Publié dans Economie

Crise sanitaire - Les jeunes étudiants poussés vers l’entrepreneuriat

Publié le vendredi, 04 juin 2021

La pandémie de coronavirus est plus que jamais le moment de développer l’entrepreneuriat. Force est de constater que 400 000 jeunes entrent chaque année sur le marché du travail. Cependant, les offres d’emploi n’arrivent pas à absorber toutes ces mains-d’œuvre surtout durant cette crise sanitaire. C’est dans ce sens que le groupement de patronat malagasy (FIVMPAMA) a signé une convention de partenariat avec l’Institut National des Sciences Comptables et Administration des Entreprises (INSCAE). La cérémonie de signature entre Andrianavalomanana Razafiarison, président du FIVMPAMA et Rakoto Harimino, directeur général de l’INSCAE s’est tenue, hier, aux 67Ha. Au-delà des partenariats classiques proposant des offres de stages aux étudiants, cette collaboration revêt un caractère plus large car elle s’inscrit dans le développement de l’entrepreneuriat. « La jeunesse devient des charges sociales pour l’économie. Il est clair que la création d’entreprise est le catalyseur de la croissance de Madagascar. Nous constatons plusieurs initiatives publiques et privées mais elles restent insuffisantes. Les deux parties vont inculquer l’esprit entrepreneurial chez les étudiants», déclare le président du FIVMPAMA. Et d’ajouter que plusieurs établissements d’enseignement supérieur de la Capitale sollicitent actuellement le groupement dans ce type de partenariat.
A l’INSCAE, les jeunes commencent à s’orienter dans la création d’entreprise mais ils ont besoin d’appui dans le démarrage de l’activité. Les étudiants peuvent alors profiter du réseau et de l’expérience des 5000 membres du FIVMPAMA réparties dans la Grande île. « Les jeunes témoignent cette volonté de créer eux-mêmes leur société. A titre d’exemple, dix étudiants nouvellement inscrits dans l’établissement possèdent déjà des entreprises formelles. Cela concerne le domaine de l’artisanat, l’agriculture, les nouvelles technologies de l’information et de la communication. En plus des formations en administration d’entreprise, l’encadrement et le partage d’expérience sont importants », souligne Rakoto Harimino, DG de l’INSCAE.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Quid de la vérité ?
    « Toute vérité n’est pas bonne à dire ». Un apophtegme ancré dans la pensée des gens. Un précepte qui traduit une forme de réflexe moralvoulant éviter le choc au sein de la communauté. Le quotidien que vous avez entre les mains ambitionne l’inverse « Toute vérité est bonne à dire ». Unemaxime révolutionnaire voulant défier l’ordre des choses. Un défi qui se propose de ramer à contre-courant de la pensée établie. A nos fidèles lecteurs d’en juger ! Avons-nous été à la hauteur de la devise ? Nos ancêtres les « Ntaolo », dans leur démarche d’esprit précautionneuse estiment que la « vérité » est insaisissable, difficile à circonscrire. Ils évitent la prétention de dire avoir de façon formelle la « vérité ». Ils préfèrent s’abstenir et ne pas l’affirmer ouvertement. C’est difficile et compliqué ! Les « Ntaolo » se cachent derrière des termes « peut-être ceci ou…

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