Publié dans Economie

Transition énergétique - Officialisation d'une association de producteurs d'énergies renouvelables

Publié le vendredi, 14 juin 2024
Transition énergétique - Officialisation d'une association de producteurs d'énergies renouvelables Crédit photo : Carinah

A Madagascar, où moins de 30 % de la population bénéficient de l'électricité, le Gouvernement s'est fixé un objectif  d'atteindre 70 % de couverture électrique. Plusieurs stratégies sont en cours pour y parvenir, notamment à travers le développement des énergies renouvelables. Avant-hier, une étape a été réalisée avec l'officialisation de l'association Marea (« Madagascar Renewable Energy Association »). L'association, régie par l'ordonnance 60-133, regroupe tous les producteurs d'énergies renouvelables et hybrides du pays, quelle que soit leur taille.
Selon Rémi Hubert, président de l'association, « Marea est un regroupement facilitant les échanges et adressant les différents enjeux liés au développement de la filière ». L'objectif est de conjuguer accessibilité, fiabilité, durabilité et compétitivité pour un avenir énergétique plus vert à Madagascar. L'association promet de renforcer les mécanismes institutionnels de dialogue et de capitaliser sur les acquis pour le développement du secteur. « Grâce aux expertises et compétences des sociétés membres, l'association va apporter un changement positif et significatif », a ajouté le président. Ses missions incluent la promotion des mesures incitatives à la croissance de la production et à l'accès aux énergies renouvelables, la sécurisation des investissements, ainsi que le développement d'un paysage économiquement fiable et durable.
En outre, Marea vise à encourager le renforcement des compétences pour assurer la durabilité et l'innovation dans le secteur. Jean-Baptiste Olivier, ministre de l'Energie et des Hydrocarbures, a souligné que « beaucoup d'entreprises à Madagascar se lancent dans le domaine des énergies renouvelables, qu'il s'agisse de l'eau, de l'énergie éolienne ou solaire. Cela signifie que nous nous dirigeons déjà vers une transition énergétique ». Toutefois, il a également rappelé la nécessité de l'électrification rurale pour les nombreuses zones encore sans électricité, insistant sur l'importance d'une voix unifiée dans le développement du secteur.

Développement socioéconomique
« Le secteur des énergies renouvelables est reconnu comme un promoteur majeur et un moteur de croissance pour une économie verte et inclusive à Madagascar », a affirmé Rémi Hubert. Les membres fondateurs de Marea, qui contribuent déjà au développement durable et socio-économique du pays, jouent un rôle  dans cette démarche. Avec une puissance totale de plus de 200 MW déjà opérationnelle, la production moyenne atteint 380 GWh/an, représentant environ 20 % de la production nationale totale. Les technologies utilisées comprennent l'hydroélectricité, le solaire photovoltaïque, les solutions hybrides et « off-grid ». Environ un million et demi de personnes bénéficient de ces productions, contribuant à l'industrialisation, la création d'emplois et le renforcement des capacités locales. « En regardant vers l'avenir, les projets en cours de développement par les membres fondateurs de Marea devraient permettre de relever le défi du mix énergétique national, multipliant le nombre de bénéficiaires par sept d'ici 2030 », a déclaré le ministre. L'association rassemble des acteurs majeurs du secteur, tels qu'Anka, pionnier depuis 2016, la Compagnie Générale de l'Hydroélectricité de Volobe (CGHV), First Energy, New Energy Africa, Sunfarming Madagascar, Tozzi Green et Welight Africa, chacun apportant une contribution unique et vitale au paysage énergétique de la Grande île.
Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Trop, c’est trop !
    Invivable ! Innommable ! Insupportable ! C’est pratiquement impossible de vivre comme il faut et de circuler comme il se doit dans le pays, sur les routes nationales tout comme dans le milieu urbain cas de celui de la Capitale. Trop, c’est trop ! Un étranger de passage récemment au pays, que nous tairons l’identité, la ville et le pays d’origine, n’a pu ne pas laisser échapper son étonnement plutôt son indignation de voir le bordel, le laxisme et l’anarchie partout où il passe. Dans la Capitale, c’est inimaginable de devoir constater l’anarchie. Vous allez nous rétorquer, peut-être, que c’est n’est pas un fait nouveau. Et nous risquons d’être taxés d’ « alarmistes » ! Oui, mais, au nom de la vérité et en vertu des intérêts hautement supérieurs des concitoyens devant subir quotidiennement cette galère voire ce calvaire à chaque jour que le Bon Dieu fait, on ne peut …

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