Dans son discours d'investiture du 19 janvier 2019, au stade municipal de Mahamasina, le Président fraîchement investi confirmait et réitérait, haut et fort, ses engagements à apporter des solutions urgentes mais s'inscrivant dans la durée aux problèmes récurrents de la population dont entre autres la pauvreté, l'insécurité et surtout au calvaire subi par les concitoyens à cause de l'incurie éternelle de la JIRAMA.
Le numéro un du pays, Rajoelina Andry ne se trompait pas, loin s'en faut, d'avoir un souci sérieux à se faire de régler définitivement la question des délestages. Il est profondément conscient des impacts dévastateurs de ces coupures intempestives d'eau et d'électricité dans le quotidien de la population et dans le bon fonctionnement des unités de production. Il n'est pas non plus sans savoir des effets nuisibles portant atteinte à la stabilité du régime à cause des manquements à répétition de la prestation de la Cie nationale (JIRAMA). Le premier président de la IV ème République en savait trop à son compte. Les promesses et les engagements non tenus relatifs au problème des délestages de l'ancien Chef de l'Etat Rajaonarimampianina Hery lui avaient coûté cher, très cher !
Pour sauver la JIRAMA, des mesures courageuses ont été mises en exécution par les nouveaux dirigeants. Le Président Rajoelina en personne diligentait les opérations. Entre autres dispositions prises, l'équipe dirigeante défaillante de la JIRAMA mise en rail par le régime Rajao laissait la place à de nouvelles têtes ayant pour mission de redresser, le plus tôt possible la Cie et avec obligation de résultats. Le processus de recrutement des nouveaux responsables, au niveau de la direction générale suivait la loi de l'appel à manifestation d'intérêt. Le choix définitif respectait le principe de la transparence. Bannis dès le départ, le copinage et autres pratiques contre-productives n'avaient plus droit de cité. En outre, le régime ne ménage pas les efforts à doter la JIRAMA d'équipements pertinents. Un grand transformateur de 60 MVA vient de débarquer à Ambohimanambola ainsi que de nouveaux compteurs permettant de satisfaire, au moins, les 12 000 demandes de branchement en attente. Un volume important d'argent a été injecté à la caisse de la Cie. Sans oublier le projet « fahazavana » auquel le Gouvernement mise pour appuyer les efforts d'électrification.
Ainsi, l'espoir est donc permis ! Seulement voilà ! Durant ce premier semestre, les abonnés se désolent de revivre les coupures intempestives. Ce qui n'arrange pas les affaires de la Cie. Certainement, les désagréments imprévus en raison de la pandémie de la Covid-19 aggravent le cas mais il y a quand même matière à réfléchir et à revoir.
Ndrianaivo