Publié dans Economie

Projet minier - Base Toliara en mode séduction

Publié le mardi, 26 juillet 2022

Incontournable pour le développement de la Région. C’est en ce sens que les notables du sud-ouest qualifient la nécessité de déblocage du projet Base Toliara. « Un projet ne pourra développer à lui tout seul notre Région. Le déblocage de la situation de cette compagnie incitera toutefois d’autres investisseurs à venir. Ces investissements génèreront des emplois et amélioreront notre situation socio-économique » explique Mana Parfait, membre de la plateforme des notables de Toliara.

Une façon pour cette personnalité d’expliquer qu’un cadre propice aux investissements est nécessaire pour la valorisation de ces ressources, au profit de la Région et du pays. Par ces quelques mots, il soutient ainsi que le déblocage de projets, comme Base Toliara, enverra un signal fort aux investisseurs. Par ailleurs, la majeure partie de la population sur place est déjà convaincue des apports de ce projet de base sur le développement régional. Ce sont les contributions de ce projet sur le plan économique et social qui ont surtout convaincu ceux qui demandent la réouverture et la reprise des activités de Base Toliara. Les conditions de vie précaires de la population sur place, entre autres le chômage ou l’insécurité, ne sont d’ailleurs plus à rappeler. L’expérience de l’Anosy avec le projet d’exploitation d’ilménite qui a contribué grandement au développement de ce District est alors avancée comme exemple. Le déblocage des projets qui arrivent déjà à maturité, notamment dans le secteur minier, doit toutefois être effectué car ils se présentent comme une des solutions à court terme pour la lutte contre le chômage et l'insécurité. 

Enjeux socioéconomiques

C'est d’ailleurs « un projet qu’on ne peut pas occulter et incontournable quand il s’agit de parler de secteur minier dans la Région d’Atsimo Andrefana, notamment de par les enjeux socioéconomiques importants qu’il présente », soutient le sénateur pour le Sud de Madagascar, Tsiebo Mahaleo. Selon cet élu local, le projet Base Toliara est actuellement dans une phase où ces parties prenantes étudient les mesures de précaution à prendre pour garantir la protection de l’environnement, les retombées pour les populations riveraines mais également pour la caisse de l’Etat, dont ses contributions pour l’Etat central et les Collectivités territoriales décentralisées (CTD). Ce sénateur indique par ailleurs avoir été approché et a pris note des avis de ceux qui sont favorables à ce projet et ceux qui s’y opposent. Ce parlementaire insiste en effet que « c’est sur les intérêts de la Région et du pays qu'il faut veiller et non sur les intérêts de quelques personnes seulement ». Les sympathisants de Base Toliara attendent impatiemment de leur côté la reprise des activités de cette compagnie. Pour rappel, Base Toliara développe un projet de sables minéralisés de classe mondiale à Madagascar pour produire de l'ilménite, du zircon et du rutile. Ces produits sont utilisés dans la production de pigments blancs pour la peinture, les plastiques et le papier ainsi que pour la céramique et la métallurgie.

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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