Economie

Eviter que n’importe quoi arrive dans la bouche des consommateurs malagasy. Le 24 janvier dernier, l’Administration douanière malagasy a appréhendé près d’une tonne de compléments alimentaires qui, après analyse auprès l’Agence de contrôle sanitaire et de la qualité des denrées alimentaires (ACSQDA), se trouvent être des produits nocifs pour la santé. Pourtant, ces produits allaient presque accéder au marché local par l’intermédiaire des réseaux sociaux. Pour limiter et même éviter que ce phénomène se reproduise, c’est toute la structure et le système de contrôle qui doivent être revus. Grâce à l’appui du Fonds fiduciaire du Codex Alimentarius, un atelier de…
Deux mois supplémentaires. Alors que la campagne de commercialisation et d’exportation de la vanille préparée devrait se clôturer dans plus d’un mois, plus précisément le 31 mars prochain, après avoir commencé en mi-octobre dernier, les opérateurs demandent un ajournement. Effectivement, avec le désastre de la campagne de collecte au mois de juillet 2019, il fallait s’attendre à une mauvaise campagne pour cette saison, entre la mauvaise qualité du produit - toujours à cause des collectes illicites, mais aussi la diminution de la production.
« Paositra Malagasy » est actuellement dans la tourmente. Un séminaire d’évaluation a réuni, hier à Ivato, Ramaherijaona Andriamanohisoa, ministre des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique (MPTDN) ainsi que tous les employés de l’établissement. Ce fut le moment où on a révélé au vu et au su de tous la situation dans laquelle se trouve cet exploitant public du service postal à Madagascar. En effet, durant les dix dernières années, « Paositra Malagasy » a accusé une perte financière et ce, à cause du détournement de fonds et de l’absence de contrôle financier au sein de l’établissement.
Une extension. A l’heure actuelle, les réseaux interconnectés relient seulement Antananarivo, Antsirabe et Mandraka. Afin d’acheminer l’énergie électrique dans d’autres villes, le groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a octroyé un prêt de 38,4 millions de dollars dans le cadre du projet de renforcement et d’interconnexion des réseaux de transport d’énergie électrique à Madagascar. Une cérémonie de signature s’est tenue hier entre Richard Randriamandrato, ministre de l’Economie et des Finances et Mohamed Cherif, représentant pays de la BAD.
Développement du paiement électronique à Madagascar. MasterCard, l’un des leaders mondiaux en termes de solution de paiement électronique, vient de signer un protocole d’entente avec la BNI Madagascar, hier à Analakely, dans les locaux de cette dernière. MasterCard vient ainsi se faire une place sur le marché malagasy. A travers ce partenariat, la banque sera désormais en mesure de présenter à ses clients de nouvelles options de cartes bancaires. « Nous étendons nos produits. Nous offrons ainsi le choix à nos clients pour faciliter leurs transactions au quotidien », a soutenu Alexandre Mey, directeur général de la BNI Madagascar.
Une conséquence directe du Brexit. Les Britanniques ont commencé à tisser une relation commerciale avec Madagascar avant même qu’ils ne quittent officiellement l’Union européenne. En effet, le Royaume-Uni a déjà élaboré un programme de partenariat commercial appelé « UK Aid » dans huit pays pilotes, y compris Madagascar. Le projet mis en place se focalise sur le commerce de produits textiles et de vêtements entre Madagascar, le Royaume-Uni et l’Union Européenne. Il faut dire qu’on était déjà préparé à l’avance vu que l’appel à candidatures a déjà été clôturé au mois de septembre dernier.
Quatre régions concernées. Dans le cadre de l’extension du réseau d’électricité dans tout le pays, la compagnie malagasy d’eau et d’électricité vient de nouveau de signer un contrat de partenariat, lundi dernier, avec une entreprise basée à Maurice, le groupe Lidera. Ensemble, les deux partenaires vont donc développer le « Full Solaire » dans les villes de Fihaonana, Ranohira ainsi que Betroka et Iakora. L’idée étant d’installer des centrales 100% solaires dans ces quatre sites d’une puissance totale de plus de 6 MW, soit dans les détails 5MW pour Fihaonana, 500 KW pour Ranohira mais aussi Betroka, et enfin 150…

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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