Publié dans Editorial

Au four et au moulin !

Publié le jeudi, 17 octobre 2019

On bosse là-haut. Nos dirigeants, du moins les deux têtes de l'Exécutif, triment intensément et se donnent le maximum d'eux-mêmes. Des fois, on est tenté de croire qu'ils ont reçu le don divin d'ubiquité. On les voit un peu partout, à l'intérieur comme à l'extérieur du pays et cela presque au même moment. Rajoelina Andry et Ntsay Christian courent et parcourent à travers monts et vallées, d'une ville à une autre, d'une Région à l'autre, d'un pays à un autre. Ils donnent l'impression de quelqu'un soumis à de très fortes pressions en raison d'une urgence vitale pour une question de vie ou de mort, sauvant la vie d'un tiers ou d'une communauté en danger.

 

En effet, la concrétisation de l'Initiative de l'Emergence de Madagasikara, point focal de la raison d'existence et l'objet fondamental du régime dirigé par Rajoelina, nécessite de façon urgente des actions en profondeur et soutenues entrant dans le cadre de l'amélioration de la qualité de vie des malagasy sur tous les plans. On n'a pas de temps à perdre. Le Chef de l'Etat l'a bien martelé, lors de son discours inaugural et solennel au cours de son investiture en qualité de Président de la République de Madagasikara, à Mahamasina en début d'année, que « tout est urgent ». Homme de parole  et prenant au sérieux les engagements qu'il a tenus à travers le Velirano, Rajoelina ne badine point.

Ntsay Christian, le numéro deux de l'Exécutif, Premier ministre et chef de Gouvernement, n'est pas non plus le genre d'homme à négliger ses responsabilités. Co-pilote assistant fidèlement le Comandant de bord, Ntsay assume à plein les charges que le Chef lui a confiées.  A plusieurs reprises, les détracteurs ou les faux-opposants (les apprentis sorciers de l'opposition) tentent de déstabiliser leur tandem solide mais ces derniers n'ont eu que des revers. Les macabres tentatives échouèrent à tous les coups.

Les membres du Gouvernement, appelés à seconder efficacement et activement les deux Chefs de l'Exécutif, s'efforcent de suivre le rythme. Le traitement des dossiers ne doit en aucun cas souffrir de lenteur. La mise en œuvre des gros chantiers prévus dans l'IEM et confortés par la Politique Générale de l'Etat et le Plan Emergence Madagasikara n'a pas le droit de traîner.  Tout est urgent ! Evidemment, les ennemis de la Nation (fahavalom-pirenena) font des pieds et des mains pour perturber le processus de la réalisation de grands projets notamment la nouvelle ville « Tanamasoandro ». Etant le projet-phare de l'IEM, ce chantier révolutionnaire initié par le Chef de l'Etat et fer de lance de sa campagne électorale, « Tanamasoandro » fait l'objet par les temps qui courent de tirs aveugles de « missile » au ras-du-sol.  Il se trouve au centre de … faux débats dont le seul but consiste à le faire capoter.

Loin de se décourager ni de se détourner de leur mission initiale, Rajoelina Andry et Ntsay Christian ainsi que les membres du Gouvernement poursuivent et exécutent sans relâche leurs tâches. Au même titre que leurs Chefs, le Président de la République et le Premier ministre, au four et au moulin, ils vaquent avec assiduité et ténacité à leurs occupations. Le peuple intransigeant a hâte de voir des résultats tangibles et ne tolère aucune négligence.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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