Publié dans Editorial

En avant, la relance !

Publié le vendredi, 25 septembre 2020

Le pays suffoque. L'économie s'agenouille. La pandémie de Covid-19, la faucheuse, menace toujours. C'est dans une telle atmosphère moribonde que le peuple malagasy est appelé à avancer, à relever ensemble le défi de la relance. L'Etat desserre l'étau du confinement. Apparemment, le bilan de la Covid s'améliore au fil des jours. Le nombre de décès diminue considérablement jusqu'à descendre à zéro ces derniers jours. Certes, le bilan des nouveaux cas de contamination continue à garder son rythme mais les chiffres restent modérés jusqu'alors. Raison pour laquelle les décideurs politiques au niveau de l'Etat osent prendre des mesures courageuses dans le sens du déconfinement. Il en faut bien du fait que tout le pays risque de payer trop cher le coût d'un confinement continu.

L'ambiance politico-sociale qui prévaut dans le pays s'alourdit au fur et à mesure où l'on maintient la pression du « rester chez soi ». D'épais nuages noircissent le firmament. L'opinion s'excite voire s'énerve. Tout le monde navigue en haute mer, en eau trouble. On est sur les nerfs. Et la lourdeur de l'atmosphère sociale se fait sentir au toucher. Il suffit d'un rien pour que tout s'embrase. Les formations politiques évoluant dans la sphère de l'opposition exploitent habilement la situation. Etant entendu qu'elles manquent d'arguments valables afin de déstabiliser le fondement du régime MAPAR, on profite de l'aubaine offerte par les effets nuisibles de la pandémie du nouveau coronavirus. Les apprentis sorciers de l'autre rive exigent, à tout bout de champ, tantôt la transparence sur la gestion de la pandémie et on ne s'embarrasse désespérément à des tirs croisés contre les Institutions telles la HCC, la CENI etc., tantôt on fustige le prochain scrutin des sénatoriales. Et on brandit le spectre du boycott. Bref, les supposés opposants ne savent plus sur quel pied danser. Tellement, la situation échappe à leur contrôle qu'ils se rendent malheureusement ridicules à travers leur « prestation ». La Communauté internationale, en général, les partenaires techniques et financiers (PTF), en particulier qui soutiennent à bloc les efforts du Gouvernement ne cachent pas leur gêne face à de tels comportements puérils.

Ensemble, les 25 millions de malagasy doivent avancer sans hésitation et affronter comme un seul homme tous les défis qu'impose la relance du pays. L'heure n'est plus à la tergiversation. Il s'agit d'une course contre la montre. Des vies humaines, des animaux d'élevage, des infrastructures sociales et économiques à sauver coûte que coûte. Le temps qui reste ne joue point en notre faveur.

Tous les secteurs-clés (tourisme, zones franches, les unités industrielles, etc.) agonisent. Tous les indicatifs sur le Tableau de Bord du pays virent au rouge. Tout est urgent ! Les tenants du pouvoir se trouvent au pied du mur. Ils n'ont pas le droit d'échouer. Il faut se hâter sans se précipiter ! 

Le Gouvernement affûte les armes. Tous les membres de l'Exécutif sont sur le pied de guerre et prêts à l'assaut. Le Plan multisectoriel de relance a été déjà établi pour être mis en marche. Mais attention ! Ensemble, nous devons nous unir en bloc, l'union fait la force. Ensemble, soyons vigilants et prudents ! L'ennemi invisible guette toujours nos moindres relâchements pour attaquer sans état d'âme.

Que personne ne déserte ! En avant la relance !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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