Publié dans Economie

Secteur minier - Une exonération de TVA à l’investissement pour les sociétés pétrolières

Publié le dimanche, 27 septembre 2020

Faire du secteur minier un levier de développement économique. Le gouvernement a pris de nouvelles mesures fiscales par rapport aux investissements des sociétés pétrolières. Une exonération de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) s’applique aux importations de matériels, d’équipements et de véhicules. Selon le Code général des impôts suivant la loi de Finances rectificative (LFR) 2020, « sont exonérées de la TVA les importations définitives de matériels, équipements, véhicules spécifiques et exclusivement destinés aux activités de recherche, d'exploration et de développement effectuées par les sociétés pétrolières titulaires d’un titre minier. L’exonération concerne uniquement les biens importés non disponibles sur le marché intérieur. Par ailleurs, tous biens destinés à un usage privatif ou ceux qui sont susceptibles d’usages multiples, toute acquisition de biens et services sur le marché local ainsi que toute prestation de services importée par la société pétrolière pendant les phases d’exploration et de développement, sont exclus du bénéfice de l’exonération », note le code. 

Il faut savoir que l’exploitation pétrolière à Madagascar est concentrée dans les bassins de la côte ouest. D’après le rapport de l’Initiative pour la transparence de l’industrie extractive (ITIE), publié l’année dernière, cette partie de la Grande île regorge un potentiel de 10,7 milliards de barils de pétrole, 167,2 trilliards de pieds cubes de gaz naturel et 5,2 millions de barils de gaz naturel liquéfié. Quatorze compagnies pétrolières et dix-huit blocs pétroliers constituent le secteur pétrolier amont en 2018. Si la majorité de ces entreprises sont en phase de prospection, seule la société Madagascar Oil SA détient un permis d’exploitation, pour du pétrole bitumineux, non conventionnel. Par le biais du projet pilote d’injection de vapeur, Madagascar Oil a commencé à produire de l’huile lourde en 2013. De 2013 à 2016, la compagnie pétrolière a cumulé une production de 160 000 barils d’huile. Toutefois, à cause des difficultés au niveau du transport et du manque de débouchés au niveau national, la société a été contrainte de suspendre sa production de mars 2016 jusqu’à présent. Il faut noter que les réserves en huiles lourdes de Tsimiroro sont estimées à 1,7 milliards de barils. Ainsi, aucune entreprise pétrolière ne réalise jusqu’à présent des exportations à Madagascar.

Recueillis par Solange Heriniaina

Fil infos

  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff