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Coup de tonnerre. Un médecin-inspecteur du nom de D.R., âgé de 53 ans, exerçant à Toamasina et qui a été testé positif au Covid-19 après une analyse PCR, a été admis au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Morafeno, samedi dernier. A son arrivée à l’hôpital, il n’a pas présenté de formes symptomatiques graves requérant un appareil respirateur. Les personnels de santé ne lui ont diagnostiqué que quelques signes du coronavirus. Le lendemain de son arrivée auprès de cet établissement sanitaire, c’est-à-dire hier, le chef de service est venu lui présenter ses encouragements après avoir fini son service. Or, grande fut sa surprise de découvrir un corps inerte, suspendu par des outils indispensables pour les perfusions. A priori, ce personnel médical atteint du coronavirus se serait suicidé dans sa chambre d’hôpital. La constatation du décès a été ainsi réalisée par le chef de service lui-même. Il a été souligné dans son rapport que la cause du décès serait une pendaison, d'une auto-pendaison pour être précis, et rien d'autre.
C’est à ce sujet qu’une divergence d’idées s’installe entre les personnels de santé et la famille de ladite victime. Cette dernière insiste sur le coronavirus comme origine de sa mort et s’attend à son annonce officielle. C’est ainsi que l’Etat a décidé d’ouvrir une enquête pour savoir la cause exacte du décès.
Le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle l’a bien souligné hier que toute personne testée positive au Covid-19 ne peut pas forcément être mourante. Et d’ajouter que seuls les patients qui sont dans un état critique sont en danger de mort. Or, le défunt « D.R » ne s’est pas présenté dans un état de santé grave ni critique pour trouver la mort dans les 24 heures. 
Entre-temps, les funérailles de ce patient atteint du coronavirus ont été déjà programmées hier. En raison de l’interdiction de sortie de la Région d’Atsinanana, son enterrement s’est tenu en présence de quelques proches dans cette ville portuaire.
Le Professeur Vololontiana H. apporte de précisions
Deux cas de décès du Covid-19 enregistrés à la date d’hier. La sincérité même de ce chiffre publié par le Centre de commandement opérationnel - Covid-19, sis à Ivato, est remise en cause. Les rumeurs concernant le décès de quelques personnes testées positives au  Coronavirus, sans que le CCO - Covid-19 ne les confirme, créent de plus en plus de doutes. Lors de son intervention à la TVM, hier vers 13h, la porte-parole dudit centre, le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle a tenu à apporter plus de clarifications sur le comptage du nombre de personnes mortes du coronavirus dans la Grande île. En outre, comme en Iran, à Madagascar, les patients testés positifs mais qui décèdent d’autres maladies sont exclus du bilan. Le pays est ainsi plus sélectif et ne compte que les personnes qui décèdent de la maladie provoquée par le coronavirus « SARS-CoV-2 » ou  syndrome de détresse respiratoire aiguë après un test PCR positif.
Malheureusement, les témoignages de personnes dont les proches sont morts, officiellement d’une autre maladie, avant que les tests ne soient disponibles ou à un moment où ils étaient difficiles à obtenir, se multiplient sur les réseaux sociaux dont Facebook.
« Les personnes déclarées positives à la COVID-19 ne risquent pas toutes de mourir, même celles qui présentent les formes graves. Scientifiquement, il existe celles qui présentent des formes graves développant  un  état sévère et/ ou critique. Seuls les patients avec un état de santé critique risquent de périr. Ce sont notamment les malades vulnérables, c’est-à-dire les patients ayant une maladie cardio-vasculaire, une maladie respiratoire chronique ou encore ceux atteints de cancer évolutif qui sont susceptibles d’être emportés par le coronavirus après un état de choc. Aussi, un cas confirmé au coronavirus peut développer plusieurs maladies en même temps. Un individu infecté du coronavirus peut être déclaré mort après un accident de la circulation. Ou encore un porteur du VIH/ Sida  et en même temps du Covid-19 est annoncé mort suite à une secousse », avance la porte-parole.
Ce qui fait qu’à la dernière nouvelle, Madagascar n’a enregistré que deux décès liés au coronavirus. Ce sont notamment Kasoana Roger, à la fois diabétique et testé positif au Covid-19  et le Philippin Ryan Reyes - âgé de 42 ans, l’un des sous-traitants au sein de la compagnie minière d’Ambatovy.
Cependant, quelques pays, à savoir la Corée du Sud, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni, incluent dans leurs chiffres officiels toutes les personnes ayant été testées positives au coronavirus, même si elles sont décédées à cause des complications d’une autre maladie acquise auparavant.
K.R.

la une du 25 mai 2020

Publié le dimanche, 24 mai 2020

Mercredi matin dernier, un petit commando de la Police, sur la base d’un renseignement et de preuves formelles sur l’identité du suspect à arrêter, fut dépêchée à Ambatofotsy par le Commissariat central de Tsaralalàna. Sa cible : l’un des présumés complices de Lamà, et dont la tête du premier a été également mise à prix. Cette information a été révélée par une source au niveau même de la Police. En effet, J. aurait été dénoncé par un co-détenu, un ami à lui, lors d’une période où tous les deux se sont connus lorsqu’ils ont séjourné ensemble à la Maison de force de Tsiafahy. En réalité, il s’agit d’un plan de la Police afin de faire tomber J. dans le piège, tout en l’appâtant avec son ancien camarade de cellule.

6ème vague. L'accueil des maîtres-FRAM dans la famille des fonctionnaires se poursuit. Hier, le ministère de l'Education nationale et de l'Enseignement technique et professionnel (MENETP) a officialisé le recrutement de 4 000 enseignants  dont  374 vaquant dans la Région d'Analamanga comme agents de l'Etat. Andriamanana Josoa Iarintsambatra Rijasoa, numéro un dudit ministère, leur a remis en main propre leurs contrats de travail. Ces enseignants vont désormais recevoir un bon de caisse venant du Trésor public en guise de compensation mensuelle dans quelques temps, une fois toutes les démarches administratives achevées.

Durant la journée du jeudi dernier, de 8h au 18h, les laboratoires d'analyse, à savoir le Centre d'infectiologie Charles Mérieux (CICM) et l'Institut Pasteur de Madagascar (IPM) ont passé 312 tests PCR. Les résultats ont révélé 43 nouveaux cas confirmés de coronavirus.  Selon le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, 5 parmi ces nouveaux cas ont été identifiés à Antananarivo, plus particulièrement à Anjanahary où 4 porteurs du virus ont été recensés. Le cinquième a été localisé à Manjakaray. Les 38 autres personnes infectées proviennent par contre de Toamasina. 

Urgence budgétaire

Publié le vendredi, 22 mai 2020

« Situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles ! » L’état d’urgence sanitaire qui prévaut exceptionnellement dans le pays voire dans le monde exige la mise en œuvre d’un train de mesures d’urgence entre autres budgétaire.

Le pays va en guerre. Une guerre difficile contre un redoutable, insaisissable et invisible ennemi. Un combat meurtrier auquel Madagasikara, au même titre que d’autres pays de la planète Terre, est confronté. La pandémie du coronavirus, Covid-19, n’épargne petits et grands. Fait insolite, elle frappe plus durement les pays nantis économiquement, financièrement et technologiquement. En fait, les grandes Nations de ce monde s’agenouillent. Covid-19 ne fait pas de détail et n’a pas froid aux yeux.

Opérationnaliser l’e-gouvernance. L’année dernière, au mois de décembre, le Premier ministre, Ntsay Christian, a signé un accord axé sur la modernisation du réseau des télécommunications à Madagascar avec le Gouvernement chinois, représenté par l’ambassadeur de la République Populaire de Chine à Madagascar, Yang Xiaorong. Le financement de ce projet a ainsi été adopté par le dernier Conseil des ministres de mercredi dernier. 179 milliards d’ariary seront alors investis dans ce projet dont le démarrage ne tardera pas. Ce fonds provient notamment de l’Export Import Banque en Chine, à l’issue de l’accord de partenariat signé avec ce pays.

200 000 bouteilles par jour. Telle est la quantité de CVO produite par l’Institut malgache de la recherche appliquée (IMRA). Cette entreprise malagasy a conclu un accord de partenariat avec la Paositra Malagasy, hier à Antananinarenina. L’objectif étant de livrer le remède Covid-Organics dans toutes les Régions de la Grande île par le biais de « Paositra Rapida ». En effet, cette entreprise de service postal possède 250 agences éparpillées dans tout Madagascar. Selon Charles Andrianjara, directeur général de l’IMRA, son entreprise rencontre des difficultés en matière distribution du CVO, d’où cette coopération. « Nous avons toujours eu du mal à envoyer nos produits dans les zones éloignées.

Rivo Rakotovao et consorts - A bout de souffle

Publié le vendredi, 22 mai 2020

Le président du Sénat Rivo Rakotovao réduit à quémander la démission de sénateurs. Une preuve flagrante de sa faiblesse, vu qu’il n’a aucun moyen. En agissant de la sorte, il devrait montrer l’exemple et démissionner en premier.

Si le peuple malagasy et bien encore celui du monde entier se consacrent quotidiennement à faire face à la pandémie de coronavirus, les Rivo Rakotovao, Mohammed Rachidy et Thierry Raveloson, non moins les derniers faucons du parti HVM, trouvent encore du temps à se distraire en menant des luttes politiques et de pouvoir sans précédent. Ces derniers sont connus par leur pratique machiavélique en la matière et s’en prennent à des adversaires qui connaissent déjà les limites de leur labyrinthe.

Les travaux de réhabilitation et de construction dans l’enceinte du Rova d’Antananarivo font parler au niveau d’une certaine frange de la population malagasy. En particulier, la construction d’une arène à l’intérieur du Rovan’Antananarivo cristallise les contestations. 

Il faut souligner d’emblée que l’arène rentre dans le cadre d’une volonté d’apporter de la modernité au site royal. « A chaque époque sa matière », opine d’ailleurs un observateur averti à ce sujet. Faudrait-il en effet rappeler que l’édifice édifié sous Ranavalona I a été construit en bois, sur les plans de Jean Laborde. Il est rebâti en pierre deux décennies plus tard, sous la direction de James Cameron, qui y a joute un temple protestant, ce qui n’avait pas à l’époque manqué de créer de fortes contestations.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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