les deux femmes suspectes. Ses investigations l'ont amené sur les traces des concernées aux 67ha. Lors de leur interrogatoire, ces dernières ont reconnu que les documents de départ fournis à leurs victimes étaient bel et bien faux. L'enquête menée par les Forces de l'ordre a permis de savoir également que plusieurs autres personnes auraient été aussi arnaquées de cette façon. L'enquête suit son cours.
Franck R.
Le calendrier est sur le point de passer à 2024, ce qui signifie qu'il est temps de revenir sur les faits marquants de cette année qui touche à sa fin. Dans la discipline individuelle, les femmes étaient exceptionnelles. En effet, deux athlètes malagasy ont marqué le sport de la Grande île concernant l’année 2023. Il s’agit de la judokate Laura Rasoanaivo et l’haltérophile Rosina Randafiarison. Cette dernière est la première athlète leveuse de fonte malagasy qui a décroché la première médaille mondiale de sa discipline en 2023.
L’haltérophile de 45 kg et de 49kg s’est classée deuxième aux Championnats du monde en Arabie Saoudite au mois de septembre, et a décroché trois médailles d’argent. Une grande première dans l’arène mondiale de la discipline. On peut dire que 2023 est une année de réussite pour Rosina Randafiarison.
Laura Rasoanaivo est la première femme sportive originaire de la Grande île à avoir réussi à se placer sur la place du numéro Un mondial de sa catégorie au classement junior de judo. C’est la première fois qu’une Malagasy occupe ce classement mondial. La judokate malagasy des moins de 70kg a fait une belle moisson de médailles cette année.
Faut-t-il rappeler que la judokate du club Collège Saint-Michel Amparibe a récolté dix médailles d'or sur 18 compétitions au cours de cette année.
Le plus exceptionnel était la médaille d’or qu’elle a offerte à son pays lors des Jeux de la Francophonie de Kinshasa. Elle s’est offert six médailles d’or aux championnats d’Afrique dont cinq chez les juniors et une chez les seniors. Une performance rarissime pour une athlète de 18ans. On peut dire qu’elle est l’avenir de la discipline à Madagascar. Laura Rasoanaivo a également été médaillée d’or des Jeux des îles lors de cette rencontre indianocéanique. Notons qu’elle était le porte-drapeau malagasy.
Elias Fanomezantsoa
Madagascar a activement participé à la deuxième édition du Forum Chine - océan Indien sur la coopération en matière d'économie bleue. Organisé par le Gouvernement de la province du Yunnan et l'Agence chinoise de coopération internationale pour le développement (CIDCA), cet événement s'est tenu du 7 au 8 décembre 2023, marquant l'engagement de Madagascar dans l'Initiative pour le développement mondial (IDM) proposée par XI Jinping, Président de la République populaire de Chine.
Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères malagasy, Tahirimiakadaza Ratsimandao, a conduit la délégation malagasy lors de ce forum. Soulignant l'importance stratégique de l'économie bleue pour Madagascar en tant que nation insulaire, il a présenté les opportunités de coopération et d'investissement dans ce secteur, mettant en avant les infrastructures de base et le développement commercial.
Antananarivo est confrontée à un défi croissant de mobilité urbaine. Près de 2 millions de personnes se déplacent chaque jour, aggravant les embouteillages. Selon la presse réunionnaise, le problème est préoccupant pour les trajets tels qu'Anosy à Itaosy, prenant parfois deux heures en bus lors des heures de pointe. Dans cette perspective, le recours au taxi ou taxi-moto ne se révèle guère plus efficace, laissant de nombreux habitants opter pour la marche sur plusieurs kilomètres pour garantir leur ponctualité, au détriment du temps de repos et des activités familiales. La réponse à ce problème émergent se profile à l'horizon avec la construction d'un téléphérique urbain à Antananarivo.
L’inondation est encore un problème majeur dans la Capitale. Cependant, cette saison cyclonique sera plus dangereuse qu'auparavant selon la prévision météorologique. Afin de soutenir le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) pour diminuer l'impact des catastrophes pour la population, un protocole d’accord entre le Projet de développement urbain intégré et de résilience du grand Antananarivo (PRODUIR) et le BNGRC a été signé, hier. Ces deux entités sont impliquées de près dans la gestion des risques et des catastrophes, pour le Grand Antananarivo.
Faudrait-on encore se livrer à des dépenses extra pour les fêtes de fin d’année ? Compte tenu de la vulnérabilité et de la frilosité des bourses de la grande majorité des familles malagasy, en ces temps-ci, devrait-on encore et toujours consacrer de grosses sommes pour satisfaire les caprices et cela, au final, pour des prunes sinon des futilités ? Un sujet de débat national qui mérite l’attention.
Un collègue et confrère d’un quotidien national, très remonté face à la situation s’écriait ainsi « halte aux dépenses excessives ! » A travers ce rappel à l’ordre, on voit apparaître le souci d’un citoyen qui se veut être responsable du dégât causé par des gestes inconscients et irresponsables de chacun en cette période de fêtes de fin d’année. Traditionnellement, les jouissances de la Nativité et celle de la Saint-Sylvestre creusent trop les modestes bourses des gens. Il y a quelques dizaines d’années de cela, les parents et les amis ne se privèrent pas, en pareille circonstance, le plaisir de se procurer de nouveaux habits ainsi que des jouets et bien sûr des friandises.
Grand-messe du métal dans la Capitale. Un événement qui risque de ravir et décoiffés les férus de la musique métal. Les fans du rythme tropicale, funk, jazz de la musique urbaine ont déjà chacun leur part de concert pour le réveillon du dimanche 31 décembre. Et il était temps pour les groupes de rock d’effectuer un grand concert de rassemblement pour satisfaire les métalleux. Par le biais d’Art original Pro Event et d’Event, l’événement « Live Rock» réunira quatre grands noms de la musique rock sur la même scène. A noter que le spectacle entre dans le cadre de l’ouverture officielle du nouveau centre commercial « Oriental International » situé dans le quartier d’Ankazomanga. Rendez-vous est ainsi donné ce dimanche 31 décembre à partir de 14 h. Un concert à ne pas rater puisque l’accès à la fête est gratuit. Métal, Heavy metal, hardcore, … les fans de musique extrême de la Grande île vont être comblés de bonheur et satisfaction.
Des révélations explosives concernant le détournement et la possible revente d'une cargaison de cinquante conteneurs de riz avarié ont secoué la toile des réseaux sociaux. Face à cette controverse enflant rapidement, la direction régionale du commerce et de la consommation de la Région de Boeny a déclenché une opération sur le terrain afin de corroborer les informations circulant avec insistance. Au cœur de cette enquête, un constat déconcertant : les individus initialement pointés du doigt pour ce détournement détenaient bel et bien des autorisations formelles émanant des instances compétentes. Ces autorisations portaient explicitement sur la transformation exclusive de ces cargaisons de riz avarié en aliments destinés aux animaux, excluant catégoriquement toute vocation à la consommation humaine.
QCSTAR s’est évaporée. Hier, le CIRGN Antananarivo a annoncé la disparition soudaine de QCSTAR, une plateforme de trading en ligne qui a suscité un débat ces derniers mois. Selon des sources bien informées, la société a fermé ses portes, laissant de nombreux membres désemparés. Selon Maminiaina Andriamialiarivo, un membre trading, « il est actif dans le trading en ligne, mais n'a jamais osé s'impliquer avec QCSTAR en raison de ses pratiques douteuses ». « Il distingue trois types de trading : dérivé, forex et QCSTAR. Les deux premiers exigent une compréhension approfondie des graphiques et des stratégies, tandis que QCSTAR offre une approche simplifiée avec l'utilisation de robots. » Maminiaina souligne que « QCSTAR opère sur un modèle de marketing multi-niveaux (MLM), comparable à d'autres plateformes comme Antares et Macropoling.