Publié dans Economie

Reprise des vols domestiques - Les recettes de Tsaradia couvrent à peine ses dépenses

Publié le mardi, 15 septembre 2020

Les difficultés sont toujours présentes. Deux semaines après la reprise des vols internationaux, Tsaradia essaie tant bien que mal de maintenir sa tête hors de l’eau. Jusque-là, la compagnie reste toujours dans la zone rouge. Les recettes des vols effectués couvrent à peine en effet les dépenses de la filiale domestique d’Air Madagascar. « Cette reprise des vols domestiques est sur la bonne voie. Toutefois, les vols sont loin de suffire. Aujourd’hui, nous enregistrons près d’une trentaine de vols par semaine, alors qu’en temps normal, avant la pandémie, le total de nos vols hebdomadaires atteint les 200, voire 300 selon la période. La différence de revenus est alors particulièrement palpable.

Les activités actuelles ne couvrent ainsi que seulement 20 % de nos dépenses. Pourtant, nous avons des charges fixes comme le paiement de nos différents fournisseurs, la location des aéronefs ou encore la maintenance de nos appareils. Nous tenons à ce que nos clients se sentent toujours en sécurité », a expliqué Andriamamonjy Rafanomezantsoa, directeur général de Tsaradia.

Même avec ce bilan, la Direction de Tsaradia reste quand même optimiste pour la suite des événements. Elle attend surtout la reprise des vols commerciaux internationaux pour soutenir sa reprise après une suspension d’activité de près d’un semestre. « Il ne faut pas oublier que 70 % de la clientèle de Tsaradia se compose essentiellement de touristes étrangers. En tout cas, pour le moment, nous essayons de conquérir le plus de clients possibles au niveau local avec des offres promotionnelles allant jusqu’à 65 % en fonction de la destination et de la classe. Le point positif est que nous n’avons pas été obligés de faire des vols à vide jusqu’à présent », précise le premier responsable de la filiale d’Air Madagascar.

Depuis la reprise des vols domestiques, près de 5 134 personnes ont contacté la compagnie, dont plus de la moitié d'entre elles représentent de nouveaux clients. Sur les dix destinations autorisées, les plus prisées sont notamment Nosy Be et Taolagnaro, ainsi que Sambava. « Cette tendance n’est pas étonnant vu que nous sommes actuellement en pleine campagne de vanille. Plusieurs opérateurs font ainsi des allers-retours pour suivre de près leurs activités », notifie le DG de Tsaradia. En tout cas, la compagnie espère que cette tendance positive se poursuive, notamment avec l’ouverture des vols internationaux pour Nosy Be à partir du mois prochain.

Rova Randria

Fil infos

  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Ruée vers les 24 postes de chef de Région
  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

A bout portant

AutoDiff