Economie

De la digitalisation pendant cette situation d’urgence sanitaire. L’application des mesures restrictives à cause de la pandémie a bouleversé le quotidien de la population des Régions confinées ou non, tant au niveau social que dans le domaine économique. Outre la limitation des heures de travail, la mobilité devient un paramètre à prendre en compte dans le monde professionnel. Les employeurs réduisent également au minimum l’effectif des salariés pour éviter la propagation de la maladie. Afin de maintenir l’emploi, certaines entreprises mais également les administrations publiques se sont lancées au télétravail ou travail à distance. On a même pu remarquer l’essor…
Un outil d’aide à la décision. L’Institut national de la statistique (INSTAT) appuie le Gouvernement durant cette pandémie en réalisant une série d’enquêtes auprès des ménages pour compléter les informations requises en ce temps de crise.
A genoux. La pandémie a tétanisé l’économie mondiale et surtout celle de Madagascar. Les pays riches du monde comme la France tablent sur un taux de croissance économique négatif de 13,8 %. Les Etats-Unis, quant à eux, affichent une baisse négative de 8,5 % de leur produit intérieur brut (PIB).
Les pertes s’accumulent. La semaine dernière, Air Madagascar a reporté une fois de plus la reprise de ses vols longs-courriers et régionaux. Face à la recrudescence actuelle de la pandémie de coronavirus dans le pays, les autorités gouvernementales ont en effet décidé de maintenir la fermeture des frontières aériennes, suspendant ainsi tous les vols réguliers entrants et sortants de l’île.
Moderniser les techniques. Le mois de juillet dernier, le Fonds de développement agricole du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a signé une convention de subvention avec la délégation de l’Union européenne à Madagascar.
Un besoin de financement estimé à 580 millions de dollars. La crise sanitaire a réellement engendré un ralentissement de l’économie de Madagascar. Elle se traduit par la baisse du taux de croissance économique et des recettes fiscales. Et pourtant, la mise en œuvre du Plan multisectoriel d’urgence nécessite encore plus de 800 millions de dollars. Une raison pour laquelle l’Etat malagasy recherche des financements auprès des partenaires techniques et financiers pour riposter à la pandémie de Covid-19. Le Fonds monétaire international (FMI) tend alors la perche au Gouvernement en approuvant un financement additionnel de 171,9 millions de dollars, au titre…
Les pressions anthropiques prennent de l’ampleur. Avec la crise sanitaire actuelle, les crimes environnementaux ont particulièrement augmenté au cours des derniers mois. La menace pesant sur les ressources naturelles, surtout les forêts, s’amplifient qu’aujourd’hui, même les sites touristiques du pays se retrouvent également menacés. Pour la Région de Boeny par exemple, les feux de brousse et de forêts se sont accentués dans le District de Mahajanga II, à cause de la production de charbon. Plusieurs hectares sont déjà partis en cendres.

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Editorial

  • Il fait chaud !
    « Il pleut dans la rue comme il pleut dans mon cœur ». Cette célèbre phrase, tirée du poème de Jean Jacques Rousseau (1762), nous inspire. Il fait chaud dans le pays comme il fait chaud dans l’arène politique. En cette deuxième moitié du mois de septembre, la météo glisse tout doucement vers le chaud. La température monte de plusieurs crans. Le froid glacial de juin, juillet et d’août des Hautes terres centrales n’est qu’un mauvais souvenir. Les frileux retrouvent peu à peu leur joie de vivre. Mais attention, une autre adversité d’ordre climatique pointera son nez d’ici peu : la pluie ! Et soyons prêts à la recevoir. Le cauchemar des bas-quartiers sera de retour. Autorités et divers responsables doivent s’apprêter à « accueillir » les eaux. Le sinistre principe de travail, à savoir le « médecin après la mort », ne sera plus de mise ni toléré. Contrôle…

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