Publié dans Editorial

Le syndrome malien !

Publié le jeudi, 20 août 2020

L'Afrique (noire) renoue-t-elle avec ses … démons ? L'époque révolue des « Putsch des colonels »des années 60-70 revient-elle ? Des bruits de botte se font entendre de nouveau. Le Mali vient de payer, à prix fort, les frais des sautes d'humeur des officiers de la caserne. IBK, entendre Ibrahim Boubacar Keita, démocratiquement élu pour un second mandat en 2018, confronté à des contestations populaires sans précédent et ainsi contraint à la démission, passe à la trappe suivi de son Premier ministre Boubou Cissé et tous les membres du Gouvernement. La junte militaire dirigée par le colonel-major Ismaël Wagué prit le contrôle de la situation à Bamako et dans le reste du pays. Les putschistes ont mis en place le Comité national du salut du peuple (CNSP) et ont procédé aux arrestations du Président déchu IBK et son PM ainsi que certains Généraux proches du désormais ancien régime.

 

Sitôt annoncé, sitôt dénoncé ! Immédiatement, la Communauté internationale condamne d'un seul bloc le coup d'Etat au Mali. En effet, le Conseil de sécurité, l'Union européenne, les Etats-Unis, l'Union africaine, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) haussent le ton et ordonnent aux putschistes de lâcher du lest pour que  le Mali revienne sans tarder à l'ordre constitutionnel. Un coup de massue que la bande à Ismaël Wagué, en dépit de son indifférence affichée, aura du mal à défiler.

La démocratie serait-elle, pour la énième fois, en danger en Afrique ?  Une légitime question que des observateurs inquiets se posent au vu des récents évènements qui ont secoué le continent. L'Afrique malade de ses frondeurs de la caserne, des têtes brulées intraitables au diapason avec des politiciens impatients, ne parvient à se remettre. A cela s'ajoute l'ineptie de certains dirigeants d'Etat qui attisent la colère du peuple. Certains Chefs d'Etat dont le mandat arrive à son terme se raccrochent contre vents et marées et provoquent ainsi des troubles à l'approche d'un scrutin.

Quelque part, l'ancienne puissance coloniale, la France, victime de sa propre turpitude, doit revoir sa copie dans la gestion de ses rapports avec les anciennes colonies. La redoutable et opaque politique de l'Elysée connue sous un nom de code « France-Afrique », officiellement « désactivée », pèse encore et toujours. L'éventuelle responsabilité de la mère-patrie dans ce bourbier où le Maki s'engouffre n'est pas à écarter. Visiblement, la France lâcha IBK qui, dans un sens, a échoué dans la gestion de la crise au sahel.

Certains opposants, malades de la nostalgie du pouvoir, rêvent rééditer un jour le schéma de Bamako dans leurs propres pays. Le syndrome malien les ravive l'espoir de revenir un jour à la barre.

A Madagasikara, les inconditionnels du RMDM, des opposants sans foi ni loi, se caressent l'irréelle sinon l'impensable idée de voir le numéro Un du pays renversé par des moribonds hommes en treillis. Il y a Armée et Armée ! Dans le pays, où nous sommes, l'Armée consolide fermement le socle de la démocratie. Elle contribue efficacement à raffermir la solidité de la stabilité et participe activement au mécanisme du développement et cela pour la réussite de toutes les actions du Gouvernement. Le Président Rajoelina Andry accorde une importance de choix aux Forces de la défense et de la sécurité (FDS).

Ndrianaivo

 

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Editorial

  • Attention !
    Gare aux dérapages ! Prenez garde aux naufrages ! Attention aux chutes ! Les Barea ratent le coche en trois rencontres consécutives. Le dernier en prise avec la Zambie, avant-hier, fut le fiasco total. Les Zambiens écrasèrent nos jeunes par 5 buts à 1. Bilan : 0 point, une dernière en place en poule et goal-average de -10. Résultat : aucune qualification des Barea pour la Coupe d’Afrique des Nations mais surtout … une image du ballon rond malagasy ternie !

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