Publié dans Editorial

Risque imminent

Publié le jeudi, 19 juin 2025

« Jamais deux sans trois ! » Cet adage traditionnel et populaire du XIII ème siècle français semble se vérifier malgré l’évolution du mode de pensée notamment en milieu urbain suite aux progrès de la science et de la technologie.

Le 24 février 2022, une guerre qui ne dit pas son  nom s’éclate entre l’Ukraine et la Russie. Et cela pour cause, l’incursion des soldats russes sur le sol ukrainien. L’Ukraine, ancienne République socialiste et fédérative de Russie du temps de l’Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS), une des 16 républiques qui forment l’empire soviétique, devenue « indépendante » après la chute du mur de Berlin la nuit du 9 au 10 novembre 1989, rejette catégoriquement l’entrée illégale de l’armée russe dans le territoire ukrainien et entre en guerre contre la Russie. Une guerre qui bouleversera le schéma géostratégique en Europe centrale, en particulier, et en Europe occidentale jusqu’au-delà de l’Atlantique Nord. Une guerre qui, selon des observateurs avertis, attise la menace du risque d’embrasement général. D’autant que le commerce international aura des perturbations.

Le 7 octobre 2023 tôt le matin, lors d’une attaque historique, des éléments radicalisés du Hamas parvinrent à déjouer les services de sécurité israéliens et firent irruption dans le territoire en abattant 1189 victimes dont 815 civils et 7500 blessés et 257 otages. Tous les analystes sont unanimes à déclarer qu’il s’agit d’une attaque terroriste sans précédent dans l’histoire contemporaine d’Israël. La réplique, sinon les représailles du Tsahal (l’armée israélienne), ne se fait pas attendre. De cette date jusqu’à ce jour, les bombardements israéliens n’ont eu aucun répit. De durs combats auxquels le premier ministre israélien promet l’éradication totale du Hamas. Evidemment, la diplomatie internationale s’inquiète de l’impact de cette guerre sur la paix au Proche-Orient et dans le monde.

Ayant pris de court les grandes chancelleries des deux mondes, les grands Etats de l’Occident et de l’Orient, l’Israël attaque divers points stratégiques de l’Iran. Immédiatement, l’Iran répond ! Pris au dépourvu, tout le monde se préoccupe de l’évolution dangereuse de cette guerre. Une escalade brutale dont l’issue échappe à n’importe quel observateur le plus capé. On craint ceci ! On se méfie de cela !

Une chose est certaine, il y aura certainement des bouleversements dont les conséquences risquent d’être fatales pour le reste du monde notamment les pays vulnérables à moins que les foyers de tension se tasseront rapidement. C’est malheureusement improbable !

En effet, le risque imminent d’un embrasement général pour ne pas le dire « mondial » se confirme. A l’allure où vont les provocations dans tous les sens que l’on constate sur l’échiquier mondial, notre planète Terre connaitrait, le conditionnel est de rigueur, pour la troisième fois une guerre mondiale. Sauf que « imminence » ne veut pas dire « éclatement » sur terrain. Au stade actuel des conflits, il existe encore un minimum d’espoir pour la désescalade à une seule condition que tous les esprits se calment et que les armes se taisent ! Tout le monde, des pays riches et des pays en difficulté, paiera tous ensemble  de très lourds tributs.

Israéliens, le Hamas et Iraniens et leurs sympathisants respectifs porteront le chapeau de l’éventuel éclatement d’un conflit mondial ! Il n’y aura ni vainqueurs ni vaincus ! 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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