Cette fois, les revendeurs n’auront plus d’excuse. Les opérateurs locaux ont déjà affirmé de leur part qu’ils vendent l’huile alimentaire à 3 000 ariary le litre. Pourtant, les grossistes fixent leur prix à 5 000 ariary. Nous allons ainsi reprendre le « Tsena mora » à titre provisoire afin de subvenir aux besoins des ménages. L’huile alimentaire y est vendue à 3 000 ariary le litre, le riz à 1 000 ariary le kilo et le sucre à 2 000 ariary le kilo. Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, de son côté, se charge de déterminer un prix de référence des produits sur le marché intérieur. Si les opérateurs économiques s’obstinent à ne pas baisser leur prix, il serait envisageable que le Gouvernement lui-même prenne en main l’importation des PPN », avance-t-il dans ses allocutions.
A noter que l’action « Tsena mora » reste une mesure temporaire. Le pays essaie de réduire petit à petit les importations afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. « Nous entamons ces démarches de manière temporaire. Comme il est inscrit dans le « Velirano », notre pays vise l’autosuffisance alimentaire. Effectivement, cet objectif s’avère à moyen terme, et il nous faut du temps pour l’atteindre. Pendant ce temps, nous substituons au fur et à mesure les produits importés aux produits locaux », poursuit-il.
Le « Tsena Mora » a déjà repris son cours depuis samedi dernier. Les consommateurs peuvent s’y approvisionner deux fois par semaine, à savoir chaque mercredi et samedi. Toutes les personnes inscrites officiellement dans leur « Fokontany » bénéficient de ces PPN à prix réduits.
Solange Heriniaina