Publié dans Culture

Musique traditionnelle - Ratovo Valiha partage son savoir-faire

Publié le lundi, 07 novembre 2022

Soucieux par rapport au silence radio des adeptes du « valiha » et de l’instrument lui-même dans la Grande île, en particulier dans la Capitale, Ratovo Valiha, musicien et créateur de cet instrument, a partagé son savoir-faire à travers une « Master Class Valiha ». La rencontre a eu lieu dans l’après-midi du vendredi dernier au local de l’Association des médiateurs culturels au niveau du Centre de ressources des arts actuels de Madagascar (ADMC-CRAAM) sis à Ankatso. 

Avec ses trente années d’expérience, Ratovo Valiha compte parmi les musiciens incontournables du monde maîtrisant cet instrument traditionnel contemporain. Lors de ce meeting, il a dévoilé au public ses travaux de réflexion sur les types de « valiha » chromatique et diatonique. En quelques tours d’horloge, le musicien a proposé un travail autour du fonctionnement des nouveaux accords et des gammes dans la manière de jouer le « valiha ». Dans la foulée, il a exposé son livre de doctorat ainsi que les différences entre les « valiha » qu’il a lui-même créés. L’artiste a également partagé son talent pour la vulgarisation de l’art de manier cet instrument. Ainsi, il a fait redécouvrir aux participants les deux bases de cet instrument que sont le « diatonique » et le « chromatique ». L’atelier avait pour ambition de faire connaître le « valiha » sur toutes ses dimensions. « L’objectif de cet atelier est d’améliorer les talents des joueurs de « valiha » afin de pouvoir atteindre un niveau international en cette période de mondialisation. On veut démontrer que l’art de jouer cet instrument de musique n’est pas seulement basé sur les séries de tierces d’avant ("miakavanana miakavia"), mais peut intégrer de nouvelles méthodes comme le quatrade ("feo efatra » ou « feo dimy ») », explique le musicien.

Etalage

L’artiste souhaite favoriser et encourager la pratique du « valiha » à travers diverses manifestations culturelles. Ratovo Valiha veut également prouver que cet instrument peut servir dans tous les genres et styles musicaux, que ce soit du rock, du RnB et même le jazz. Avec ses trois décennies d’expérience, le valihiste Ratovo en est la preuve de la pérennité de cet instrument. A cet effet, l’artiste aspire à former de talentueux musiciens adeptes de cet instrument. Durant ce meeting, tous les musiciens participants et spectateurs ont été particulièrement attentifs. Pour la suite du programme, Ratovo Valiha projette d’effectuer d’autres manifestations et de sortir des compositions afin que ses œuvres puissent être partagées et écoutées par les adeptes et adulateurs de cet instrument. Pour ceux qui désirent découvrir les sons du « valiha », bon nombre de démonstrations sont actuellement disponibles sur la page Facebook « Mpitendry valiha ».

 

Sitraka Rakotobe

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff