Economie

« Paositra Malagasy » est actuellement dans la tourmente. Un séminaire d’évaluation a réuni, hier à Ivato, Ramaherijaona Andriamanohisoa, ministre des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique (MPTDN) ainsi que tous les employés de l’établissement. Ce fut le moment où on a révélé au vu et au su de tous la situation dans laquelle se trouve cet exploitant public du service postal à Madagascar. En effet, durant les dix dernières années, « Paositra Malagasy » a accusé une perte financière et ce, à cause du détournement de fonds et de l’absence de contrôle financier au sein de l’établissement.
Une extension. A l’heure actuelle, les réseaux interconnectés relient seulement Antananarivo, Antsirabe et Mandraka. Afin d’acheminer l’énergie électrique dans d’autres villes, le groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a octroyé un prêt de 38,4 millions de dollars dans le cadre du projet de renforcement et d’interconnexion des réseaux de transport d’énergie électrique à Madagascar. Une cérémonie de signature s’est tenue hier entre Richard Randriamandrato, ministre de l’Economie et des Finances et Mohamed Cherif, représentant pays de la BAD.
Développement du paiement électronique à Madagascar. MasterCard, l’un des leaders mondiaux en termes de solution de paiement électronique, vient de signer un protocole d’entente avec la BNI Madagascar, hier à Analakely, dans les locaux de cette dernière. MasterCard vient ainsi se faire une place sur le marché malagasy. A travers ce partenariat, la banque sera désormais en mesure de présenter à ses clients de nouvelles options de cartes bancaires. « Nous étendons nos produits. Nous offrons ainsi le choix à nos clients pour faciliter leurs transactions au quotidien », a soutenu Alexandre Mey, directeur général de la BNI Madagascar.
Une conséquence directe du Brexit. Les Britanniques ont commencé à tisser une relation commerciale avec Madagascar avant même qu’ils ne quittent officiellement l’Union européenne. En effet, le Royaume-Uni a déjà élaboré un programme de partenariat commercial appelé « UK Aid » dans huit pays pilotes, y compris Madagascar. Le projet mis en place se focalise sur le commerce de produits textiles et de vêtements entre Madagascar, le Royaume-Uni et l’Union Européenne. Il faut dire qu’on était déjà préparé à l’avance vu que l’appel à candidatures a déjà été clôturé au mois de septembre dernier.
Quatre régions concernées. Dans le cadre de l’extension du réseau d’électricité dans tout le pays, la compagnie malagasy d’eau et d’électricité vient de nouveau de signer un contrat de partenariat, lundi dernier, avec une entreprise basée à Maurice, le groupe Lidera. Ensemble, les deux partenaires vont donc développer le « Full Solaire » dans les villes de Fihaonana, Ranohira ainsi que Betroka et Iakora. L’idée étant d’installer des centrales 100% solaires dans ces quatre sites d’une puissance totale de plus de 6 MW, soit dans les détails 5MW pour Fihaonana, 500 KW pour Ranohira mais aussi Betroka, et enfin 150…
Objectif non atteint. En 2017, la compagnie aérienne nationale malagasy, Air Madagascar, a signé un contrat de partenariat avec la compagnie réunionnaise, Air Austral. Cette collaboration a notamment pour objectif de permettre à Air Madagascar de « redevenir une compagnie aérienne rentable ». Il a été dit à l’époque un retour à l’équilibre de la compagnie malagasy au bout de trois ans, mais force est d’admettre que le partenariat stratégique n’a pas eu l’effet escompté. Il entame aujourd’hui sa troisième année, mais rien n’a vraiment changé pour notre compagnie aérienne. Au contraire !
Partenariat public-privé. Dès son investiture, Naina Andriantsitohaina, maire de la Commune urbaine d’Antananarivo, a déjà fait un appel à collaboration à tous opérateurs de la Capitale pour redresser ensemble la ville. Une réunion a ainsi été organisée vendredi dernier, à l’Hôtel de ville, Analakely. Ainsi, plus d’une centaine d’acteurs issus du secteur privé ont répondu présents pour voir ensemble avec la Commune tous les projets prioritaires sur lesquels ils pourront collaborer. « Le but étant de changer définitivement Antananarivo dans les trois ou six prochains mois.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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