Publié dans Editorial

Mise en garde

Publié le vendredi, 21 août 2020

Analamanga se prépare à reprendre les activités quotidiennes. Arrivant au terme de la onzième quinzaine de l’état d’urgence sanitaire et tenant compte des récentes données statistiques journalières indiquant les bilans de la pandémie de Covid-19, les responsables étatiques s’apprêtent  à desserrer, du moins progressivement, l’étau du confinement. En effet, pour le cas d’Analamanga, si le nombre des « guéris » de cette dernière quinzaine affiche une tendance continue à la hausse, la courbe des « décès » décroît sensiblement.
Incontestablement, la stratégie globale mise en œuvre par les hauts dirigeants de l’Etat malagasy afin de répondre à l’attaque de la Covid-19 commence sérieusement à porter ses fruits. D’une part, les compétences et les dévouements dont les professionnels de santé du pays font preuve contribuent efficacement à repousser les agressions de l’ennemi. A Analamanga, le coronavirus bat en retraite et si les efforts entrepris par tout le personnel de la santé continuent, l’ennemi invisible sera écrasé. D’autre part, la « découverte » d’un remède, le Covid-Organics (CVO) du genre « tambavy gasy » mais amélioré, à base d’une plante médicinale locale, l’Artemisia, y est pour beaucoup. Par ailleurs, l’Etat n’a pas ménagé les efforts aux fins d’accompagner les professionnels de la santé. Le Gouvernement démultiplie le nombre des Centres de dépistage et de traitement de la Covid-19 à tel point que la pandémie peut être jugulée, surtout à Analamanga l’épicentre de la pandémie de Covid-19, en un temps record. De la même manière, la mise à la disposition des hôpitaux d’équipements requis aux normes internationales participe au contrôle de la situation.
Néanmoins, qu’on se détrompe ! Déconfinement ne rime point avec  pagaille, laisser-aller ou avec anarchie. Relâcher l’étau du confinement ne signifie pas, en soi, mettre fin à l’état d’urgence sanitaire ! Du moment que l’urgence sanitaire demeure effective, toutes les mesures prises et les consignes données y afférentes restent valables.
Les personnes considérées comme fragiles ou vulnérables, vu leur âge et leur état de santé, doivent rester toujours confinées chez elles. Pour ceux ou celles devant sortir pour des raisons impérieuses (travail, marché, pharmacie, etc.) sont toujours tenues de porter le masque et respecter les mesures barrières. Les véhicules de transport en commun autorisés à circuler doivent obligatoirement se soumettre aux mesures sanitaires. Le « retour en zone » du coronavirus est toujours à craindre. Telle une épée de Damoclès, les représailles de la deuxième vague menacent au-dessus de la tête des pays supposés « guéris ».
Certains acteurs politiques, en panne de crédibilité auprès du peuple, tentent de rebondir dès que la vie reprenne son cours normal. Coincés par le confinement et surtout incapables de drainer une foule, ils essaient  d’occuper la scène. Ravalomanana, Tsarahame, Alain Andriamiseza et toute la clique du RMDM s’entraînent et montrent leurs (maigres) muscles. Seulement, on n’est pas dupe ! Sans base réelle, la supposée « plate-forme de l’Opposition » amuse la galerie et s’évertue à exécuter de vaines  gesticulations.
 De toute manière, les prescriptions de l’état d’urgence sanitaire qui restent toujours en vigueur ne leur offrent pas l’occasion de manifester publiquement et ce pour préserver le maintien de l’ordre et  respecter les consignes de base contre la pandémie.
Tous les citoyens ont intérêt à prendre en compte les mises en garde des autorités compétentes.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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