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« Je suis de près l’affaire Tahisy, laquelle est actuellement entre les mains de la Brigade féminine de proximité (BFP) ainsi que des acteurs dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) ». Mialy Rajoelina, Première dame et non moins Ambassadrice de lutte contre les VBG, l’a publiée hier dans la page Facebook officielle de l’association Fitia. En fait, bon nombre d’internautes ont fait appel à la Première dame depuis que cette affaire sur le décès d’une jeune femme et de son bébé a été publiée sur les réseaux sociaux. « … son histoire est commune à beaucoup d’autres mais la sienne a été la plus médiatisée par les internautes. Vous qui êtes ambassadrice de notre combat VBG, je fais appel à vous pour porter notre voix et rendre justice à cette jeune fille ainsi qu’à toutes nos compatriotes qui sont violentées dans l’ombre. Non à la violence ». Cet appel d’une abonnée d’Instagram a été joint avec la publication de l’épouse du Président de la République. Ceci avec des captures d’écran de la conversation de la défunte Tahisy avec son ami, lui confiant ce qu’elle a enduré  quotidiennement. Pour sa part, la Police nationale à travers la Direction de la Police judiciaire, la Police des mœurs et protection des mineurs ainsi que la BFP mènent actuellement l’enquête sur cette affaire. « Vous serez informés ultérieurement des résultats de l’enquête, dont le lieu et les formes de violence subies par la victime, etc. », avance un responsable dans une vidéo publiée sur la page Facebook de la Police nationale. Les responsables de cette entité ne veulent livrer plus de détails à la presse, du moins pour le moment.
La loi sur la lutte contre la VBG à appliquer
Promulguée par le Président de la République, le 16 janvier dernier, après la validation de la Haute Cour constitutionnelle. La loi sur la lutte contre la VBG devra désormais être appliquée, d’après Mialy Rajoelina. « L’existence d’un Tribunal spécial pour le traitement des cas de VBG pourrait dévoiler la vérité sur l’affaire Tahisy », avance l’Ambassadrice de lutte. Rappelons qu’un pool de 34 magistrats devra assurer l’opérationnalisation de la chaîne spéciale de lutte contre les VBG auprès du Tribunal de première instance (TPI), de la Cour d’appel et de la Cour de cassation, lancée en 2019. « Aucune forme de violence entre les concitoyens n’est tolérable, que ce soit physique, psychologique ou autres. Je les dénonce ouvertement. Je vous encourage également à appeler les numéros verts 147 ou 813 si vous êtes victime ou témoin d’un cas de violence. Vous pouvez également consulter directement le centre spécialisé de prise en charge à Mahamasina, où des professionnels sont à votre écoute et vous donneront des conseils adéquats sur les procédures à suivre », communique la Première dame dans sa publication. Elle y a également mentionné que les témoins et victimes de VBG peuvent directement entrer en contact sur la page « Association Fitia officielle »…
Recueillis par Patricia Ramavonirina

Plusieurs versions…

Une martyre de l’amour. C’est ce que la majorité des internautes ont qualifié Tahisy, victime de violences perpétrées par son concubin alors qu’elle était enceinte. Les photos publiées par son copain, le week-end dernier, annonçant le décès de la jeune femme et de son bébé, ont été commentées et interprétées, jusqu’à faire le buzz sur les réseaux sociaux. Depuis, le jeune homme a été lynché virtuellement, en étant considéré comme un « meurtrier », un « démon », etc, sans parler des attaques personnelles. Des témoignages et captures d’écran des « connaissances » et « proches » de la victime ont fusé de toute part et ce jusqu’à maintenant. Lors d’une interview accordée à une chaîne télévision de la Capitale, jeudi dernier, le jeune homme ainsi que sa mère et la mère de la défunte ont donné d’autres versions. D’après leur dire, « Tahisy » n’a jamais été victime de violences mais aurait été bien traitée dans sa belle famille. Elle aurait perdu son bébé et sa vie suite à une maladie, et non à cause de la violence. Quant à sa photo partagée des milliers de fois, avec un visage couvert de bleus et un œil au beurre noir, sa « mère » a avancé que c’était suite à une attaque des bandits qu’elle aurait subie l’année dernière. Après ces révélations démentant les interprétations des internautes, d’autres ont révélé de nouvelles preuves accablantes, notamment sur ce que Tahisy et sa sœur jumelle auraient subies quand elles vivaient chez leur père et leur belle-mère. Dans tous les cas, l’enquête policière sur cette affaire est en cours afin de décerner la vérité malgré les plusieurs versions contradictoires. A suivre !

Pointés du doigt !

Médecin après la mort. Les connaissances et proches de la défunte Tahisy sont pointés du doigt par les internautes, notamment à cause de leur « irresponsabilité » et de la « non assistance à personne en danger ». « Ils ont toujours été au courant de l’enfer dans lequel vivait la jeune femme, mais ils n’ont fait aucune dénonciation. C’est seulement après le décès qu’ils réagissent et réclament justice alors qu’au vivant de la victime, ils restaient les mains croisés », se désolent des observateurs. Effectivement, la loi sur la lutte contre la VBG, dans son article 16, stipule que « toute personne, notamment les membres de la famille, les voisins, les amis, les autorités locales, les dignitaires religieux, les travailleurs sociaux, le personnel médical, ayant connaissance d’un cas de violence basée sur le genre, doit le signaler aux autorités administratives ou judiciaires compétentes sous peine des sanctions prévues par l’article 62 al.1 du Code pénal ». « Le signalement peut être fait verbalement ou par écrit. L’auteur du signalement peut garder l’anonymat s’il le désire. L’autorité́ saisie doit consigner la déclaration de signalement et y donner suite. Elle a l’obligation de la transmettre à la Police judiciaire et/ou au Tribunal compétent dans les meilleurs délais », poursuit l’article 17. Dans tous les cas, les responsabilités semblent partagées…

La première étape est maintenant achevée. La construction proprement dite des  buildings « mora » d’Ivato pourra désormais commencer.

Le vice-ministre en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat, Zasy Angelo, accompagné du directeur général de l’Agence nationale d’appui au logement et à l’habitat (Analogh), a effectué une descente hier sur le site afin de constater l’avancement des travaux.

« Les délais impartis pour la réalisation de ce projet seront respectés », ont précisé les membres de l’équipe d’Analogh, qui est en charge du projet. D’ailleurs, la première étape, qui consistait au terrassement et à l’étude géologique du terrain, a été finalisée avant même le délai de trois mois imparti pour l’exécution des travaux. Ainsi, la construction proprement dite pourra débuter bientôt. « Des études plus techniques sur l’aménagement du reste du site seront également menées en parallèle », indique le vice-ministre Zasy Angelo, « pour assurer la viabilité de la zone ». L’objectif étant de construire un « habitat durable et des logements décents » pour la population.

Pour rappel, trente-huit immeubles R+4 vont être construits à Ivato, dans le cadre de la concrétisation du « Velirano N° 11 » du Président Andry Rajoelina qui consiste à offrir des logements décents pour tous. Plus précisément, le projet consiste à la construction de trente-huit immeubles de 4 étages chacun, et qui comprendront 608 appartements. Un projet qui est entièrement financé par l’Etat malagasy. Chaque appartement sera aménagé selon les normes d’une maison décente. Outre les espaces d’habitation, les immeubles du nouveau quartier d’Ivato seront équipés de parkings, de commerce de proximité, d’une aire de jeux et d’espaces verts. Chaque immeuble sera également alimenté par de l’énergie renouvelable, notamment des panneaux solaires. Il faut noter que l’objectif national est fixe à 10 000 logements par an.

La Rédaction

La une du 15 février 2020

Publié le vendredi, 14 février 2020

Ny Rado Rafalimanana fait de nouvelles victimes. Dans la Commune de Tanambe, dans l'Alaotra Mangoro, les représentants de l'Organisation non gouvernementale Ny Fanahy no maha olona sont récemment montés au créneau. Ils s'estiment avoir été victimes de Ny Rado Rafalimanana, président de l'ONG.

Le dimanche 2 février dernier, une descente du président de Fanahy no maha olona pour remettre des dons aux sinistrés des intempéries ayant frappé durement cette Commune rurale était organisée. Dans les jours précédents cette descente, Ny Rado Rafalimanana aurait alors donné des consignes, par voie téléphonique, aux membres de son ONG pour préparer cette descente. L'homme aurait alors demandé aux membres de l'ONG à Tanambe d'avancer alors tous les frais qu'il rembourserait une fois sur place.

N’ayant aucun doute sur la sincérité de leur président, les petites gens ont alors déboursé tous les frais de leur poche pour accueillir comme il se doit la délégation de l’ancien candidat à l’élection présidentielle. Le dimanche 2 février, Ny Rado Rafalimanana est effectivement descendu à Tanambe, à la tête d'un cortège, constitué notamment d'un 4x4 et d'un Hummer. Durant son discours, il a affirmé que des camions transportant des dons devaient encore arriver à Tanambe, mais que le mauvais état des routes retardait l’arrivée de ces camions.

Expliquant ensuite qu'il devait partir et retourner à Antananarivo, celui qui est également président de Ny Rado Group affirme à la population que ce sera ses représentants qui se chargeront du dispatch des dons une fois que ces dons seront arrivés à Tanambe. Des dons que la population de Tanambe ne verra jamais. Personne ne sait d'ailleurs si cette cargaison existait vraiment.

En tout cas, en ne voyant les dons venir, la colère est montée du côté des sinistrés qui, en l’absence de Ny Rado Rafalimanana, ont pointé un doigt inquisiteur en direction des représentants de son ONG à Tanambe. D’un autre côté, avant de partir, Ny Rado Rafalimanana indiqua à ses représentants à Tanambe qu'il leur remboursera via un paiement par mobile banking depuis Moramanga. Aucun paiement n'aurait été fait jusqu’à récemment. Les représentants de l'ONG à Tanambe se sont ainsi retrouvés dans l'incapacité de payer les prestataires qui ont travaillé à l’accueil du président de l'ONG Fanahy no maha olona.

Acculés par la population, et endettés jusqu’au cou, les représentants de l’ONG à Tanambe ont  été obligés d'effectuer une déclaration pour annoncer qu'ils n'avaient reçu la  moindre somme  d’argent de la part du président de l'ONG pour tenter d’apaiser la situation, affirmant d’ailleurs que le président de l'ONG ne répondrait plus à aucun de leurs appels depuis la date de la descente à Tanambe.

Ce n’est en tout cas pas la première ni la dernière affaire d’escroquerie dans laquelle le nom de cet opérateur économique est cité. Ny Rado Rafalimanana est frappé par une mesure administrative d'Interdiction de sortie du territoire (IST) suite à une affaire dans le même genre.  Beaucoup ont encore en mémoire la promesse non tenue par Ny Rado Rafalimanana à une jeune femme atteinte d’une maladie  grave. Il avait, en effet, promis à Kareen Ramarojaona de prendre en charge son évacuation sanitaire en Inde pour une transplantation rénale. Mais depuis, «  le bienfaiteur » a complétement disparu de la circulation laissant Kareen et son frère dans la détresse.
La Rédaction

Victoire diplomatique. C’est ce que le président actuel de la Confédération africaine de football (CAF) a réalisé en réussissant de convaincre les autorités égyptiennes à  signer un accord de siège à l’instance continentale du ballon rond africain. La cérémonie de signature de cet accord s’est déroulée mercredi dernier au bureau du Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, entre Ahmad, président de la CAF et le ministre des Sports de l’Egypte, Ashraf Sobhi.

 

Un homme de 27 ans, pointé du doigt d’avoir assassiné son épouse de façon barbare et en même temps poignardé ses propriétaires, fut appréhendé par les éléments de la Brigade criminelle (BC5). Cela s’est produit mercredi dernier dans le quartier d’Anosibe Andrefana. Tout a commencé par les hurlements  de douleur de la mère de famille pour alerter les propriétaires. Rapidement, ces derniers se sont mobilisés afin de voir ce qui aurait dû se passer. Ils ont réalisé que les cris de la victime provenaient de chez leurs locataires.

 

Les  investigations relatives à l'attaque du shop Airtel à Itaosy menées par la Gendarmerie, s’étaient dénouées de façon  inattendue. Après leur interrogatoire dans les locaux de la Gendarmerie à Ankadilàlana, les trois femmes qui y travaillent ont été déférées au Parquet d’Anosy dans la journée d’hier. Après quoi, elles ont  finalement rejoint le chemin de la prison, précisément à Antanimora et à titre provisoire.  Selon toujours cette source de la Gendarmerie,  une deuxième audition des trois employées le 11 février dernier, était plus explicite à propos du  déroulement des faits. Cette même ré-audition des concernées a conduit à  une révélation.  C’est que le responsable du service clientèle a reconnu qu'il n'y a jamais eu d'attaque à main armée.

 

De nombreux talentueux souvent négligés. Le ministre de la Communication et de la Culture (MCC) reconnait ce fait, notamment en matière de stylisme et de création de mode. Ce domaine inclut entre autres l’habillement et accessoires, dont les sacs et bijoux, la coiffure et l’esthétique, etc. « Madagascar dispose d’assez de matières premières. De plus, les stylistes et créateurs de mode malagasy regorgent de talents. Pourtant, les professionnels en la matière sont encore rares faute de soutien. Face à cette situation, le ministère compte apporter son appui aux auteurs pour la promotion du stylisme et de la création de mode.

Croissance économique - Madagascar en expansion

Publié le jeudi, 13 février 2020

Tous les cinq ans, la Banque mondiale présente un mémorandum économique de Madagascar. Cette année, l’événement s’est tenu, hier, au siège de l’institution financière à Anosy, en la présence de Richard Randriamandrato, ministre de l’Economie et des Finances ainsi que tous les acteurs économiques à Madagascar. Le rapport offre une perspective encourageante étant donné que l’économie malagasy est en expansion. «C’est peut être l’une des périodes les plus longues que la grande île a connu une croissance avec une moyenne de 5%.  

Le système des Nations unies à Madagascar a éconduit Ny Rado Rafalimanana. En proie à des ennuis judiciaires, ce dernier met systématiquement en avant son statut d'ambassadeur d'un organisme qui serait affilié aux Nations unies, et qu'à ce titre, il affirme disposer d'un laissez-passer diplomatique. Réagissant aux affirmations du président de l'association Ny Rado Group, le ministère des Affaires étrangères malagasy a envoyé une note verbale au Système des Nations unies pour des précisions sur le statut de l'Intergovernmental Collaborative Action Fund for Excellence (ICAFE) auprès du SNU. Ny Rado Rafalimanana se plaît en effet ces derniers temps à mettre en avant son statut d'ambassadeur d'une organisation onusienne. Notamment à Vohidiala lors de l'incident avec les gendarmes. Un statut de diplomate dont il s'est déjà largement prévalu ces dernières années.

 

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Editorial

  • A la portée
    Le schéma de la victoire de la candidate n° 7, porte-flambeau du régime Orange aux communales et municipales du 11 décembre d’Antananarivo, Harilala Ramanantsoa, se dessine à l’horizon. Une victoire à la portée de main en faveur de la seule femme en lice et une logique de l’échec aux autres notamment les deux supposés challengers à savoir le candidat n° 2, Tahiana Razafinjoelina, et celui du n° 4 Tojo Ravalomanana face à Harilala Ramanantsoa, la … candidate du pouvoir.

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