Economie

Dernière chance ou pas ? A l'heure actuelle, pour tout le monde, la compagnie aérienne nationale malagasy est en redressement judiciaire, sauf que ce n'est pas encore « officiellement » le cas. Effectivement, après l'approbation du Conseil des ministres, Air Madagascar doit encore attendre la décision du Tribunal de commerce. « Les dettes de la compagnie aérienne malagasy tournent autour de 72 millions de dollars.
Black-out ou non, tous les quartiers d’Antananarivo et ses environs auront chacun leur lot de coupures pour aujourd’hui, comme l’a annoncé la compagnie nationale d’eau et d’électricité, il y a quelques jours. Effectivement, la JIRAMA vient de sortir un calendrier de ces coupures programmées pour la journée de samedi, en prévision des réparations que la compagnie doit obligatoirement effectuer au niveau de la centrale hydroélectrique d’Andekaleka.
Précieux sésame. La ruée vers les billets d’avion pour la liaison entre Antananarivo et la Capitale française se confirme. Selon une agence de voyage basée à Paris, les places sur la compagnie nationale française sont toutes réservées jusqu’à la fin de l’année. Pour rappel, Air France propose une fréquence de deux vols passagers et un vol cargo par semaine en partance de Paris pour Antananarivo et trois vols passagers depuis la Capitale malagasy jusqu’à Paris. Pour ce qui est d’Air Madagascar, cette même agence de voyage de préciser que le remplissage des vols Paris-Tanà est en bonne voie tandis que…
Sombre perspective. La nouvelle série de rapports Groundswell Africa, publiée aujourd'hui par la Banque mondiale à la veille de la 26e session de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP 26), annonce que le changement climatique pourrait contraindre 86 millions d'Africains à migrer au sein de leur propre pays d'ici 2050 et peser sur les perspectives de reprise du continent.
Restriction. Les autorités malagasy et l’équipe de la mission du Fonds monétaire international (FMI) ont malgré tout trouvé un consensus au niveau des services sur la première revue du programme de réforme économique de Madagascar, dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC). D’après les missionaires du FMI, les autorités sont déterminées à accroître les recettes budgétaires pour financer davantage de dépenses sociales et d’investissements publics, tout en préservant la stabilité macroéconomique. Raison pour laquelle un accord a été principalement trouvé entre les deux entités. Cependant, le Fonds monétaire international a tout de même émis quelques conditionnalités avant…
1,4 million de dollars à dispatcher, soit environ 5,4 milliards d’ariary. Dans le cadre du projet «Business Linkage Programme», la Banque africaine de développement (BAD) accordera ce financement afin de soutenir la croissance des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) à Madagascar, et ce jusqu’en 2023. L’appel à candidature des entreprises, souhaitant bénéficier de financement, a donc été officiellement lancé hier. En tout, le projet entend soutenir 300 entreprises réparties dans les quatre coins du pays et dirigées majoritairement par des jeunes et des femmes. D’après le responsable du projet, «toutes les entreprises, tous secteurs d’activités confondus, peuvent participer tant…
Prohibitive ou presque, avec un prix qui varie autour de 14 000 ariary le kilo, la viande de bœuf n'est plus accessible à la majorité des consommateurs. La viande de zébu est devenue un luxe qui deviendra sous peu une rareté si la filière ne s'améliore pas. En effet, si autrefois, le cheptel bovin de Madagascar se comptait pour le triple de la population au début de la période post-coloniale, depuis la filière n'a cessé de régresser, faute d'alimentation et de soins vétérinaires adéquats. Plus de consommateurs, donc, mais de moins en moins de produits.

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Editorial

  • Secteurs clés
    Après avoir esquissé des lignes retraçant quelques points essentiels des « Domaines prioritaires » de la vie nationale auxquels les dirigeants de la Refondation de la République ont donné deux mois aux nouveaux membres du Gouvernement pour faire leurs preuves, nous en venons aux « secteurs clés » portant le même degré d’importance en termes d’urgence et dans la même durée impartie. Nous entendons par secteurs clés, spécialement à travers cette colonne, quatre points inévitables : l’agriculture, le tourisme, l’industrie et les services publics (transports et infrastructure routière). L’agriculture vient, en toute logique, en premier plan, des secteurs clés. Madagasikara, étant reconnu pour un pays à vocation agricole, plus de 75% de la population vivent et évoluent dans le monde rural. Ainsi, la croissance des produits agricoles dont le riz, principale nourriture des malagasy, trône en première ligne. Les autres produits tels le manioc, le maïs, les cultures maraîchères et…

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