Publié dans Editorial

Le serment solennel

Publié le mardi, 16 janvier 2024

Une grande première dans les annales de la République malagasy, les membres du Gouvernement prêtent serment ! En effet, chaque ministre, tout juste après l’officialisation de sa nomination et avant d’entrer en fonction, prend un engagement solennel devant Dieu et devant le peuple souverain.
Chaque ministre s’engage fermement et solennellement à « exécuter les missions en tant que ministre pour le développement du pays en toute dignité et intégrité, à œuvrer uniquement dans l’intérêt supérieur du pays et du peuple, à faire tous ses efforts possibles pour le bien de la population, à apporter des résultats rapides et palpables au sein de son département ». En outre, en cas de manquement à ses missions, chacun ou chacune des membres du Gouvernement se dit prêt à démissionner illico de son poste. En plus, chaque ministre promet de ne pas pratiquer la corruption en acceptant, volontiers, de se faire l’objet de poursuite et de sanctions en cas de non-respect de ses engagements.
D’aucuns ont pu remarquer le poids de tout ce serment solennel dans l’accomplissement des charges qui incombent à chacun et à chacune des membres du Gouvernement. Un objet de motivation pour ceux ou celles qui ambitionnent de servir en tout honneur la Nation. Mais, ce sera une épée de Damoclès contre tout aventurier dans la gestion des affaires nationales. La cérémonie de prestation de serment n’est pas à confondre avec un vulgaire rite. Il s’agit réellement d’un moment solennel où le peuple prend acte du ferme engagement d’un haut dirigeant du pays afin de mener à bien sinon à terme la mission confiée. En cas d’échec et dont la responsabilité revient directement au manquement au responsable … assermenté (e), la sanction prévue entre de fait en vigueur. On ne triche point ! On ne plaisante pas non plus !
Les attentes majeures du peuple reposent essentiellement sur la mise en œuvre des « trois Andry » dictés par le Chef de l’Etat à savoir le « volet social », l’ « essor de l’industrie » et la « bonne gouvernance ». Trois piliers où le Président de la République s‘est personnellement prononcé à leur réalisation auprès du peuple.
Le locataire du Palais d’Iavoloha n’attend pas négliger sur la concrétisation de l’amélioration des conditions sociales de la population. C’est un point d’honneur auquel il n’admet aucune défaillance. Le « sosialim-bahoaka » est le point d’orgue de la politique générale de l’Etat. Rajoelina Andry sent au plus profond de lui-même la souffrance, la déprime et le mal-être de son peuple. Un peuple mortifié par une misère insoutenable et insécurité insupportable !
Le développement de l’industrie, un des Trois Andry, occupe une place d’honneur dans l’atteinte de l’objectif axé sur la relance de l’économie nationale. Des efforts particuliers seront mis en œuvre afin d’assurer le décollage de l’industrie nationale. Chaque District verra ériger une unité de production industrielle au service des besoins locaux. Le démarrage du projet « ODOF » commençait déjà. Il importe de continuer.
La bonne gouvernance constitue le point essentiel auquel le Président Rajoelina milite avec détermination. Toutes les formes délinquances économiques surtout financières feront l’objet de traque sans merci. La corruption et consorts verront leur jour en difficulté. La tolérance zéro sera effective.
Le serment solennel entre en vigueur. 
Ndrianaivo

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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