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En réalité, nous ignorons si tel est vraiment le titre de la chanson. Celle-ci, à notre connaissance, n’a été immortalisée dans aucun album de Mahaleo et de mémoire, sauf lorsqu’elle a été enregistrée en live, elle n’a plus été incluse dans les playlist des concerts du groupe auxquels nous avons assisté. Il s’agit pourtant, à notre avis, de l’une des plus belles compositions du regretté Dadah, l’artiste ayant su parfaitement traduire dans la mélodie et son accompagnement, les sentiments exprimés par les paroles. Dans la version dont nous avions pu nous procurer dans les années 80, « Manina anao ‘nge aho » a été interprétée en medley avec deux autres titres mythiques, à savoir « Andro ririnina » et « Hanaraka anao » (entre les deux, plus précisément). Malheureusement, à force d’être repassée, la cassette qui renfermait cet enregistrement inédit a fini par rendre l’âme. Par la suite, nos recherches auprès de nombreux inconditionnels du groupe Mahaleo sont restées vaines. Si certains avouent avoir un vague souvenir de la chanson, d’autres n’en connaissaient pas l’existence. Gageons que si « Manina anao ‘nge aho » est ressuscité, il connaîtra autant de succès  -  sinon plus  - que les deux autres titres avec lesquels il était enchaîné, même s’il est dommage que l’on ne puisse plus l’apprécier avec la voix inégalable de son auteur, à laquelle s’ajoutait dans les refrains celle du non moins regretté Fafah.
Hery M.

Une touche de nouveauté dans le monde de l’artisanat malagasy. Les artisans seront désormais dotés d’une carte professionnelle numérique. La nouvelle carte a été présentée au cours d’une réunion des acteurs dans le secteur de l’artisanat hier au bureau de  la direction régionale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat à Antsirabe.Ladite réunion – à laquelle a participé les hauts responsables du ministère de tutelle et une centaine d’artisans – a permis d’aborder les nombreux avantages dans la possession de cette nouvelle carte. En premier lieu, elle servira de moyen de reconnaissance des artisans mais constitue également un critère de professionnalisation. La carte permet aussi aux artisans d’obtenir des offres de formation et facilite leur participation aux foires. A cela s’ajoutent d’autres formes d’appui dont pourront bénéficier les titulaires de cette carte.

Les cinq candidats à l’élection municipale à Antananarivo ont croisé le fer, hier, lors d’un débat à l’Hôtel de ville d’Analakely. Organisé par les employés de la commune, ce premier débat de la campagne électorale intitulé « Donak’afon’Analakely » a réuni Eliace Ralaiarimanana, Rina Randriamasinoro, Alban Rakotoarisoa, Naina Andriantsitohaina, Feno Harison. Durant près de trois heures, ces candidats-maires ont débattu des principaux enjeux de l’actuelle campagne électorale, soit le ramassage des ordures, la gestion des marchés, la circulation et les transports, les inondations et la collaboration avec l’Etat central. Durant les quelque 18 minutes des temps de parole impartis à chacun, chaque candidat a essayé de mettre en avant son programme concernant ces points précis.  Si les échanges entre les débatteurs ont été relativement courtois, quelques échanges musclés entre eux ont été quand même notés.  Les petites phrases lancées entre le candidat de l’Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina et celui du Tiako i Madagasikara ont notamment le plus retenu l’attention.

La une du 09 novembre 2019

Publié le vendredi, 08 novembre 2019

Tana-Masoandro, l’indispensable !

Publié le vendredi, 08 novembre 2019

Un quotidien de la place publia, à travers ses colonnes, une importante interview accordée par un éminent architecte-urbaniste Mamy Rajaobelina dont le thème central porte sur le projet présidentiel  « Tana-Masoandro ». Un sujet, en dépit des débats et des commentaires suffisamment prolifiques, continue toujours de défrayer les chroniques et de focaliser les esprits. Une interview qui offrira l’occasion à l’opinion d’avoir une perception plutôt technique sur Tana-Masoandro de la part d’un expert en la matière Mamy Rajaobelina. Il n’hésite pas de déclarer que « Tana-Masoandro est vital pour le futur de la Capitale ». Mamy Rajaobelina fait partie de l’un des rares experts malagasy maitrisant sur le bout du doigt l’architecture axée sur l’urbanisme. Un certain Guy Willy Razanamasy, le Premier ministre nommé par le Président Didier Ratsiraka des suites des mouvements de contestation en 1991, lui confia le portefeuille du développement de la ville dans son Gouvernement.  Mamy, pour les intimes, accompagna et supervisa sans interruption, en tant que DG ou PCA, les activités de l’Agence d’exécution des travaux d’intérêt public et d’aménagement (AGETIPA), créée en 1993 et précurseur de l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (APIPA). Pour ainsi dire que Mamy Rajaobelina est un fin connaisseur et technicien relatif aux tenants et aboutissants du traitement des dossiers concernant le développement de la Ville des Mille et  l’avis qu’il émet sur la nécessité de l’éventuelle extension de Tanà relève de la plus haute importance. A rappeler à juste titre que le bulletin d’information de l’AGETIPA, à l’époque, porta le titre de « Ville nouvelle ».

La guerre livrée par Air Austral et Corsair sur la desserte La Réunion- Antananarivo atterit entre les mains de l’autorité de la concurrence française. Cette dernière, après la plainte déposée par Corsair, a procédé hier à la perquisition des bureaux d’Air Austral tant à Mayotte qu’à l’île de La Réunion. Des bureaux ont été scellés après la visite inopinée de l’autorité de la concurrence. La genèse de l’histoire c’est après la décision des autorités malagasy en 2018 de ne plus renouveler l’autorisation « provisoire » de Corsair d’opérer sur la ligne Réunion-Antananarivo. Cela fait suite à la désignation d’Air Austral comme partenaire stratégique d’Air Madagascar. Une décision qui a entrainé le retrait de Corsair dans toute la région de l’océan Indien. De cette absence de concurrent, Air Austral et ses filiales dictent leur loi et fixent des prix exorbitants décriés par les usagers. Un vol de Toamasina à l’île de La Réunion coûte actuellement plus de 500euros (2 millions d’ariary).

C’est sous le même look que lors de  la présidentielle de décembre 2001 (chemise cravate, veste négligemment jetée sur l’épaule et sourire de pub pour dentifrice) et accompagné du même hymne (celui chanté par la chanteuse Bodo) que Marc Ravalomanana apparaît lors de ses sorties pour le soutien de son candidat à la Mairie d’Antananarivo,… Si ce n’étaient les outrages de l’âge déjà bien visibles sur son physique, on croirait voir le maire de la Capitale d’il y a 18 ans qui était parti à l’assaut de la magistrature suprême du pays.
A cette époque, les ingrédients suscités se sont avérés payants et c’est sans doute l’une des raisons pour laquelle, lors des élections ultérieures qui se sont succédé et auxquelles le TIM a pris part, ils continuent à être exhumés des placards. A tort, visiblement, puisque depuis la chute de son fondateur en 2009, ce parti n’a cessé d’essuyer déboires sur déboires en matière électorale.

Naina Andriantsitohaina sillonne les quartiers de la Ville des Mille pour écouter les doléances de la population et présenter les solutions inscrites dans son projet de société « Veliranon’Iarivo ». Le candidat numéro 4 aux élections communales à Antananarivo, Naina Andriantsitohaina a également tenu un meeting qui a connu un succès populaire. Plusieurs centaines de personnes ont assisté à cette rencontre. Accompagné des candidats conseillers municipaux de la liste Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina, du député Naivo Raholdina ou encore de la conseillère municipale Véronique Rajerison, l’homme est descendu hier dans le Vè Arrondissement de la Capitale. Il est notamment descendu dans les quartiers d’Andraisoro, de Tsarahonenana ou encore d’Ampandrianomby.
Le porte-fanion des Orange a martelé la nécessité pour la population tananarivienne d’accéder à l’eau potable, à l’électricité.

L’affaire concernant la mort suspecte d’une employée de la banque BMOI, qui avait été retrouvée pendue sur les rambardes d’un pont à Andraisoro, a été jugée par la Cour criminelle ordinaire du tribunal d’Anosy, mercredi dernier.  Cette affaire remonte le 23 septembre 2018. Les 7 personnes incriminées, dont le mari de la victime placées depuis sous mandat de dépôt, ont alors comparu. Au terme de 5h de débats houleux à l’audience, le juge a finalement émis son verdict : tous les accusés ont été relaxés au bénéfice du doute. C’est qu’il n’existe pas suffisamment de preuves pour pouvoir les retenir définitivement, l’époux de la défunte inclus.

 

Une issue trouvée ! La hache de guerre entre les Miss Madagascar depuis 2015 et le CMM (Comité Miss Madagascar) semble désormais enterrée. La ministre de la Communication et de la Culture (MCC), Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, a accueilli, hier en son bureau à Anosy, la Miss Madagascar 2019, Valérie Anne Binguira, et des membres du CMM. Une occasion pour chaque partie de donner sa version des faits suite aux conflits, récemment publiés sur les réseaux sociaux et dans la Presse. C'était également une opportunité de résoudre les mésententes, avec le ministre comme « réconciliatrice ». Selon les informations recueillies, chaque partie a reconnu ses torts face à cette affaire lors de l'audience individuelle, avant la tenue d'une face à face afin de déterminer les solutions.

 

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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