Ce jour du 14 octobre, la République Malagasy a soixante-et-un ans. En effet, le 14 octobre 1958, la République malgache est née. Une étape voulue par l'Elysée avant d'octroyer l'indépendance. Il fallait attendre deux années après (1960) pour que le Général de Gaule se décide à le faire. Le Congrès des Assemblées provinciales réuni au lycée Gallieni (Andohalo Antananarivo) approuva par 208 voix pour, zéro contre, 26 abstentions et 6 portés absents l'instauration de la République à Madagascar. Zafimahova, celui qui a présidé la séance, annonça solennellement dans un tonnerre d'applaudissements la « nouvelle » ce jour du 14 octobre 1958 à 10 h 50 tapante (source Wikipédia) tout en restant dans la grande famille de la Communauté française.
Un secteur stratégique. Si auparavant, les extraits de vanille étaient souvent destinés à l’exportation, le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) envisage désormais d’écouler le produit sur le marché intérieur. « Le ministère soutient le secteur privé et encourage l’investissement à Madagascar. Dans ce sens, notre département prévoit de collaborer avec les opérateurs pour vendre les extraits de vanille sur le marché local. En effet, toutes les vanilles ne sont pas forcément exportées à cause des exigences du marché extérieur, notamment le calibrage et le cahier des charges.
Une meilleure gestion pour de meilleurs perfomances. Soloniaina Andriamanampisoa Rasamoelina, président du Conseil d’administration (PCA) de la JIRAMA, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, a présenté samedi dernier, au DLC Anosy, la feuille de route du plan de redressement de l’entreprise aux opérateurs membres du secteur privé, ainsi qu’aux représentants des consommateurs. Ainsi, la JIRAMA travaillera sur trois principaux points d’action, surtout dans l’objectif d’atteindre son redressement d’ici les deux prochaines années.
Le rideau est tombé, jeudi dernier, sur la 6ème conférence pour la reconstitution du Fonds mondial sur la lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme à Lyon, France et à laquelle une délégation malagasy dirigée par le Président Andry Rajoelina a participé. L'évènement s'est terminé sur une note positive et se résume en deux mots : objectif atteint. En effet, au moment de la clôture, le Président français Emmanuel Macron a annoncé que les 14 milliards USD nécessaires ont été réunis.
La sortie médiatique du mouvement Rohy, la semaine dernière, a laissé perplexe plus d'un observateur de la vie publique malagasy. Au cours d'une conférence de presse, cette plateforme d'organisations de la société civile a pourfendu le régime en place. A la lecture des diverses déclarations faites, il appert qu'il ne s'agit que d'affirmations tendancieuses, non étayées ne serait-ce que par un début de preuve ou de recoupement. Un observateur averti n'aura pas manqué de relever les inexactitudes et contre-vérités qui jalonnent les déclarations. Pour beaucoup, la plateforme Rohy semble s'être contentée d'aligner des éléments disponibles sans s'être souciée de leur pertinence. L'objectif semble avoir été de frapper l'opinion publique.
Chrisitian Ramarolahy, ministre des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique, défend bec et ongles la décision prise par le Gouvernement, au mois de juin dernier, concernant la libéralisation de la fibre optique à Madagascar. Il s'agit de donner carte blanche aux opérateurs de télécommunications d'investir dans le domaine de la fibre optique, ce qui n'était pas le cas auparavant. Pour ce, le Gouvernement a légèrement modifié le décret de 2014 qui interdisait aux autres opérateurs de dupliquer les infrastructures existantes.
Naina Andriantsitohaina a rencontré hier les membres du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM). Pour cette fois, il a débarqué au siège de cette entité située à Ambohijatovo, non en tant qu’opérateur économique mais en tant que candidat à la Mairie.
Pendant une heure et demie, le prétendant au poste de premier magistrat de la ville d’Antananarivo a échangé des idées avec environ une vingtaine de dirigeants d’entreprises sur la manière de rendre la Capitale agréable à vivre, de même que les secteurs où ils pourront travailler ensemble. Naina Andriantsitohaina, qui est à la fois un ancien président du GEM, a présenté à sa grande famille ses programmes ainsi que les domaines dans lesquels il souhaite l’implication du secteur privé. « J’aimerais qu’on puisse échanger car il y a toujours des pépites qu’on peut récupérer durant les réunions. On les introduit ensuite dans le programme », a déclaré d’emblée le candidat N° 4 à la Mairie d’Antananarivo avant de répondre aux questions de l’assistance. Lui qui imagine une ville d’Antananarivo agencée, propre, sécurisée et éclairée et où règne la discipline. Le côté social, à savoir l’organisation des marchés, de la circulation, le problème des canaux et des déchets, ont tous été passés au crible durant cette rencontre. Il sollicite ainsi la collaboration avec le Groupement des entreprises de Madagascar afin de mettre en place un partenariat public-privé « gagnant-gagnant ».
Une nouvelle formule de compétition vient de renforcer le calendrier de compétition de la Fédération malagasy de football. Il s’agit de la Pro league. Une compétition nationale qui déterminera le futur champion de Madagascar 2019. Ladite Pro league, organisée par l’association des Clubs de Football Elite de Madagascar (CFEM) est dirigée par le président du club Fosa Juniors, Arno Philip Steenkist. L’Association est mandatée par la FMF pour toute organisation, communication et marketing de la compétition. Malgré tout, les licences et transferts des joueurs restent l’engagement de la Fédération. Un transit vers la professionnalisation du football malagasy. La FMF délègue la CFEM pour l’organisation de la Pro League pour un mandat de 4 ans. « C’est un grand jour pour le football malagasy. J’avais des craintes que l’exploit de Madagascar à la CAN ne soit éphémère. C’est le début d’une aventure. L’établissement de cette nouvelle formule est un grand ouf de soulagement pour moi. Allons ensemble vers le professionnalisme. Il faut qu’on soit cohérent sur ce qu’on fait et il faut qu’on l’aboutisse », avance Nicolas Dupuis, le directeur technique national de la FMF. C’est une nouvelle compétition phare à Madagascar qui regroupe 12 meilleures équipes.
« Des filles fortes, inarrêtables et sans stéréotypes ». Neuf (9) jeunes filles ont partagé leurs histoires et vécus lors d’un évènement baptisé « Ampela unstoppable », hier à Andrainarivo. Cet évènement co-organisé par l’UNICEF et l’UNFPA, en collaboration avec la plateforme TEDX Antananarivo, entre dans le cadre de la Journée internationale de la fille. Une occasion de reconnaître, promouvoir et défendre les droits des adolescentes et jeunes filles qui deviendront des femmes demain. C’était également un moment pour honorer ces jeunes filles qui ont osé surpasser les obstacles et dire tout haut ce que les adultes chuchotent.
Parmi les jeunes filles au rendez-vous, Lanto Fiononana Razafindranaivo a toujours été victime de harcèlements à cause de son corps imposant. « J’ai dû m’isoler à la maison durant mon temps libre, avec les jugements et harcèlements de la société et même quelques-uns parmi mes camarades de classe. C’est en lisant un article que je me suis rendue compte que je vaux mieux. En se regardant devant un miroir à la maison, je me suis dit que c’est mon corps, et je l’aime comme il est. Maintenant, j’arrive à m’accepter tel que je suis. J’arrive même à pratiquer ma passion, la danse, avec aisance », témoigne l’adolescente âgée de 17 ans, originaire de Port-Bergé. « Etre une fille ne doit pas être un obstacle dans la vie. Parlez, faites, ce que vous voulez, vous en avez le droit », s’adresse la jeune étudiante en 2ème année de Droit à l’Université catholique, à l’endroit de ses pairs.