Un phénomène courant, notamment en milieu rural. 37 % des filles et 12 % des garçons se marient avant l’âge de 18 ans à Madagascar, selon l’enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS 2018). Bon nombre de victimes souffrent en silence. Néanmoins, certains osent en parler jusqu’à porter plainte contre les auteurs et leurs complices. Narindra, une jeune femme âgée de 19 ans et résidant à Toliara, en fait partie. « Ma mère m’a forcée à me marier quand j’étais en classe de 3ème. J’avais 15 ans et demi à l’époque. L’homme en question, déjà marié et âgé de 45 ans, était un opérateur économique.
« Stop coronavirus ! » Un mot d’ordre que les responsables publics tentent, par tous les moyens, par tous les supports médiatiques, par toutes les organisations associatives de faire passer auprès de la population. Tellement, la menace de la pandémie du Covid-19 plane sérieusement sur la tête de tout le monde, aussi faut-il agir efficacement. Le macabre bilan, les nombres des contaminés, des cas graves et des décès, ne cesse de grimper. Et dire que le pays n’atteint pas encore le pic de la triste courbe de la pandémie !
La Haute Cour constitutionnelle (HCC) a validé, hier, la loi de Finances rectificative (LFR). Cette dernière ayant déjà passé au Sénat et à l’Assemblée nationale au cours des deux derniers mois. « Les dispositions de la loi n° 2010-010 portant loi de Finances rectificative pour 2020 sont conformes à la Constitution et peuvent faire l’objet d’une promulgation », note la décision de la HCC. Dorénavant, ce document qui retrace le budget de l’Etat devient officiellement une loi à appliquer dans le domande de la finance publique.
Une trentaine d'entrepreneurs bénéficiaires. Lancé officiellement à la fin du mois de février dernier par le programme « Fihariana », le projet « Akohonakà » est un financement octroyé à tous les entrepreneurs désirant développer leurs activités ou de créer leur propre entreprise dans la filière avicole. Pour cette première vague, les participants ont obtenu de très bons résultats, et ce malgré la crise sanitaire actuelle. « Effectivement, le taux de mortalité des poussins est retombé à seulement 2,91%, contrairement à 5% habituellement, sur une période de 42 jours.
Coup dur pour l’église luthérienne malagasy (FLM). En une semaine, elle est frappée d’un second deuil suite au décès hier du pasteur Rabenorolahy Benjamina, ancien président de l’église luthérienne malagasy. Agé de 80 ans, cet ancien membre et président du FFKM a rendu l’âme à l’hôpital d’Ambohibao suite à une insuffisance rénale associée au Covid- 19. Le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, porte- parole du Centre de commandement opérationnel (CCO), durant son émission quotidienne d’hier a comptabilisé le défunt parmi les décédés du Covid -19 à Madagascar.
Un peu de 4 mois après l’annonce des premiers cas de contamination au Covid-19 à Madagascar, la barre des 5 000 cas vient d’être franchie. D’après les chiffres précis rapportés par le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle lors du rendez – vous quotidien sur la chaîne nationale hier, la Grande île compte depuis le 19 mars jusqu’à maintenant, 5 343 cas dont 2 658 cas actifs et 2 646 guéris. Lentement mais sûrement, l’on observe un équilibre entre le nombre de cas en traitement et le nombre de guérison. Ce qui constitue un facteur encourageant même si la prudence est toujours de mise. Comme le répètent souvent les autorités étatiques, nous ne sommes pas encore tirés d’affaire. Qui plus est, le Président Andry Rajoelina avait annoncé lors de sa dernière intervention que le nouveau pic de la pandémie est encore attendu au mois d’août.
L’ambassadeur de France à Madagascar, Christophe Bouchard, a adressé un message vidéo aux Français et au peuple malagasy hier à l’occasion de la fête nationale française. Il rassure le renforcement des liens d’amitiés anciennes et uniques entre la France et Madagascar.
Protéger les acteurs de premier plan dans la lutte contre la propagation du coronavirus. Actuellement, le pays fait face à une hausse considérable du nombre de contaminés. Conscient que la solidarité de tous reste la seule solution pour limiter la recrudescence de cette pandémie, le groupe FILATEX a donc décidé de venir en aide aux personnels médicaux, les principaux exposés à cette maladie quotidiennement. Pour ce faire, il a ainsi offert aux membres du corps médical au sein du centre hospitalier Joseph Ravoahangy Andrianavalona 2 000 masques FFP2.