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L’année dernière, les  envois clandestins de jeunes femmes malagasy dans un pays dangereux comme l’Arabie Saoudite, ont fait rage chez nous.  Mercredi dernier, la Cour criminelle ordinaire du Pôle anti-corruption ou PAC au 67 ha a jugé une affaire  datant de mai 2019 à Mahajanga. Dans le box des accusés, une certaine Soalaza Helmine. Incriminée pour trafic de femmes malagasy vers l’Arabie, la jeune femme a été condamnée à 5 ans d’emprisonnement ferme. Bien qu’elle ait essayé de se disculper jusqu’au bout devant les différentes accusations ou autres charges, elle n’a plus trouvé quoi dire face aux preuves étalées par la présidente de la Cour et le procureur général, mais aussi le témoignage des victimes elles-mêmes. Et puis surtout, Soalaza H. a été lâchée par ses complices actuellement en cavale.

Le pacte gagnant

Publié le jeudi, 14 novembre 2019

L’union fait la force ! Cet adage populaire universel n’a jamais déçu. Il est valable à toute situation, à toute culture et à tout pays.  La force bat tous les obstacles et fait gagner à toute bataille ! Grâce aux efforts concertés des Alliés durant la Grande guerre (39-45) que les abominables forces nazies avaient pu être repoussées et écrasées. Les soutiens au candidat n° 4, Naina Andriantsitohaina, affluent. Des mouvements associatifs de toutes les sensibilités ou des régions différentes de l’île, des formations politiques de toutes tendances, des personnalités diverses, des élus (parlementaires ou autres) et de simples citoyens se décident à prêter main forte à Naina. Et d’autres vont encore venir.

 

5 000 km de côtes. Madagascar est une île, toutefois, elle n’arrive pas à exploiter à bon escient tous les avantages. Ainsi, pour le développement du transport maritime à Madagascar, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie a identifié quatre routes. « La route de la vanille pour relier Antsiranana à Vohémar, la route des baleines à bosse reliant Maroantsetra à Toamasina en passant par Mananara, Soanierana Ivongo, Sainte Marie et Foulpointe, la route des épices reliant Toamasina, Vatomandry, Mahanoro ainsi que Nosy Varika et Mananjary et la dernière, la route des baobabs qui reliera Mahajanga, Soalala, Besalampy, Tambohorano et Maintirano » énumère Joël Randriamandranto, ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie ; avant d’ajouter que « la création de ces routes maritimes entraînera par conséquent le développement des infrastructures portuaires pour ne citer qu'Antsiranana et Vohémar, dont les procédures de passation de marché sont en cours pour la recherche de partenariat ».

Le Président de la République annonce un redressement à venir de la JIRAMA. Il a pris l’engagement d’appliquer des mesures d’urgence pour solutionner les problèmes de distribution d’eau et de fourniture en électricité. Le Chef de l’Etat a annoncé ces mesures lors d’une interview hier. Une colère froide gronde ces derniers jours auprès des usagers de la JIRAMA à cause notamment des coupures à répétition de l’électricité et des problèmes de fournitures en eau potable. Interrogé face à cette situation, le Président de la République affirme qu’il allait prendre ses responsabilités et qu’il travaillait d’ailleurs déjà sur des solutions pour résoudre ces problèmes. « Les dirigeants et les employés au sein de cette société ont cherché des solutions. J’estime que la population ne doit pas souffrir comme en ce moment du manque d’eau.  C’est pour cela que nous avons pris en main le problème », explique le Président de la République.

 

LA UNE DU 15 NOVEMBRE 2019

Publié le jeudi, 14 novembre 2019

Le tout premier Salon international des transports, de la logistique et de la manutention (SITLM) ouvrira ses portes aujourd’hui, à la Zone Forello Expo Tanjombato. Ce sera donc quatre jours de débats ouverts sur les trois secteurs, mais plus particulièrement du transport. L’idée étant de débattre des solutions prioritaires pour le développement effectif de la filière. « Les enjeux sont énormes, et chacune des parties prenantes ressentent bien les contraintes quotidiennes liées aux diverses questions de mobilité mais quoi qu’il en soit, des solutions vont devoir être trouvées pour régler le présent et anticiper les problèmes à venir. Toutefois, on peut relever d’ores et déjà une véritable absence de prise de conscience d’une partie de la filière du transport, de la logistique et de la manutention par rapport aux enjeux édictés par ce vaste secteur. Mais, fort heureusement, les véritables leaders et les « number one » ont répondu à l’appel et seront de ce fait partie prenante des efforts colossaux qui sont menés pour mettre Madagascar sur la route de l’émergence » a soutenu Michel D. Ramiaramanana, président du comité d’organisation de l’événement, à la veille de cette grande ouverture. Il ne faut pas oublier qu’il est actuellement plus que nécessaire d’encadrer, d’impulser et de conduire sa nouvelle politique en adéquation avec les objectifs fixés par le Plan Emergence de Madagascar. Des investisseurs internationaux seront aussi au premier plan pour découvrir les différentes opportunités présentes dans ces filières. En tout cas, les usagers, les citoyens lambda, ne seront pas oubliés. Comme à l’habitude de ces grandes plateformes économiques et déjà annoncées dans le programme, des conférences seront énoncées pour circonscrire les problématiques du transport. De nombreuses animations extrêmement instructives leur seront également proposées pour leur laisser un souvenir inoubliable de cette première édition du SITLM.
Rova Randria

« La réhabilitation du stade de Mahamasina n’est pas la priorité de la Commune urbaine d’Antananarivo ». Telle est la réponse de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) de Lalao Ravalomanana  à l’initiative du Président de la République Andry Rajoelina de donner un sérieux lifting à ce plus grand stade de l’océan Indien. Une intention lancée lors de l’accueil des Barea devant le stade de Mahamasina à leur retour de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 en Egypte. Cette fin de non-recevoir émise par la CUA est pourtant aujourd’hui désavouée par les faits rapportés par les inspecteurs de la Confédération Africaine de Football (CAF) et le constat de certains membres du staff technique des Barea et de simples observateurs. A l’unanimité, ils admettent que la réhabilitation ou même la rénovation du stade de Mahamasina s’avère nécessaire.
Après mort d’Homme survenue à la rencontre Madagascar-Sénégal ayant causé l’interdiction au stade de Mahamasina d’accueillir des matchs internationaux officiels, des inspecteurs de la CAF étaient venus dans la Capitale, en début de semaine, pour constater l’amélioration faite en matière de sécurité. Et ce dans le cadre de la fin de la suspension du stade et de l’accueil de ce samedi du match comptant pour les éliminatoires de la CAN 2021.

Face à une alarmante série d’assauts de bandits ayant secoué et ensanglanté la Capitale, la Police a réagi. Lors de ses récentes opérations effectuées depuis le début de la semaine, la Police a fait un beau coup de filet. Un assaillant fut définitivement mis hors d’état de nuire tandis que 6 autres furent interpellés. Selon la Police, les concernés sont pointés du doigt d’être derrière une attaque mortelle survenue en décembre 2016, le braquage d’un cash-point d’Andavamamba en décembre 2018, assaut qui a été aggravé par le vol d’une somme de 12 millions d’ariary, l’assassinat d’un évangéliste à Antohomadinika en janvier 2019, l’assaut ayant visé la compagnie Vidzar le 21 janvier 2019 à Anosizato dont le préjudice s’élève à 80 millions d’ariary, l’attaque se produisant à Anosibe doublée par la perte de 100 millions d’ariary, l’assassinat d’un agent de la société JB au 67ha, la victime se trouvant alors en moto, enfin le meurtre d’un piéton à Isotry vendredi soir dernier. Tout a commencé par un renseignement ayant permis à la Police de remonter la piste d’un suspect prénommé Lelandy samedi dernier. Durant son audition, le concerné a avoué que ses 9 acolytes et lui seraient les auteurs de tous ces forfaits susmentionnés.  Lundi dernier, un autre renseignement a révélé qu’un certain M. était repéré du côté des 67ha. Il a dû se faire soigner à cause d’une blessure sur le crâne. La Police l’a cherché jusque dans un cabinet médical et  cueilli à cet endroit. M. fut contraint d’appeler un complice surnommé Gorille afin de l’arrêter aussi. Les Forces de l’ordre ont monté un piège en utilisant M. pour appâter Gorille du côté d’Amboanjobe. Cependant, ce dernier n’a pas voulu se laisser faire au moment où la Police a cherché à l’arrêter. Il a aussitôt dégainé son arme et n’a pas hésité à faire feu.

L’affaire de faux et usage de faux, d’abus de fonction mais aussi du détournement de fonds publics survenue en octobre 2014 dans la Commune rurale d’Ambohimahamasina, District d’Ambalavao, aurait été jugée par la Cour criminelle ordinaire du Pôle anti-corruption ou (PAC) aux 67ha, hier. Dans le box des accusés, l’ex-maire d’Ambohimahamasina, une secrétaire trésorière de ladite commune, et bien sûr l’ex-conseillère spéciale - visiblement très détendue - de l’ancien Président Rajaonarimampianina, Claudine Razaimamonjy. Mais finalement, les trois accusés, après l’étude de certains détails techniques du dossier, ont dû retourner en prison, toujours à titre préventif. La présidente de la Cour leur a refusé une liberté provisoire. Elle se base sur deux articles du code pénal pour cette décision : deux  accusés sont  incriminés pour des faits graves  interdisant ainsi leur mise en liberté.
De même, la juge a décidé de renvoyer l’audience pour une prochaine session, probablement en avril ou mai 2020. A l’explication, la présidente de la Cco du PAC a à peine entamé les débats qu’un avocat de l’ex-maire a fait objection afin de soulever ce qu’il a qualifié d’anomalies sur le traitement en cours du dossier. « Nous avons fait une déclaration d’opposition sur la tenue de cette audience. Mais n’avons pas été informés sur la tenue de l’issue de notre requête.

La réunion de la commission conjointe sur les îles éparses qui se tiendra lundi prochain sera un test pour la cohésion nationale des Malagasy. La mise en place de cette commission avait été annoncée par le Chef  de l’Etat malagasy, il y a quelques semaines. Une annonce qui est intervenue en réaction aux déclarations de son homologue français, Emmanuel Macron, quelques heures auparavant au cours d’une visite très médiatisée sur les îles  glorieuses. Parmi les propos du Chef de l’Etat français, beaucoup ont surtout retenu la phrase « Ici c’est la France ».  La mise en place de ladite commission mixte a été actée durant la rencontre entre les deux Présidents au mois de mai à Paris. La gestion ou la restitution des îles éparses devront être discutées au sein de cette commission. Les deux Chefs d’Etat se sont entendus sur un consensus devant être établi le 26 juin 2020. Dans ce contexte, la déclaration  de Macron a été perçue comme un coup d’arrêt au processus par bon nombre de Malagasy.  La tenue de cette réunion d’une commission mixte
est ainsi la preuve du non renoncement des autorités malagasy et de la volonté de celles-ci de croiser le fer avec la France. Cette lutte diplomatique que s’apprêtent à mener les dirigeants actuels contre la France nécessite une cohésion nationale sans faille des Malagasy. La France ne cèdera pas facilement du terrain dans ce combat. La plus grande force de Madagascar c’est la solidarité de tous les Malagasy.

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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