« Tous les bateaux de pêche seront mis au même niveau, que ce soient pour les pêcheurs locaux ou non. Ils paieront ainsi les mêmes impôts et les mêmes redevances, et ce, exactement conformes aux ressources maritimes exploitées. Un seuil limite d’exploitation et d’exportation sera également mis en place et appliqué pour une exploitation durable des ressources. Les surveillances seront renforcées pour éviter tout débordement », a fait savoir le ministre.
Ce point rassure particulièrement les acteurs locaux. Effectivement, au cours des dernières années, ils ont dénoncé que les autorités ont toujours privilégié les pêcheurs chinois, autant dans l’exploitation que dans l’exportation. Les pêcheurs malagasy ont toujours eu des difficultés dans l’obtention de permis, contrairement à eux. Si ces mesures seront appliquées comme elles sont annoncées auparavant, cela allégera les pêcheurs et les collecteurs locaux d’un poids. De plus, cette nouvelle organisation a également pour vocation d’améliorer les revenus des acteurs de la filière, autant que les recettes fiscales qui y sont rattachées.
En tout cas, cette organisation du ministère se focalisera également sur l’accès des produits de pêche au marché local. Cependant, aujourd’hui, cet accès reste difficile par manque d’infrastructures. C’est pourquoi la réhabilitation et l’extension de tous les infrastructures portuaires du pays figurent également parmi les priorités de ce programme.
Rova Randria