Economie

La bataille à laquelle se livrent le Groupement des Télécommunications de Madagascar (GTM) et l’Autorité de Régulation des Technologies de Communication (ARTEC) se poursuit. Tout à commencé après l’intervention d’un représentant de l’ARTEC devant les députés durant laquelle « il n’aurait pas défendu les membres du groupement d’un côté et a donné des chiffres erronés de l’autre », selon les trois directeurs généraux des opérateurs, à savoir Airtel, Orange et Telma. Ces derniers ont uni leurs voix, un fait rarissime, pour dénoncer ce qu’ils qualifient de dénonciations calomnieuses de la part de l’ARTEC. Les lettres échangées entre ces deux parties…
Une industrie pour chaque District. C’est en ce sens que se poursuit le projet ODOF ou « One District One Factory », initié par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), lors de sa descente dans le District de Mananjary, Région de Vatovavy-Fitovinany, vendredi dernier, en continuité de celles réalisées dans les Régions d’Ihorombe et de Boeny.
La Fête de la musique conservera cette année son esprit fédérateur, et ce malgré la pandémie de Covid-19. Grâce à un partenariat entre TELMA et les 17 Alliances françaises présentes à Madagascar, cette célébration sera comme chaque année un grand mouvement populaire. Cette édition sera donc inédite, responsable mais surtout digitale. « L’événement prendra en effet compte des mesures sanitaires en vigueur et ne devra pas créer des rassemblements physiques non autorisés. Des contraintes qui seront toutefois surmontées grâce à l’appui des partenaires, entre autres TELMA. Les concerts seront alors diffusés en ligne sur les réseaux sociaux de chaque Alliance…
Les clients sont à bout de nerf. « J’ai failli être victime d’une attaque cardiaque hier matin devant le distributeur de billets quand j’ai consulté mon solde. Je me suis en effet retrouvée avec un solde négatif de 800 000 ariary. Pourtant, je n’ai jamais souscrit à une autorisation de découvert. De plus, à ma dernière consultation, je me souviens très bien que j’avais encore plus de 753 000 ariary sur mon compte en banque », se plaint Isabelle, une des clientes de la BNI Madagascar. Et la situation d’Isabelle n’est pas anodine. Des milliers de clients ont presque subi…
Le Gouvernement a l’ambition de mettre en place des industries dans les 119 Districts. La moitié du chemin a déjà été accomplie l’année dernière. Durant la rencontre des membres du Gouvernement avec les députés en visioconférence, le Premier ministre Ntsay Christian a fait part de la poursuite des efforts menés dans le secteur productif.
Avant de lancer son projet Branchement « Mora », à travers tout le pays, la Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA) entamera une phase de test dans la Capitale, en collaboration avec la Commune urbaine d’Antananarivo. La grande ville sera donc la ville pilote du projet et ce, depuis le début du mois. Ainsi, une dizaine de foyers ont été déjà raccordés au système électrique de la JIRAMA dans le Fokontany III G Hangar, entre les quartiers d’Isotry et Vassacoss.
Au profit de 22 000 ménages. Ces bénéficiaires issus des Régions d’Atsimo-Atsinanana et de Vatovavy-Fitovinany auront la possibilité de réformer leurs structures d’hygiène et d’assainissement. Ceci grâce aux 8 000 latrines améliorées « SATO », dotées par la firme japonaise LIXIL et par le biais du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). La valeur de cette dotation s’élève à 26 000 dollars, soit environ 98 millions d’ariary. Ces deux régions ont été ciblées à cause de leur faible utilisation de latrines, favorisant la défécation à l’air libre. « L’assainissement de base ne touche que 24,9 % de la population…

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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