Publié dans Economie

Responsabilité sociétale - Gros plan sur les stratégies pour l’atteinte des ODD

Publié le vendredi, 16 juillet 2021

Les investisseurs s’interrogent de plus en plus sur la notion d’impact positif et négatif des entreprises, dans la mesure où cet impact se conjugue avec leur performance sur le long terme. C’est l’une des thématiques principales discutées durant la sixième édition du salon RSE ou responsabilité sociétale des entreprises qui se déroule présentement en ligne. « Qu’est-ce qui va se passer pour que l’activité de l’entreprise soit durable et comment le secteur privé peut-il jouer un rôle dans l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) ? », s’interroge Barijaona Ramaholimaso, président de la Commission économique et financement des entreprises du GEM.
En effet, les entreprises sont de plus en plus appelées à rendre compte de la façon dont elles contribuent à surmonter les grands défis mondiaux et, à ce titre, de la façon dont elles s’approprient les ODD. Certaines les utilisent encore comme un objet de communication avant tout, ou pour affiner leur politique RSE. En parallèle, de plus en plus d’entreprises se dotent d’une raison d’être et souhaitent donner du sens à leur modèle d’affaires. Ce type d’approche n’en est toutefois qu’à ses débuts. Quoi qu’il en soit, la traduction du langage universel des ODD dans leur propre syntaxe et la définition d’indicateurs pertinents et adaptés permettant de rendre compte de leur contribution, reste un défi de taille pour les entreprises.
Dès lors, le recours à des investissements et financements spécifiquement dédiés aux ODD reste encore relativement modeste, malgré la progression rapide des produits et services, autour de la finance durable, notamment en ce qui concerne le changement climatique. D’un autre côté, les investisseurs s’interrogent de plus en plus sur la notion d’impact positif (et négatif) des entreprises, dans la mesure où cet impact se conjugue avec leur performance sur le long terme. Certaines pratiques sont ainsi en plein essor, comme l’allocation de capitaux conditionnée par l’impact des entreprises et de leurs projets, ou encore le renforcement du dialogue des investisseurs avec leurs parties prenantes.
Des initiatives collaboratives voient le jour pour rendre ces démarches plus opérationnelles et développer des outils communs plus standardisés. Elles donnent lieu par exemple à des bases de données ou des méthodologies de mesure d’impact qui répondent à une réelle attente de simplification et de transparence. Ainsi, les participants à la sixième édition du salon RSE recommandent que les investisseurs souhaitant contribuer à l’Agenda 2030 gagneront à interroger leur stratégie d’investissement actuelle au regard des ODD et à comprendre et cartographier les impacts, contributions et obstructions des capitaux investis en fonction des ODD. Ces derniers pourront alors former leurs équipes d’investissement à ce cadre, pour que celles-ci prennent en compte l’impact sur les ODD dans leurs évaluations du modèle d’affaires des entreprises.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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