Publié dans Economie

Filière pêche à Madagascar - La répartition des ressources comme priorité

Publié le vendredi, 25 septembre 2020

Exploitation durable. Etant une île, Madagascar dispose d’une grande richesse en termes de ressources halieutiques. Malheureusement, ces ressources sont mal exploitées, avec la surpêche et la dégradation de l’environnement marin. L’Etat entend inverser cette situation. Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Lucien Ranarivelo a en effet annoncé lors du dernier Conseil des ministres qu' une nouvelle organisation de la filière pêche est en cours de mise en place. L’objectif étant d’améliorer toute la chaîne de valeur pour avoir de meilleurs retombées socio-économiques. Pour ce faire, une meilleure répartition des ressources figurera parmi les points clés de cette nouvelle organisation.

« Tous les bateaux de pêche seront mis au même niveau, que ce soient pour les pêcheurs locaux ou non. Ils paieront ainsi les mêmes impôts et les mêmes redevances, et ce, exactement conformes aux ressources maritimes exploitées. Un seuil limite d’exploitation et d’exportation sera également mis en place et appliqué pour une exploitation durable des ressources. Les surveillances seront renforcées pour éviter tout débordement », a fait savoir le ministre. 

Ce point rassure particulièrement les acteurs locaux. Effectivement, au cours des dernières années, ils ont dénoncé que les autorités ont toujours privilégié les pêcheurs chinois, autant dans l’exploitation que dans l’exportation. Les pêcheurs malagasy ont toujours eu des difficultés dans l’obtention de permis, contrairement à eux. Si ces mesures seront appliquées comme elles sont annoncées auparavant, cela allégera les pêcheurs et les collecteurs locaux d’un poids. De plus, cette nouvelle organisation a également pour vocation d’améliorer les revenus des acteurs de la filière, autant que les recettes fiscales qui y sont rattachées. 

En tout cas, cette organisation du ministère se focalisera également sur l’accès des produits de pêche au marché local. Cependant, aujourd’hui, cet accès reste difficile par manque d’infrastructures. C’est pourquoi la réhabilitation et l’extension de tous les infrastructures portuaires du pays figurent également parmi les priorités de ce programme.   

Rova Randria

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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