Economie

Depuis la suspension de la voie aérienne en fin du mois de mars, les vols de rapatriement des étrangers, toute nationalité confondue, s’enchaînent. Chaque ambassade collabore avec les compagnies aériennes et facilitent le retour de ses compatriotes vers leur pays d’origine. En général, la majorité de ces étrangers quittent volontairement la Grande île. Leurs papiers sont ainsi en règle, que ce soit leur visa ou les contrats de travail avec les entreprises. C’était le cas par exemple des 850 employés de la compagnie minière d’Ambatovy.
Si la dernière valeur du financement de la lutte contre le coronavirus se chiffrait à 440 millions de dollars, le ministère de l’Economie et des Finances a mis à jour les informations, mercredi dernier. A l’heure actuelle, l’ensemble de cet appui financier arrive jusqu’à 598 millions de dollars. Mais toute cette somme n’est pas encore versée dans la caisse de l’Etat. 226 millions de dollars attendent encore l’approbation du conseil d’administration des partenaires tandis que d’autres sont en cours de négociation. Mais en général, les financements proviennent des Partenaires techniques et financiers (PTF) habituels comme l’Agence française de développement (AFD),…
C’est la seule option possible. Face à la crise sanitaire sévissant dans le pays, la vente de vêtements rencontre également des difficultés, d’une part à cause du manque voire de l’absence de marchés et d’autre part en raison des différentes charges financières pesant sur leurs activités. De ce fait, les vendeurs de la Capitale sont aujourd’hui obligés de brader les prix pour pouvoir liquider leurs produits. « La situation est assez critique avec cette crise qui persiste. Les clients deviennent rares. Actuellement, j’ai des difficultés à vendre mes articles à des prix rentables. Les acheteurs fuient dès qu’ils entendent un…
La crise sanitaire a impacté sur le gagne-pain de milliers de personnes vivant des revenus touristiques. Plusieurs économies dans les différentes Régions de Madagascar tournent exclusivement autour du tourisme. De ce fait, si le tourisme rencontre des difficultés, ce sont toutes les économies locales qui sont paralysées. Et cette crise sanitaire n’est pas une exception. En effet, avec la suspension depuis le 23 mars dernier des visites écotouristiques au sein des parcs nationaux de Madagascar, les acteurs du tourisme, à tous les niveaux, se sont retrouvés dépourvus de sources de revenus. Ranohira par exemple, une Commune rurale située dans la…
73 milliards d’ariary ou 17 millions d’euros. C’est la valeur totale de l’exportation des produits artisanaux l’année dernière. A l’occasion de la Journée mondiale de l’artisanat, hier, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), Lantosoa Rakotomalala, a partagé sa conviction en matière de valorisation du secteur. « L’artisanat occupe une place importante dans l’économie malagasy. Elle regroupe 114 métiers et 12 filières. L’année dernière, la valeur totale de l’exportation est arrivée jusqu’à 17 millions d’euros.
Les clients toujours dans l’incompréhension. Entre l’arrivée de deux voire trois factures en un mois, mais aussi l’augmentation démesurée du montant des factures, la grogne des abonnés de la JIRAMA ne cesse de s’amplifier au cours des dernières semaines. « Les agents releveurs de la consommation au sein de la JIRAMA ne sont pas passés chez nous depuis bientôt deux mois. Il a fallu que j’aille au niveau des agences pour récupérer mes factures. Je ne suis pas un cas isolé. Tous mes voisins sont exactement dans la même situation que moi. Hier, les agents de la compagnie d’eau et…
Lundi 15 juin. C’est la date de paiement des impôts synthétiques pour les entreprises réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 200 millions d’ariary. Cette échéance fiscale concerne surtout les petites et moyennes entreprises (PME) ainsi que les petites et moyennes industries (PMI). Bien que le deadline approche, ces sociétés n’ont aucun moyen financier pour honorer leur obligation fiscale. La crise sanitaire a vraiment ralenti les activités économiques. Le pouvoir d’achat des consommateurs, de son côté, s’effrite suite au chômage partiel des entreprises. En réalité, les entreprises manquent terriblement de trésorerie. « Certes, nous avons réalisé un chiffre d’affaires avant la…

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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