Publié dans Economie

Transport aérien - Un avenir incertain pour Air Madagascar

Publié le lundi, 02 août 2021

Continuer ou en finir ? Telle est la question qui se pose actuellement concernant l’avenir de la compagnie aérienne nationale malagasy. Au mois de mai dernier, le Conseil d’administration d’Air Madagascar a décidé de mettre au chômage technique une bonne partie des employés car les charges sont devenues trop lourdes pour la compagnie aérienne, vu qu’elle n’a aucune rentrée d’argent depuis plusieurs mois.

Mais cette décision a été réfutée par les collaborateurs au sein d’Air Madagascar. Le Conseil d’administration s’est alors entretenu avec les représentants du syndicat pour voir les solutions envisageables. Et jusqu’à aujourd’hui, les résultats de ces négociations n’ont pas été dévoilés. On ignore donc si la question de chômage technique est encore d’actualité ou non.

Toutefois, les actionnaires d’Air Madagascar vont de nouveau soulever la question de la continuité des activités d’exploitation de la compagnie à l’occasion d’une assemblée générale mixte à la fois ordinaire et extraordinaire, laquelle se déroulera le 16 août prochain par visioconférence. D’ici trois semaines, l’avenir de la compagnie aérienne devra donc être fixé.

Pour rappel, Air Madagascar s’est déjà retrouvée en zone de turbulence durant les procédures de divorce avec Air Austral et après le départ de ce dernier. La pandémie de coronavirus et la crise sanitaire mondiale qui va avec n’ont fait qu’impacter encore un peu plus la compagnie. Après plus d’un an et demi d’inactivité, elle est donc aujourd’hui complètement à sec.

Dans tous les cas, les experts restent convaincus que la meilleure des solutions à ce jour est l’élaboration d’un plan social. « Je doute fort qu’Air Madagascar a suffisamment de matelas financier pour maintenir encore une année de plus sa situation actuelle. Et quid de ses arriérés tant au niveau national qu’international. Le mieux, c’est d’élaborer un plan social comme l’a fait d’autres compagnies nationales, à l’instar de celle d’Afrique du Sud. Il n’y a rien de mal à tout cela. C’est le moment ou jamais de repartir à zéro. Et les dirigeants devraient y réfléchir sérieusement. Néanmoins, la priorité devra revenir aux ex-employés en cas d’embauche », explique un économiste. Rien n’est encore défini. Tout le monde attend encore la décision des dirigeants.

La Rédaction

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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