Publié dans Economie

Industrialisation de Madagascar - Les parcs industriels restent la meilleure option

Publié le vendredi, 13 août 2021


Favoriser la relance économique de Madagascar après la crise sanitaire de la Covid-19. C’est dans ce sens que la Banque africaine de développement (BAD) a émis dans une note de diagnostic pays Madagascar publiée récemment, quelques recommandations pour les secteurs d’activités porteurs pour l’économie du pays. « Compte tenu des contraintes spécifiques de Madagascar en termes de déficit en infrastructures, pour industrialiser le pays, l’approche serait de promouvoir des parcs industriels spécialisés et de créer des conditions favorables au sein de ces parcs notamment en matière d’énergies, de routes, de TIC (Technologies de l’information et de la communication) et de faciliter les procédures administratives afin d’attirer le secteur privé dans le développement des activités industrielles à fort potentiel », suggère l’institution financière. Toutes les filières d’activités sont loin d’être limitées ou saturées. Ces parcs pourront alors se développer dans la majorité des secteurs, de la transformation des produits agricoles ou de mer aux industries textiles ou d’habillement, en passant par l’extraction des huiles essentielles et la production de matériaux électriques et électroniques. « La Grande île dispose en effet des atouts nécessaires pour accélérer le développement industriel avec sa main- d’œuvre abondante et de qualité. Sauf que le modèle industriel a surtout été tourné vers les industries exportatrices (textiles et minières), avec notamment la loi sur la Zone franche industrielle et la loi sur les investissements qui prévoient des incitations à portée générale », note la BAD.
Pour la Banque africaine de développement, Madagascar devrait tirer des leçons de ces lois pour initier le développement des industries dans le pays. « Les efforts devraient s’axer sur la mise en place d’une politique de contenu local afin de faciliter l’intégration des PME dans les chaînes de valeur industrielles et pour créer des emplois décents », conseille-t-elle. De plus, la dimension sociale et environnementale doit être au cœur de cette stratégie, sachant les difficultés rencontrées par les ménages malagasy actuellement mais aussi que Madagascar figure parmi les pays les plus vulnérables au changement climatique.
Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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