Super User

Super User

%PM, %02 %899 %2021 %20:%Déc

D'intérimaire définitif !

De grandes sociétés nationales fonctionnent, du moins jusqu'à présent, au régime hybride, plus exactement en intérimaire. En effet, une direction intérimaire gère jusqu'à l'heure, l'Office militaire national pour l'industrie stratégique (OMNIS), la Compagnie nationale Air Madagasikara et la Société nationale Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA). 

Les travaux continuent! Mandrosoa, Ambohijatovo, Ambondrona, Andravoahangy, Mahamasina, 67 ha, Andraharo, Ivandry, Ankorondrano, Ankatso, Ambatobe, Soavimasoandro, Antanandrano, Ilafy, Anosivavaka, Ambatolampy, Ivato, Ambohibao, Anosizato, Ampitatafika, Itaosy, Andranonahoatra, Mahabo, Ankaraobato, Tongarivo, Forello, Fort-Duchesne, Andraisoro, Antsahameva, et tous les environs. Telle est la liste des quartiers qui subiront demain, de 8 à 20 heures, des « perturbations » au niveau de l'approvisionnement en eau.

Une vingtaine d'années de dur labeur récompensé ! La Fédération internationale du tourisme a récompensé hier, à Isoraka, le restaurant Le Rossini. Jean Eric Duluc, le président de ladite Fédération a ainsi remis la médaille d'or du tourisme au chef Franck Legrand, directeur de l'établissement. La remise de cette médaille témoigne des efforts fournis par le restaurant pour fournir un service de qualité et valoriser les produits de Madagascar. « C'est un gros honneur pour nous de recevoir une telle reconnaissance.

Un changement de règle. La situation sanitaire en Europe se dégrade fortement depuis plusieurs semaines. Une situation fébrile mise en péril par l'apparition d'un nouveau variant de la Covid-19. Face à ce constat, de nombreux pays européens durcissent les conditions d'accès à leur territoire. Désormais, un test Covid est obligatoire pour rentrer ou faire escale sur leur territoire. Un test antigénique ou PCR négatif de moins de 48 heures, quel que soit le statut vaccinal pour tous les 12 ans ou plus.

Une coopération bilatérale « gagnant - gagnant » et à l'écoute des besoins locaux. Telle est la devise que le Président Andry Rajoelina ne cesse de rappeler à chacun de ses échanges avec les partenaires internationaux. C'est dans ce même esprit que le Président a reçu hier au Palais d'Etat d'Iavoloha, une délégation allemande dirigée par Stefan Oswald, Secrétaire d'Etat en charge de l'Afrique auprès du ministère de la Coopération économique et du développement (BMZ). 


Nouveau départ ! Plus de deux semaines après la nomination par le Président de la République du dernier membre qui complète le bureau de la Commission Electorale nationale indépendante (CENI), les 9 nouveaux commissaires électoraux qui composent cette institution ont prêté serment hier. Ce fut au cours d’une cérémonie tenue hier à la Cour suprême à Anosy et à laquelle le Président Andry Rajoelina a répondu présent, en sa qualité de Chef d’Etat et non moins président du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM). Des parlementaires, des membres du Gouvernement à l’instar du ministre de la Justice, Imbiky Herilaza, ou encore le président sortant de la CENI, Hery Rakotomanana ont également été aperçus au cours de cette cérémonie. Les nouveaux membres de la CENI ont ainsi fait le serment « d’accomplir leur devoir dans le respect de la loi et de la Constitution, ainsi que de leur intégrité, et en toute impartialité dans l'exercice de leur nouvelle fonction ». D’après la législation qui régit cet organe d’organisation et de contrôle électoral, le doyen des commissaires électoraux devra convoquer une réunion extraordinaire des nouveaux membres dans un délai de trois jours après cette cérémonie de prestation de serment.
Selon la loi, la CENI est chargée de l’organisation et de la gestion de toutes les opérations électorales et référendaires. Parmi ses 9 membres, un commissaire électoral désigné par le Président de la République, un élu par le Sénat, un élu par l’Assemblée nationale, un élu par la Haute Cour constitutionnelle, un élu par la Cour suprême, un élu par l’Ordre des Avocats, un élu par l’Ordre des journalistes et deux autres élus par les organisations de la société civile légalement constituées œuvrant dans le domaine de l’observation des élections. Outre la préparation et l’organisation des élections, ces commissaires électoraux auront également à gérer toutes les tensions politiques qui seront inhérentes de la prochaine course présidentielle de 2023.

Ci – dessous la liste des 9 membres de la CENI
    •    Dama Andrianarisedo Retaf Arsène (Nommé par le Président de la République)
    •    Randrianarivonantoanina Tiana Ifanomezantsoa (Cour suprême)
    •    Ravalitera Jacques Michael (Société civile)
    •    Andriamazaray Andoniana (Société civile)
    •    Razafindrabe Guy Georges (Ordre des Avocats)
    •    Abdallah Houssein (Assemblée nationale)
    •    Razafimamonjy Laza Rabary (Sénat)
    •    Fidimiafy Roger Marc (Haute Cour constitutionnelle)
    •    Ralaisoavamanjaka Andriamarotafikatohanambahoaka (Ordre des Journalistes de Madagascar)
Sandra R.

%PM, %01 %930 %2021 %21:%Déc

Tontons makouts

Le règne des Duval en Haïti des années 50-70 resurgit-il à Madagasikara une quarantaine d’années plus tard ! Les vingt ans de dictature du régime Duvalier, de papa Doc à Bébé Doc, de 1957 à 1977, soutenu jusqu’au bout par des puissances étrangères de la région dont les Etats-Unis faisaient subir aux haïtiens les pires tourmentes en cause les frasques des tristes célèbres « tontons makouts ». En effet, le régime Duvalier pour asseoir le pouvoir laissait libre ses sbires à faire régner la terreur aux populations. Des brutalités, des assassinats qui défient le sens moral et laissant les autorités légales sur toute l’étendue du territoire haïtien à côté de la plaque.
A Madagasikara, les agissements de certains parlementaires sinon de leurs assistants provoquent l’indignation de l’opinion. Ils se conduisent en vrais « tontons makouts ». Des parlementaires, souvent de Tsimbazaza,  qui se croient totalement au-dessus de la loi sèment la terreur voire l’arrogance auprès de la population. Dans le Sud, des parlementaires font parler d’eux-mêmes. Et le drame, ils se seraient mêlés dans des affaires douteuses, entre autre les trafics illicites d’espèces protégées en faune et flore. Ces indélicats élus ne cachent pas leurs affinités avec les dahalo de la région. De ce fait, ils entrent parfois en collision avec les Forces de l’ordre. On se rappelle de ces  prises de bec entre le patron de la Gendarmerie nationale et cet élu de la partie Sud de la Grande île. Une vive altercation qui illustre les tensions qui existent entre les Forces de l’ordre et de sécurité et certains élus ou leurs collaborateurs. Dans certaines localités, des parlementaires ne se privent pas d’afficher des conduites totalement contraires à l’éthique d’élu du peuple au sein du Parlement. On se souvient d’un élu du Nord-ouest qui avait osé abuser d’une mineure dans sa propre circonscription. L’affaire a failli être étouffée mais des concitoyens courageux s’étaient levés et avaient osé porter le « crime » devant les autorités compétentes.
Mais le comble dans tout cela, des assistants parlementaires se comportent aussi de façon ignoble envers la population. Eux également, ils se croient tout permis ! A Antsohihy, un assistant parlementaire d’un député de la place a osé s’en prendre en public à l’appareil photo d’un journaliste. Un geste suivi des propos éhontés. Tout récemment, un autre assistant parlementaire d’un député d’une autre localité (Ihosy), sans peur ni reproche, se permet de lever la main contre un invité de marque lors d’une cérémonie. Il a giflé le directeur régional de la Police nationale de la Région d’Ihorombe. Mais quel toupet ! En somme, ce sont de vrais « tontons makouts » qui défient l’ère duvalierienne.
Mais pourquoi ces gestes indélicats et scandaleux de ces élus et leurs proches collaborateurs ? La réponse la plus probable réside du fait de l’immunité parlementaire qu’ils jouissent. Une fausse interprétation d’un droit acquis qui fait honte à l’honorable Institution qu’ils représentent.
 Ndrianaivo



Une séance par quinzaine au moins, y compris pendant les sessions extraordinaires prévues à l’article 76, est réservée aux questions des membres du Parlement et aux réponses du Gouvernement. C’est en vertu des dispositions du deuxième alinéa de l’article 102 de la Constitution que les membres du Gouvernement conduit par le  Premier ministre Ntsay Christian feront face demain aux députés. Un face-à-face qui se déroulera non pas au Palais de Tsimbazaza mais au Centre de conférence international d’Ivato. Une occasion pour les députés de poser des questions sur les réalités que vivent les Malgaches dans leurs circonscriptions respectives. Le Gouvernement Ntsay est attendu sur des questions qui préoccupent l’opinion publique dont notamment l’insécurité, le délestage, la pénurie d’eau, les questions environnementales. Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation, Edgard Razafindravahy, sera assurément interpellé par les députés sur l’inflation dans le pays. Les questions relatives à la Covid-19 ne manqueront également pas d’être demandées aux ministres concernés, notamment le ministre de la Santé publique et le ministre des Transports. Les députés toucheront assurément mot des attentes des populations de leurs circonscriptions d’origine. Les sujets relatifs à la réhabilitation des infrastructures routières, la réalisation de différents projets structurants vont constituer la grosse partie des questions posées par les députés lors de ce face-à-face. Pour les députés, ce sera également la première et la dernière de la deuxième session ordinaire en cours qui sera clôturée dans trois semaines. La rencontre de demain va être la première avec le Gouvernement Ntsay, renouvelée le 15 août dernier. Près de 100 jours après leur nomination, les 22 nouveaux ministres passeront une première évaluation. Un test qui permettra aux députés et à l’opinion de juger de l’efficacité  d’une équipe appelée à réaliser les programmes prévus par le Plan pour l’Emergence de Madagascar et à redresser le pays suite à la pandémie de la Covid-19. L’équipe gouvernementale devrait se présenter au complet ou presque devant les députés. Brice Randrianasolo démissionnaire du ministère des Mines et des Ressources stratégiques reste sans remplaçant à l’heure actuelle. Jusqu’à présent, l’intérim à Ampandrianomby est assuré par le  Premier ministre Ntsay Christian.
La Rédaction

%PM, %01 %901 %2021 %20:%Déc

La une du 2 décembre 2021



« Le nettoyage de la ville commence par celui de ses propres citoyens ». Naina Andriantsitohaina, maire de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) l’a affirmé, la semaine dernière, lors de la présentation de « EUBeachCleanUp » à Antananarivo. Effectivement, bon nombre des citadins négligent l’assainissement de leurs quartiers. Certains n’hésitent pas à jeter leurs ordures partout, même dans les canaux d’évacuation des eaux usées. Ces mêmes personnes demandent ensuite de l’aide pour l’assainissement après que la tombée des pluies engendre l’obstruction des canaux due à leurs propres déchets. Pour leur part, le maire de la CUA ainsi que l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) à Madagascar encouragent la participation des citadins dans l’assainissement, depuis leurs lieux d’habitation.
« Pour renforcer les efforts déployés par la CUA, nous sensibilisons les habitants sur les effets néfastes de la pollution sur l’environnement. Cet assainissement sur le bord de l’Ikopa n’est qu’un exemple de notre engagement et notre devoir à Antananarivo, à Madagascar voire dans le monde entier », s’exprime Giovanni Di Girolamo, ambassadeur de l’UE. C’était le 27 novembre dernier, lors de l’assainissement effectué sur les rives de l’Ikopa, depuis le village artisanal d’Ambohitrimanjaka jusqu’à Anosizato. Des centaines de citadins, bénévoles, employés de la Municipalité et membres ou employés de diverses entités, dont l’UE, le ministère de l’Aménagement du territoire, « Let’s do it Madagascar », « World cleanupday », « Kopakelatra » de la STAR, etc., se sont donné la main pour la tenue de cet évènement.
Près de 8000 tonnes de déchets finissent dans la mer chaque année, selon les informations recueillies. Ces ordures se composent majoritairement de plastiques, couches jetables et autres déchets non dégradables, emportés par les eaux des rivières pour arriver dans l’océan. Ces déchets impactent sur la survie de la population marine, d’où l’importance du « EUBeachCleanup ». La CUA envisage, quant à elle, de renforcer le recyclage des déchets, à travers un nouveau projet en 2022. Il s’agit du tri et valorisation des déchets pour obtenir du gaz méthane, vendu ensuite aux industries. Ce projet nécessite plus de 300 tonnes de déchets. Actuellement, la ville d’Antananarivo enregistre 4 sites de transformation de déchets et de recyclage des plastiques. Des femmes défavorisées sont mobilisées, entre autres, pour la collecte et l’achat des plastiques, lesquelles sont transformées en pavés autobloquants.
Recueillis par Patricia R.

Fil infos

  • Ouverture de la session parlementaire - Richard Ravalomanana dénonce les fauteurs de troubles
  • Évasion du colonel Patrick - Le président Rajoelina dénonce une faille inacceptable
  • Session du Parlement - Une rentrée tout à fait ordinaire
  • Agrément à recevoir des fonctionnaires - Précision de la polyclinique d’Ilafy
  • Affaire Hôpital militaire de Soavinandriana - Démenti formel des autorités militaires
  • Président Andry Rajoelina - « Exploiter nos ressources minières est la seule issue pour sortir la population de la pauvreté »
  • Déclarations du colonel Patrick R. - La polyclinique d’Ilafy rétablit la vérité
  • Intervention télévisée - Le Président attendu sur plusieurs sujets cruciaux
  • ACTU-BREVES
  • Tiavina Murah Carène - La lolita malagasy n’est plus

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Mission délicate
    Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) change de main. Le suspense sur celui ou celle qui va assurer le relais pour succéder à Sahondra Rabenarivo prend fin. Jean Louis Andriamifidy, magistrat de son état, a été nommé président du CSI par le Conseil des ministres du 19 avril. Il va tenir les rênes de cet organisme public ayant la haute charge de veiller à la bonne marche de la Nouvelle stratégie de la lutte contre la corruption à Madagasikara. Sahondra Rabenarivo, juriste de classe internationale, sortante de la célébrissime université privée américaine Harvard (School of law) – Cambridge, a été à la manette pendant 6 années, 2019 - 2025. Arrivée en fin de mandat, Sahondra Rabenarivo quitte la présidence du Comité après avoir milité, à bras-le-corps, contre ce fléau. C’est une citoyenne imprégnée de la conviction sur la nécessité de battre à plate couture la « bête »…

A bout portant

AutoDiff