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Prévue pour le mois de juin. Le Gouvernement a commencé la réforme du code minier vers la fin de l’année 2019. Le ministère des Mines et des Ressources stratégiques a même proposé un avant-projet de loi lors du lancement en décembre dernier.  Cette institution a par la suite mis en place un comité de pilotage chargé des travaux de modification. La plateforme regroupe dix représentants issus respectivement des grandes mines, la société civile, les opérateurs nationaux, les syndicats et l’administration publique. Cependant, les réunions de ce comité sont interrompues temporairement à cause de la pandémie de coronavirus. « La dernière réunion remonte au 27 mars. Afin d’éviter la propagation du coronavirus, le ministère de tutelle a suspendu temporairement les ateliers de concertation. Les parties prenantes remplissent le canevas de leur côté. Il s’agit d’un document dans lequel chacun propose les retouches à apporter dans le code minier. Mais vu ce rythme et le contexte actuel, nous craignons que le document ne sera pas achevé d’ici juin. Il faut encore consolider les idées de tous les membres du comité avant de proposer la loi à l’Assemblée nationale. Je pense que la modification a nécessité plus de temps que prévu. La finalisation serait vers la fin de l’année si la crise sanitaire persiste» avance Christian Iharantsoa, spécialiste du secteur minier au sein de Transparency International contacté au téléphone, hier. Selon ses dires, les sociétés civiles ont déjà déposé des demandes répétées au sujet de la reprise du processus de la révision du code minier auprès du ministère. Leur plateforme recommande les rencontres privées avec le numéro un du département afin d’accélérer le travail. Malgré le contexte actuel, une source auprès du ministère affirme que leur département poursuit l’activité de leur côté.
Il faut savoir que cette retouche du code minier représente un grand défi pour le Gouvernement actuel. Les responsables durant le régime précédent ont consacré des années sur cette tâche mais n’y sont pas parvenus. En tout cas, l’objectif consiste à mettre en place un cadre légal au bénéfice de tous. Le secteur minier n’a jamais apporté de retombée économique palpable et tangible à la population malagasy.
Solange Heriniaina


Les efforts à déployer pour endiguer la propagation de coronavirus à Madagascar vont se concentrer sur la Région Atsinanana et Alaotra-Mangoro, après Analamanga. La ville de Toamasina, avec plus d’une centaine de cas positifs, à elle seule enregistre en ce moment le taux de contamination le plus élevé au pays. Il s’agit pourtant de la capitale économique où est basée l’usine de la compagnie minière Ambatovy, le plus grand pourvoyeur de devises et de taxes à l’Etat malagasy.
Hier, le Président Andry Rajoelina y a dépêché six de ses ministres à savoir Tianarivelo Razafimahefa (Intérieur et Décentralisation, président du Centre de commandement opérationnel Covid-19), Lalatiana Andriatongarivo (Culture et Communication), Fidiniavo Ravokatra (Mines), Irmah Lucien Naharimamy (Population), Gisèle Ranampy (Travail, Fonction publique et Lois sociales) et Richard
Ravalomanana (Gendarmerie nationale).
Venue à bord de deux petits appareils, la forte délégation gouvernementale est arrivée dans la ville du port par deux vagues. Elle a pour mission d’appuyer les autorités locales dans la bataille à livrer à la Covid-19 qui paralyse sérieusement le quotidien des habitants. Visites sur le terrain et réunions au bureau se sont alternées durant la journée d’hier afin de peaufiner le plan de riposte en cours de mise en œuvre.
Des cache-bouches et du tambavy CVO ont été gratuitement distribués aux habitants d’Ambalamanasa où se trouve l’aéroport international éponyme. Les locaux du Foyer Social du Canada ont été aménagés en salles d’hôpital pour accueillir l’éventuel flot de malades étant donné que les infrastructures hospitalières de la ville s’avèrent insuffisantes pour recevoir la cohorte des gens ayant besoin de traitement médical.
Les membres de la délégation ont aussi assisté à l’opération de distribution de la subvention financière Tosika Fameno 100 000 ariary. Par la même occasion, les marchands en ville ont été priés de fermer leurs lieux de travail. Le souci à ce propos pour certains habitants est que la baisse d’activités économiques impliquerait une situation d’insécurité grandissante en milieu urbain. Des forces d’intervention d’Antananarivo sont déjà sur place pour gérer cette question.
Les ministres en mission à Toamasina ont étudié ensemble avec les membres du comité stratégique local tous les aspects de la lutte nécessitant une mise au point d’urgence. Des entrevues avec les responsables de la compagnie Ambatovy et les membres de la presse locale ont aussi eu lieu. Le minier a dû envoyer en chômage technique la grande majorité de son personnel depuis hier. Un plan de riposte adapté aux réalités locales devait être adopté.
M.R.


En quelques jours, Moramanga, s’est retrouvée précipitée au-devant de la crise sanitaire à Madagascar, suite à la découverte d’un premier cas puis l’augmentation rapide des cas, passé de 0 à 15 en moins d’une semaine. Faut-il en effet souligner qu’à la date du 9 mai, cette localité de la Région Alaotra Mangoro enregistrait un premier cas de contamination au coronavirus. Moins de 7 jours plus tard, elle en compte 15, dont 11 nouveaux cas recensés dans la seule journée d’hier, selon le rapport quotidien de la porte-parole du Centre de commandement opérationnel le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle. Des chiffres qui situent Moramanga en troisième place des villes malagasy où des cas de contamination au coronavirus ont été recensés, après Antananarivo dans la Région Analamanga et Toamasina dans la Région Atsinanana.
Aujourd’hui, 5 Fokontany sur 13 dans la Commune de Moramanga sont concernés par la pandémie, à savoir, Moramanga Ambony, Betambako, Tsarafasina, Tanamandroso Est, Ambatolampy. Les autorités locales appellent toutefois la population locale à ne pas succomber à la panique et à suivre les consignes des sanitaires. De nombreuses mesures préventives ont en outre été prises afin de limiter la propagation du virus. Carrefour entre Antananarivo, Toamasina et Ambatondrazaka, Moramanga est désormais isolée. La suspension des services offerts par la ligne régionale de transport de voyageurs au départ de Moramanga, à savoir l’axe Moramanga- Ambatondrazaka-Amparafaravola et celui de Moramanga-Anosibe an’Ala, avait déjà été annoncée auparavant.

Ces dernières heures, la Préfecture d’Ambatondrazaka a annoncé la restriction du trafic entrant et sortant de Moramanga. Le gouverneur de l’Alaotra Mangoro a convoqué une réunion des responsables au niveau du centre opérationnel de Moramanga pour étudier les solutions idoines pour stopper la propagation de la pandémie. D’ores et déjà, il a été annoncé la construction de lieux de repos pour les responsables au niveau des barrages sanitaires à Marozevo et Beforona, l’affrètement de véhicules pour le transport de ces agents, la dotation en matériels et en équipements. D’autres mesures doivent être prises pour appuyer effectivement ces mesures préventives. Notons que les patients atteints du coronavirus de Moramanga sont pour la plupart pris en charge à Antananarivo.

Hier, dix-huit nouveaux cas confirmés de contamination au coronavirus ont été annoncés par le Centre de commandement opérationnel, portant le total des cas confirmés à 230 sur toute l’étendue du territoire national malagasy. Une nouvelle guérison porte le nombre total de guérison à 108. Le nombre de personnes traitées au niveau des hôpitaux est à 122. Enfin, aucune forme grave et aucun décès ne sont à signaler. Sur les 18 nouveaux cas comptabilisés, 13 proviennent de résultats de cas nouvellement confirmés dans les 24 dernières heures, 5 proviennent de nouveaux prélèvements sur des personnes dont les résultats avaient été déjà annoncés le 6 mai et publiés puis retirés du décompte pour vérification. Outre les 11 des nouveaux cas confirmés localisés à Moramanga dans la Région Alaotra Mangoro, 5 ont été comptabilisés dans la Région Atsinanana et 2 à Antananarivo Analamanga.

La Rédaction

la une du 15 mai 2020

Publié le jeudi, 14 mai 2020

Une page est tournée dans l'histoire de l'industrie du kidnapping au pays! L'enlèvement d'Anil Karim de Sophasu le 27 avril dernier, a tout déclenché. Après 20 ans de recherche sur de nombreux faits d'enlèvement   dans le pays, l'étau s'est inexorablement resserré autour de Norbert Ramandiamanana, alias Lama ou encore Baina. Hier matin, les éléments du groupement de gendarmerie d'Analamanga ont finalement mis la main sur lui, mais aussi son frère. Tous les deux ont été éliminés au cours de leurs arrestations, respectivement à Analamahitsy pour Lama, et à Ambohimahitsy pour le second. 

 

Après les rumeurs sur l'arrêt provisoire des activités au sein de l'unité d'oncologie du Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU JRA), une note de service vient d'être publiée. « Suite à la mise en quarantaine du personnel de l'unité d'oncologie du  CHU JRA et des patients en cours de traitement, toutes les activités sont suspendues momentanément à partir du lundi 11 mai. Il s'agit des activités hospitalières, la chimiothérapie ambulatoire et les consultations externes. La reprise des activités au sein de cette unité se fera à l'issue de la mise en quarantaine ».

Un grand rassemblement à Andravoahangy. Très tôt dans la matinée d’hier, les Forces de l’ordre ont occupé la place du marché à Andravoahangy. D’après la déclaration du coordonateur général du Centre de commandement opérationnel - Covid-19, depuis le début de cette semaine, tous les marchés hebdomadaires dans la Capitale sont de nouveau suspendus, notamment celui de Mahamasina à chaque jeudi, le marché du mercredi à Andravoahangy et celui du samedi à Isotry. Hier, des marchands de tissus de confection sont encore venus au marché pour étaler leurs marchandises. 

Un élu… dépité !

Publié le mercredi, 13 mai 2020

Déjanté, Roland Ratsiraka a le vague à l'âme. Député élu de la Circonscription de Toamasina I, déconnecté des réalités, le neveu de Deba parle pour ne rien dire. Sorti de sa léthargie, il lance des propos dénués d'esprit sain. Au moment où la capitale des pays Betsimisaraka enregistre le pic du Covid-19, il juge opportun de mettre un terme au confinement. S'il ne s'agit pas là d'une volonté délibérée de pousser son propre peuple qui l'a fait roi à l'abattoir, vers la boucherie, cela lui ressemble trop ! Un geste de mépris et de dépit qui ne mérite pas  d'un élu. Un acte de crime de haute trahison qu'on ne doit à jamais commettre à l'endroit de son pays.

La moitié de l’impôt sur le revenu prévisionnel. Tel sera le montant exigé par la Direction générale de l’impôt (DGI), demain. A deux jours de la déclaration, ce département rattaché au ministère de l’économie et des Finances a publié une nouvelle disposition concernant le paiement d’impôt. Ce département rattaché au ministère de l’Economie et des Finances exige un acompte prévisionnel alors que les contribuables ont déjà planifié leur déclaration fiscale à la fin du mois de juin. « Pour ceux qui sont en mesure d’effectuer un dépôt définitif de la déclaration d’impôt sur le revenu le 15 mai, une possibilité de payer sur deux échéances est accordée : le premier pour le 15 mai et le second pour le 15 juin. Dans le cas contraire, ils doivent payer un acompte exceptionnel équivalent à la moitié de l’impôt sur le revenu prévisionnel ainsi que leurs états financiers, au plus tard le 30 juin », annonce Germain, directeur général des impôts. 

Une production complémentaire avec la riziculture. Jusqu’à aujourd’hui, Bionexx reste la seule usine de transformation d’artemisia à Madagascar. Basée à Fianarantsoa, elle exploite notamment cette plante pour des entreprises pharmaceutiques et cosmétiques. Ainsi, l’artemisia ne renforce pas seulement le système immunitaire mais aussi les sources de revenus des paysans dans les différentes zones d’implantation.

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Editorial

  • Soit !
    On y est. C’est officiel, la société nationale d’eau et d’électricité, la JIRAMA, Jiro sy Rano Malagasy, a son directeur général, Ron Weiss. Laissé vacant durant au moins trois ans, le poste de DG trouve enfin son titulaire. Israélien de nationalité, ingénieur de formation sortant d’un Institut supérieur de Tel-Aviv, Ron Weiss n’est pas un novice dans la gestion des ressources énergétiques. Ayant dirigé pendant 27 ans la société d’énergie de son pays (Israël Electric Company) et 6 ans à la tête du Rwanda Energy Group, Ron Weiss est un aguerri des situations difficiles et compliquées.La JIRAMA n’est pas à sa première tentative de recourir au service des expatriés sinon des experts étrangers, afin de voler à son secours. Jusqu’à présent, les tentatives n’ont pas donné les résultats escomptés. En effet, entre 2005 et 2009, à l’époque du régime TIM de Marc Ravalomanana, dans le cadre du contrat avec Lahmeyer…

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