Publié dans Editorial

Entre de bonnes mains !

Publié le vendredi, 01 octobre 2021

Qui dit que le pays va mal, pire qu'il y a seulement quelques années ? Qui ose proférer que les conditions de vie des malagasy se détériorent, que tout est sombre et que l'avenir se noircit ? Certes, tout n'est pas rose ! Et que certains écueils résistent ! Mais, il faut indécemment faire preuve de mauvaise foi manifeste pour oser crier que l'IEM meurt à petit feu et que le « Velirano » agonise ! Un minimum d'objectivité à travers une analyse sensée et une observation raisonnable nous poussent à reconnaître toutefois que les choses sérieuses commencent. Les ténors du RMDM et les radicalisés du TIM, obnubilés par les rancœurs contre Zandry Kely, broient noir.

 

Du point I au point XIII, le « Velirano » bouge. Comme tout être qui bouge, il est vivant ! Des difficultés, il y en a ! Des échecs, on le reconnait. Mais de là à dire que le pays tombe, la tête en bas, dans les abîmes de l'adversité, c'en est trop !

 Apparemment et eu égard aux efforts entrepris et qui continuent d'être, le pays est entre de bonnes mains. Le régime Orange ne badine point. Rajoelina Andry, le Chef de l'Etat, tient haut le principe selon quoi « ne pas mentir au peuple ». Tout ce qu'il le dit en promesse, il le fait en actes. Il le réalise. Le locataire d'Iavoloha prend très au sérieux les engagements tenus auprès des concitoyens. Au rythme des  réalisations ou des actions en cours, les XIII points du Velirano seront concrétisés du moins en bonne voie d'être à la fin du mandat, en 2023. D'ailleurs, c'est la raison qui irrite les postulants pour le mandat suivant. Ils redoutent pertinemment que l'actuel numéro un du pays, s'il se présente pour sa propre succession, survolera le débat et mettra les urnes dans le sac.  

Le Gouvernement met tout le paquet pour éradiquer l'insécurité, ce fléau qui cause trop de dégâts à la population. Les dahalo et les bandits vont subir la foudre des Forces de l'ordre. L'ordre émis par le PM est sans équivoque : « stop à l'insécurité ! »

Le kere dans le Sud, le point focal des efforts urgents engagés par les tenants du régime, connaîtra une grande mobilisation afin d'améliorer les conditions d'existence des concitoyens vivant dans cette partie déshéritée de la Grande île. Une bonne partie du fonds, 332 millions de dollars, octroyé par le FMI sera déployée dans le  Deep South. Le Chef de l'Etat Rajoelina et son épouse, en déplacement justement depuis jeudi sur place, déclenche la machine.

L'inflation verra ses jours comptés. Les vingt bateaux « bourrés » de PPN qui débarqueront d'ici peu subjugueront cette gangrène (inflation) qui fait trop souffrir les ménages du petit peuple. Le MICC mettra en branle son savoir-faire, avec les nouveaux contrôleurs et commissaires des prix, pour soulager le malheur des gens.

La corruption conjuguée au présent éternel avec l'impunité encaissera pour sa part les rafales imparable du régime. L'Agence de recouvrement des avoirs illicites dont la création vient d'être adoptée en Conseil des ministres entre en vigueur incessamment. Gare à ceux ou celles qui s'étaient enrichis sur le dos des 25 millions de malagasy.

En de bonnes mains, le pays se dirige vers l'émergence !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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