Economie

Sombre perspective. La nouvelle série de rapports Groundswell Africa, publiée aujourd'hui par la Banque mondiale à la veille de la 26e session de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP 26), annonce que le changement climatique pourrait contraindre 86 millions d'Africains à migrer au sein de leur propre pays d'ici 2050 et peser sur les perspectives de reprise du continent.
Restriction. Les autorités malagasy et l’équipe de la mission du Fonds monétaire international (FMI) ont malgré tout trouvé un consensus au niveau des services sur la première revue du programme de réforme économique de Madagascar, dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC). D’après les missionaires du FMI, les autorités sont déterminées à accroître les recettes budgétaires pour financer davantage de dépenses sociales et d’investissements publics, tout en préservant la stabilité macroéconomique. Raison pour laquelle un accord a été principalement trouvé entre les deux entités. Cependant, le Fonds monétaire international a tout de même émis quelques conditionnalités avant…
1,4 million de dollars à dispatcher, soit environ 5,4 milliards d’ariary. Dans le cadre du projet «Business Linkage Programme», la Banque africaine de développement (BAD) accordera ce financement afin de soutenir la croissance des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) à Madagascar, et ce jusqu’en 2023. L’appel à candidature des entreprises, souhaitant bénéficier de financement, a donc été officiellement lancé hier. En tout, le projet entend soutenir 300 entreprises réparties dans les quatre coins du pays et dirigées majoritairement par des jeunes et des femmes. D’après le responsable du projet, «toutes les entreprises, tous secteurs d’activités confondus, peuvent participer tant…
Prohibitive ou presque, avec un prix qui varie autour de 14 000 ariary le kilo, la viande de bœuf n'est plus accessible à la majorité des consommateurs. La viande de zébu est devenue un luxe qui deviendra sous peu une rareté si la filière ne s'améliore pas. En effet, si autrefois, le cheptel bovin de Madagascar se comptait pour le triple de la population au début de la période post-coloniale, depuis la filière n'a cessé de régresser, faute d'alimentation et de soins vétérinaires adéquats. Plus de consommateurs, donc, mais de moins en moins de produits.
Trois heures. C'était la durée moyenne de la coupure généralisée du dimanche dernier, sur tout le réseau interconnecté d'Antananarivo (RIA). D'après les explications fournies par les responsables au sein de la Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), cette longue coupure de courant résulte d'une panne technique au sein de la centrale d'Andekaleka. Une version rejointe par le ministre de l'Energie et des Hydrocarbures. « Nous avons eu une longue coupure aujourd'hui.
Economique et respectueuse de l’environnement, l’énergie obtenue à partir des sources hydroélectriques peine pourtant à percer dans la Grande île. C’est le constat sur lequel se rejoignent la majeure partie des participants à la célébration de la Journée mondiale de l’énergie qui s’est tenue hier à Anosy. Particulièrement dépendante des combustibles fossiles, notamment le pétrole et le charbon, Madagascar espère une concrétisation réelle du concept de transition énergétique. Cependant, le chemin est encore loin, selon l’observation des acteurs dans ce secteur précis. Face à cette dépendance énergétique, les énergies renouvelables représentent une option sérieuse, dans la mesure où le pays…
Enfin ! Les opérateurs, plus particulièrement ceux dans le secteur du tourisme l’ont attendu depuis des mois. Le tout premier vol commercial depuis la fermeture des frontières au mois de mars 2020 atterrira aujourd’hui, à l’aéroport international d’Antananarivo, en début d’après-midi, vers 14 heures. Ce sera la compagnie Air Mauritius qui ouvrira le bal pour cette réouverture des frontières aériennes de la Grande île. Elle sera la seule compagnie attendue pour ce week-end. D’après les responsables, « environ 130 passagers devront alors débarquer aujourd’hui dans ce premier vol. Ces chiffres sont encore assez bas vu que nous n’avons eu que…

Fil infos

  • Conseil des ministres décentralisé - Focus sur Toamasina
  • Législatives - 470 prétendants à l’assaut des 163 sièges au Parlement
  • Akamasoa - Le Père Pedro songe à son remplacement
  • Formation sur les métiers du BTP - Des jeunes femmes se démarquent !
  • Exécutif - Premier Conseil des ministres décentralisé à Toamasina
  • Actu-brèves
  • Non homologation du stade Barea - Madagascar lourdement sanctionné par la CAF
  • Baccalauréat 2024 - Les candidats libres au cœur d’une controverse
  • Actu-brèves
  • Monde carcéral - Traiter les prisonnières dignement

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

A bout portant

AutoDiff