La semaine dernière, la nouvelle à propos du comportement arbitraire d’une jeune mère de famille de 24 ans, qui a jeté délibérément son petit garçon d’un an et demi dans le canal Andriantany, aux 67ha, a scandalisé l’opinion. Après une période de détention policière liée au besoin de l’enquête, cette femme était déférée au Parquet, mercredi dernier. Par la suite, elle fut incarcérée à la maison centrale d’Antanimora à titre provisoire. Elle a argué une dissension qui l’aurait mise aux prises avec son mari, qu’elle accuse son indifférence devant son sort et celui de sa progéniture comme explication à son geste purement infanticide. Mais elle n’aurait pas supporté non plus la difficulté de la vie, situation qui l’aurait empêchée à nourrir convenablement son gosse. Quant à celui-ci, il a été envoyé dans un foyer pour petits orphelins à Ambohidratrimo, depuis.
Un mort, une trentaine de maisons réduites en cendres, une centaine de sans- abris. Les dégâts du récent incendie à Anjanahary II N, survenu dans l’après-midi du 1er février dernier, sont lourds. Sur les 33 maisons ravagées par les flammes, 13 sont des constructions en dur dont 3 comportant des étages. « Nos pertes sont énormes. Nous avons perdu des années d’économie en quelques heures, non seulement celle investie dans la construction de nos maisons mais aussi tous nos biens », pleure une mère de famille, parmi les résidents des maisons en dur.
Une extension. A l’heure actuelle, les réseaux interconnectés relient seulement Antananarivo, Antsirabe et Mandraka. Afin d’acheminer l’énergie électrique dans d’autres villes, le groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a octroyé un prêt de 38,4 millions de dollars dans le cadre du projet de renforcement et d’interconnexion des réseaux de transport d’énergie électrique à Madagascar. Une cérémonie de signature s’est tenue hier entre Richard Randriamandrato, ministre de l’Economie et des Finances et Mohamed Cherif, représentant pays de la BAD.
Les mesures prises par la nouvelle équipe de la Mairie concernant l'assainissement de la ville d'Antananarivo font des mécontents. Un mécontentement qui se manifeste dans les rues pour certains et sur les réseaux sociaux pour d'autres. Les deux mesures les plus contestées actuellement concernent le délogement des marchands de rue notamment ceux qui occupent les trottoirs et la hausse du coût des frais de fourrière.
Le débat projet d'exploitation agricole dans le Bas-Mangoky, en partenariat avec une société issue des Emirats Arabes unis débarque à l'Assemblée nationale. Au cours d'un point de presse hier à Tsimbazaza, une quinzaine de députés ont apporté des précisions sur le « plus grand projet agricole du 21è siècle à Madagascar ». Face à la polémique entourant le projet, les Siteny Randrianasoloniaiko, Tsitara Rogers Osman, Lucien Rakotomalala, appuyés par Paul Bert Velontsara, Honoré Rasolonjatovo, Bavy Angelica Michelle, affirment avoir effectué leurs enquêtes. Des descentes sur place ainsi que des rencontres avec les responsables ministériels ont notamment été menées.
Les informations relatives à un détournement au sein de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) ont fait beaucoup de bruit au sein des médias ces derniers jours. Pour rappel des faits, une enquête effectuée par la Brigade financière au sein du Trésor public a révélé un « gap » de 3 milliards d'ariary dans les caisses de la Commune. Pour le moment, le seul et unique suspect épinglé dans cette affaire est le trésorier principal de la CUA. Après transfert du dossier au niveau du Pôle anti - corruption (PAC), le concerné a été déféré devant cette Cour spéciale puis placé sous mandat de dépôt à Antanimora.
Les conditions d’obtention remise en cause par la France. Désormais et plus précisément à partir du 30 mars 2020, les permis de conduire malagasy ne pourront plus être échangés en France. En raison de l’harmonisation européenne en matière de conditions de délivrance des permis de conduire et ce afin de stabiliser juridiquement les échanges de permis de conduire étrangers, la France s’est engagée dans une réforme de son dispositif d’échange des permis de conduire. Dans un communiqué publié par l’ambassade France à Madagascar, hier, il a été évoqué que les conditions de délivrance des permis de conduire à Madagascar s’étant avérées, après examen, éloignées des critères européens intégrés dans notre propre réglementation.
Les 6 camions du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) et ceux de l’Armée malagasy, transportant des aides à 3 198 foyers, ont quitté la Capitale, hier, pour rejoindre Ambato-Boeny, Mampikony, Port-Bergé, Tsaramasoandro, Anjiajia, Andranofasika et Ambondromamy. Il s’agit des dons collectés par le BNGRC au profit des sinistrés à cause des dernières intempéries. Cette première vague de produits est constituée de 63 960 kg de riz, 13 950 kg de légumineuses, 3 188 litres d’huile, 12 986 pièces de savon, 5 370 kg de sucre ainsi que des vêtements. D’après le directeur général du BNGRC, Elack Andrianjaka, toutes les Régions sont prioritaires.