Publié dans Economie

Audit de sûreté aérienne - La Grande île obtient une assistance technique africaine

Publié le mardi, 19 septembre 2023

Madagascar se trouve actuellement à un tournant crucial en matière de sûreté de l'aviation civile, avec la visite d'experts de la Commission africaine de l'aviation civile (CAFAC). Ces experts collaborent étroitement avec l'Aviation civile de Madagascar (ACM) pour préparer l'audit de sûreté qui aura lieu au premier trimestre de l'année prochaine. Cette initiative, qui s'inscrit dans le cadre du programme de coopération entre experts en matière de sûreté et de facilitation pour l'Afrique et l'océan Indien (AFI-CES), vise à renforcer la sécurité et l'efficacité des opérations aériennes à Madagascar. L'audit de sûreté aérienne est un processus essentiel pour prévenir les actes de malveillance visant les aéronefs, leurs passagers et les membres de l'équipage. Pour Madagascar, en tant que membre de la CAFAC, la réussite de cet audit revêt une importance capitale pour garantir la sûreté de l'aviation dans la région.

La mission d'assistance technique de la CAFAC s'articule principalement autour des obligations de certification et d'approbation, en mettant particulièrement l'accent sur la certification des agents de contrôle de la sûreté et des instructeurs de la sûreté de l'aviation. Les experts travaillent en étroite collaboration avec les autorités malgaches pour s'assurer que les normes internationales de sécurité aérienne sont pleinement respectées. L'ACM, l'organisme de régulation de l'aviation civile à Madagascar, joue un rôle clé dans cette collaboration. Cette assistance technique vise à renforcer les compétences locales et à garantir que Madagascar dispose des capacités nécessaires pour maintenir des normes élevées de sûreté aérienne à l'avenir. 

Facilitation

Il est important de noter que cette mission d'assistance technique prendra fin le 29 septembre prochain, laissant ainsi peu de temps pour finaliser les préparatifs en vue de l'audit de sûreté. Cependant, les autorités malagasy sont déterminées à relever ce défi et à travailler activement pour garantir que toutes les mesures nécessaires sont en place pour réussir cet audit crucial. La sûreté aérienne n'est pas le seul aspect pris en compte dans cette initiative. La facilitation, qui englobe la combinaison de mesures ainsi que de ressources humaines et matérielles pour améliorer et optimiser les mouvements d'aéronefs, de passagers et de marchandises tout en assurant la conformité avec les normes, est également un élément essentiel. Madagascar s'efforce de devenir une destination aérienne sûre et attractive pour les voyageurs internationaux, et cela passe par la mise en place de processus de facilitation efficace. Cette collaboration entre Madagascar et la CAFAC témoigne de l'engagement du pays envers la sûreté et la sécurité dans l'aviation civile. En renforçant la sûreté de l'aviation et en facilitant les opérations aériennes, Madagascar espère attirer davantage de voyageurs internationaux et stimuler le secteur du tourisme. L'avenir de l'aviation civile à Madagascar repose sur la réussite de cet audit de sûreté, et les autorités travaillent sans relâche pour s'assurer que toutes les normes sont respectées. Avec le soutien de la CAFAC, Madagascar est sur la voie de devenir une destination aérienne sûre et fiable pour tous les voyageurs.

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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