Economie

Miser sur la qualité. C’est sur ce leitmotiv que la campagne de vanille pour la Région d’Anosy a été lancée avant-hier dans la Commune de Mahatalaky. Selon un producteur local, « la plateforme d’Anosy ne peut pas encore rivaliser avec les autres en terme de qualité dans la mesure où elle n’a été remise en marche que depuis quelques années. Cependant, il s’agit pour nous de garder la qualité qui a fait notre renommée, et cela de manière à entamer une campagne fructueuse ».
« Faire de 2021 une année de performance après une année 2020 catastrophique ». C’est le principal objectif d’Ambatovy, l’industrie minière spécialisée dans la production de nickel et de cobalt, pour cette année de production. Cette industrie a effectivement repris la production le 23 mars dernier, presque une année après la mise en arrêt, pour raison d’entretien et de maintenance, de sa mine située à Moramanga et de son usine à Toamasina. Et avec les perspectives encourageants du marché, et ce, malgré la pandémie de coronavirus, Ambatovy entend bien en profiter pour soutenir son redémarrage.
« La qualité n’a rien à voir avec celle de chez nous. La fabrication ou la vente de produits de contrefaçon est sévèrement punie par la loi et de nombreuses actions pénales sont déjà en cours », déplore un opérateur local, connu et reconnu dans le domaine du textile et de l’habillement, après s’être rendu compte que ses produits ont été tout bonnement copiés à grande échelle depuis un certain temps et mis en vente sur les étals des marchands un peu partout dans le pays. En effet, la contrefaçon est un phénomène mondial qui se généralise et touchant particulièrement…
La bataille à laquelle se livrent le Groupement des Télécommunications de Madagascar (GTM) et l’Autorité de Régulation des Technologies de Communication (ARTEC) se poursuit. Tout à commencé après l’intervention d’un représentant de l’ARTEC devant les députés durant laquelle « il n’aurait pas défendu les membres du groupement d’un côté et a donné des chiffres erronés de l’autre », selon les trois directeurs généraux des opérateurs, à savoir Airtel, Orange et Telma. Ces derniers ont uni leurs voix, un fait rarissime, pour dénoncer ce qu’ils qualifient de dénonciations calomnieuses de la part de l’ARTEC. Les lettres échangées entre ces deux parties…
Une industrie pour chaque District. C’est en ce sens que se poursuit le projet ODOF ou « One District One Factory », initié par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), lors de sa descente dans le District de Mananjary, Région de Vatovavy-Fitovinany, vendredi dernier, en continuité de celles réalisées dans les Régions d’Ihorombe et de Boeny.
La Fête de la musique conservera cette année son esprit fédérateur, et ce malgré la pandémie de Covid-19. Grâce à un partenariat entre TELMA et les 17 Alliances françaises présentes à Madagascar, cette célébration sera comme chaque année un grand mouvement populaire. Cette édition sera donc inédite, responsable mais surtout digitale. « L’événement prendra en effet compte des mesures sanitaires en vigueur et ne devra pas créer des rassemblements physiques non autorisés. Des contraintes qui seront toutefois surmontées grâce à l’appui des partenaires, entre autres TELMA. Les concerts seront alors diffusés en ligne sur les réseaux sociaux de chaque Alliance…
Les clients sont à bout de nerf. « J’ai failli être victime d’une attaque cardiaque hier matin devant le distributeur de billets quand j’ai consulté mon solde. Je me suis en effet retrouvée avec un solde négatif de 800 000 ariary. Pourtant, je n’ai jamais souscrit à une autorisation de découvert. De plus, à ma dernière consultation, je me souviens très bien que j’avais encore plus de 753 000 ariary sur mon compte en banque », se plaint Isabelle, une des clientes de la BNI Madagascar. Et la situation d’Isabelle n’est pas anodine. Des milliers de clients ont presque subi…

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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