Publié dans Editorial

Le clash !

Publié le vendredi, 13 octobre 2023

Le vin est tiré. Le divorce consommé. Herimanana Razafimahefa désavoué est répudié, destitué. Non seulement, Razafimahefa quitte le Palais de Verre d’Anosikely, son appartenance à la famille politique TGV / IRD, la plateforme présidentielle, a été résiliée. En fait, la lune de miel n’a duré qu’un seul été, un seul … mandat. Bref, en clair c’est le clash entre le désormais ancien président du Sénat, et la majorité présidentielle, entre Herimanana Razafimahefa et Rajoelina Andry Nirina. Mais pourquoi en est-on arrivé là !

Pour rappel, la session extraordinaire actée par le groupe parlementaire IRD au Sénat au motif de destitution de son président s’est tenue avant-hier. Une majorité écrasante de sénateurs sur 18 ont voté pour. Immédiatement, le poste du deuxième personnage de l’Etat étant vacant, la séance désignait Ravalomanana Richard à la place du destitué. En réponse du berger à la bergère, le désavoué Herimanana Razafimahefa refusait de passer officiellement le marteau au nouveau perchoir. La question consiste à savoir si l’indésirable Razafimahefa va conservera-t-il son poste de sénateur ? Qui vivra, verra !

Suite à ce genre de situation, la première question « à qui la faute » émerge en toute logique. Dès qu’il y a « séparation » ou « divorce », on  s’empresse toujours à établir la part de responsabilité entre les deux époux. En dernier ressort, il appartient au juge du tribunal d’en décider à travers son verdict. Et le fautif ou la fautive paie la peau cassée. Dans tous les cas de figure, il faut reconnaitre que le pays va mal. Face à l’évolution critique de la situation politique qui prévaut dans le pays, des tentatives en vue de désamorcer ou d’apaiser la crise s’activent depuis le début. Seulement, elles butent devant le mur de la rigidité. Les tentatives de médiation échouent. En cause, une question de principe qui ne se rapprochera jamais, du moins pour le moment. Le camp du pouvoir maintient fermement l’idée selon laquelle il n’y a pas de crise à Madagasikara. Donc, inutile de se mettre autour d’une table aux fins de débattre d’un faux problème. Pour sa part, le camp d’en face croit dur comme fer qu’il faille d’abord régler certains problèmes et aboutir à un « Accord politique » avant d’aller aux urnes. Deux positions diamétralement opposées !

Certaines démarches adoptées par des entités telles le FFKM pour désamorcer la « crise » prête à confusion. Les efforts de dialogue n’aboutissent pas. Au final, au lieu d’apaiser on jette de l’huile au feu.

Un clash est toujours un risque mais à chacun de savoir intelligemment où mettre le pied.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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