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Le dernier vol entre le pays des pizzas à l’île vanille date du 9 janvier.  L’Organe mixte de conception (OMC) à Nosy Be, de son ressort territorial, a annoncé hier la suspension  temporaire de la liaison aérienne entre Nosy Be et Milan, assurée par une compagnie aérienne italienne dénommée « Neos S.p.A ». Cette entité qui veille à l’exécution des mesures de sûreté générale tient à ce que ce dispositif soit appliqué. En effet, de telle décision requiert  obligatoirement la validation des autorités gouvernementales qui n’ont pas encore donné le feu vert.

 

Dernièrement, plusieurs faits qui incriminent les personnels médicaux ont circulé sur les réseaux sociaux. Quelques semaines de cela, un cadavre a été exhumé après que des publications ont été faites  sur Facebook concernant le vol de  son organe après son opération par des officiers de santé. Il y avait aussi l’accusation à l’endroit des chirurgiens de la maternité de Befelatànana  ayant procédé à l’opération d’une jeune femme âgée de 21 ans lors de son accouchement  mais qui a succombé.

Un début prometteur. Lancée le 13 janvier dernier, la nouvelle compagnie aérienne opérant sur le réseau domestique, GS Airlines (Groupe Sipromad) va désormais procéder au renforcement de sa flotte. Il procédera ainsi dans les mois à venir à l’acquisition de deux nouveaux appareils. « Après avoir accueilli le vice-président de l’avionneur ATR, GS Airlines dont les opérations sont suivies par Larissa Ratsiraka, directrice marketing du groupe, a reçu un représentant d’Embraer à la fin du mois de janvier, pour bien définir son choix.

Digne de Houcine Arfa. C'est ainsi que l'on peut s'exprimer en apprenant hier tard dans la soirée, la manière avec laquelle Raoul Rabekoto Arizaka a quitté le pays, alors qu'il est sous le coup d'une l'IST (Interdiction de sortie du territoire), suite à des faits douteux intervenus lorsqu'il a été à la tête de la CNaPS (Caisse nationale de prévoyance sociale).

 

Quand est – ce qu’on va changer ? La question se pose à juste titre étant donné les réactions et comportements d’une frange de citoyens malagasy face aux divers évènements dans le pays en ce moment. L’avènement du nouveau régime du Président Andry Rajoelina a ouvert la voie vers une nouvelle aspiration à un véritable développement pour la population malagasy. D’ailleurs, les projets de développement promis par l’actuel homme fort du pays sont tous aussi ambitieux les uns que les autres. Néanmoins, comme on le répète si souvent dans les discussions de salon, les ateliers, les colloques, et autres débats à thème : la mentalité fait, encore et toujours, défaut dans ce parcours vers le développement.  

 

LA UNE DU 26 FEVRIER 2020

Publié le mardi, 25 février 2020

Horreur et consternation chez les paroissiens de l’église FLM Ambohibao Antampotanàna. Helène Ralivao (63 ans), cette personne à la fois considérée comme la doyenne et la théologienne la plus appréciée et respectée des croyants de ladite paroisse, a été assassinée de façon inhumaine. Ce drame est survenu vers le début de l’après-midi, dimanche dernier, sur le chemin isolé qui mène chez elle la victime a mené sa mission d’évangélisation depuis des décennies. Sa longue absence alors qu’elle était censée rentrer chez elle, après le culte, a alors alarmé ses proches. Décision fut prise chez ces derniers d’aller la chercher. La Gendarmerie d’Ambohibao fut avisée. Son corps n’a été retrouvé qu’à l’issue de longues recherches ou ratissage, précisément à minuit, ce même dimanche. Il était à terre sur un chemin déserte qui passe près de quelques  cimetières situés à mi-chemin. Il s’agit d’un crime crapuleux puisque la cordelette avec laquelle l’assassin l’a étranglée, était encore autour de

son cou, selon une source émanant de ladite . D’après une source auprès de la Gendarmerie, elle aurait été abusée sexuellement. « Son corps ne porte aucune trace de blessure sauf celle observée sur sa bouche », confie la Gendarmerie. Sans doute, l’assaillant a été motivé aussi pour le vol. Il l’a délestée de son sac à main qui contenait une Bible.

Mais qu’est-ce qui est-il arrivé à cette théologienne retraitée,  et à la fois épouse du pasteur également à la retraite de ladite église ?  Après le culte, l’ex-présidente de l’organisation de la branche féminine de cette paroisse, mais qui a été plébiscitée pour continuer encore à officier, a voulu rentrer chez elle. Il est évident que l’agression se serait déroulée là où le corps de la victime avait été finalement retrouvé. D’après la Gendarmerie, l’endroit gagne une sinistre réputation  d’être  dangereux  car trop isolé pour la personne qui s’y aventure seul. Et c’est ce qui est arrivé  à la théologienne. Pour le moment, aucun suspect n’a pu être encore arrêté. Les Forces de l’ordre n’en sont encore qu’au début de leur enquête. « La Gendarmerie doit respecter la douleur de la famille qui est actuellement occupée par les formalités du décès. Mais la Gendarmerie est déjà en pleine enquête », assure une source auprès du poste de gendarmerie d’Ambohibao, saisi de l’enquête.  Cette triste affaire a scandalisé au plus haut point l’église FLM entière. Ses ténors réclament aux Forces de l’ordre et autorités en place de retrouver  rapidement le(s) assassin(s). Ils déplorent que c’est la deuxième fois que de grande figure de l’église est victime des bandits. Il y a peu de temps encore, un pasteur de la FLM a été attaqué par des individus armés chez lui.
Franck Roland

HVM - De mauvais élèves donneurs de leçons

Publié le lundi, 24 février 2020

A l’occasion d’une conférence hier à Anosy, le parti Hery vaovaon’i Madagasikara s’est hasardé à critiquer et donner des conseils aux tenants du pouvoir actuels, en matière de respect de l’Etat de droit et de bonne gouvernance. De mauvais élève, le parti de l’ancien Président Hery Rajaonarimampianina, a ainsi l’ambition de prendre la position de précurseur… Les hommes aux cravates bleues semblent, cependant, avoir la mémoire courte. Faudrait-il leur rappeler que leur parti était très loin irréprochable dans le domaine, refusant de voir à l’époque la sonnette d’alarme lancée ici et là par l’opinion. A plusieurs reprises, les observateurs, simples citoyens ont critiqué la mauvaise gouvernance dans le pays durant les cinq années durant lesquelles le HVM était à la tête du pays. A titre d’exemple, après son arrivée au palais présidentiel d'Iavoloha, Hery Rajaonarimampianina s'est entouré d'une garde rapprochée de conseillers qui se sont peu à peu illustrés dans des affaires de corruption, ternissant toujours plus l'image d'un régime qui parallèlement a échoué dans l’amélioration des conditions de vie de sa population. C’est également durant le précédent quinquennat qu’un proche conseiller du couple présidentiel est devenu multimilliardaire en l’espace de deux trois ans, en imposant sa loi au niveau des douanes malagasy, avant d’être rattrapé par la Justice sous l’actuel régime et placé en prison.

L’existence de marchés fictifs pour alimenter les caisses privées d’une autre proche conseillère du couple présidentiel, aujourd’hui en prison, ont également défrayé la chronique durant les cinq ans du HVM à la tête du pays. Durant ce régime, les informations avaient fait écho de la présence d’une dizaine de milliards d’ariary en argent comptant dans le domicile d’un Premier ministre. Jusqu’à aujourd’hui, le partenariat stratégique entre la Compagnie nationale aérienne Air Madagascar avec la compagnie Air Austral, établi sous le régime HVM, continue de faire jaser. Maintenant, le HVM pointe du doigt des soi-disant non-respects de la Constitution, le manque de transparence dans l’organisation des élections, le manque d’équité de la Haute Cour constitutionnelle. Le parti bleu oublie que ce fut des lois électorales, favorisant à l’approche des élections le pouvoir en place,    qui avaient occasionné de grandes manifestations en 2018 pour dénoncer ces lois en question. De même, le HVM ne se rappelle-t-il pas que ce fut la non mise en place de la Haute Cour de justice dans les temps prévus par la Constitution qui a valu à Hery Rajaonarimampianina, à l’époque, de voir ses pouvoirs considérablement réduits, et qui avait à terme conduit au score minable obtenu par ce dernier lors de l’élection présidentielle ?
La Rédaction

La délégation malagasy de Natation est bien arrivée au pays, hier après-midi, après avoir participé aux championnats d’Afrique de Natation (CANA) zone IV, qui se sont déroulés à Gaborone, Botswana du 20 au 23 février derniers. Madagascar a timidement aligné quatre athlètes, dont deux filles et quatre garçons, faute de moyens. C’est la délégation la plus réduite jamais enregistrée. Tout a été entièrement pris en charge par la Fédération malagasy de Natation dirigée par son président, le Général Gabriel Ramanantsoa. Un peu délaissée par le ministère au départ comme à l’arrivée. En effet, aucun membre du ministère de la Jeunesse et des Sports n’était visible à l’aéroport à l’arrivée de la délégation.
 

La sélection malagasy a prouvé qu’avec un peu de volonté, ils ont du potentiel. Les quatre athlètes ont ramené dix médailles dans le pays. Aucun d’entre eux n’est rentré bredouille. la sélection de la Grande île a pu tout de même récolté 10 médailles, dont un en or, cinq argent et quatre de bronze et deux records nationaux renouvelés.  Tendrinavalona s’est adjugé une médaille d’or en 100m Dos avec un chrono de 1m08s02 et deux médailles d’argent. « C’est un très bon résultat car notre temps de préparation est très limité vis-à-vis des autres nageurs qui nagent 365 jours sur 365 jours. Nous sollicitons l’Etat à mettre à notre disposition une infrastructure chauffée qui nous permettra d’avoir de très bon résultats », recommande Tendrinavalona, a son arrivée à Ivato. John Rakotomavo a réalisé deux records nationaux en 800m nage libre et sur 100m papillon.

« Nous avons fait une bonne récolte. Avec les moyens du bord, ils ont pu faire quelque chose de prometteuse. Nous n’avons pas pu faire mieux qu’envoyer quatre athlètes faute de moyens dont j’espère qu’après ces résultats nous serions remboursés par le ministère. Car nous le savions que l’Etat n’aide que les Fédérations qui ont des résultats. Deux des quatre athlètes représenteront le pays aux Jeux Olympiques », annonce le président de la Fédération, le Général Gabriel Ramanantsoa. Le classement définitif sera dévoilé au mois d’avril durant le championnat national sur bassin de 50m. Après cette joute africaine, la Fédération se focalise déjà sur le championnat de Madagascar sur bassin de 25m qui se déroulera à Mahajanga de vendredi 29 février au dimanche 1er mars. Ce sommet national sera suivi d’une formation d’entraîneurs dirigée par le Comité Olympique malagasy au début de mois de mars.
Elias Fanomezantsoa



Droit dans ses bottes. Le ministère des Affaires étrangères s’est exprimé hier sur la question des îles éparses. Dans un communiqué publié, hier, le MAE a assuré que l’Etat malagasy souhaite poursuivre ses actions avec le même dynamisme et la même conviction qu’auparavant en vue de la restitution de ces îles malagasy de l’Océan Indien. Une façon de prévenir que le Gouvernement ne lâchera pas du lest alors que plusieurs détracteurs avaient remis en cause la volonté de l’Exécutif de lutter effectivement pour la restitution de ces îles après la visite récente du ministre des Affaires étrangères français.

Pour rappel, la visite à Madagascar du ministre français en charge de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves le Drian, du 20 au 21 février 2020, a permis de faire avancer les discussions au niveau des relations entre les deux pays. A  cette occasion, le ministre français avait voulu confirmer la solidarité et le soutien de la France aux efforts nationaux de développement. En effet, la concrétisation des projets inscrits dans la Politique générale de l’Etat et du Plan émergence Madagascar requiert la contribution de tous les pays amis et partenaires de Madagascar.

« Afin de dissiper tout le malentendu », le ministère des Affaires étrangères malagasy a voulu réaffirmé la volonté de la partie malagasy. « Ce soutien n’entrave nullement et n’influe pas sur le processus de discussion en cours avec la France au sujet des оles malagasy de l’Ocйan Indien », indique le MAE. Et ce, avant de rajouter que la visite du ministre français en charge de l’Europe et des Affaires étrangères a été, « bien au contraire, l’opportunitй de rйaffirmer la position de Madagascar sur cette question ».

La volonté de l’Etat malagasy de revendiquer sa souveraineté pleine et entière sur ces îles, « par le dialogue et en vertu du droit international, reste intacte », conformément au communiqué conjoint publié à l’issue de la première réunion de la Commission mixte le 18 novembre 2019.
Dans le point 6 de ce communiqué il est notamment dit que « pour Madagascar, le différend porte sur le processus de décolonisation inachevée du pays, conformément au droit international (…) ». Le même point ajoute que « à cet effet, la restitution de la souveraineté de Madagascar sur ces îles reste une question fondamentale dans la négociation et constitue une question devant être abordée préalablement à l’examen et à l’adoption d’une solution commune de développement ».

En clair, contrairement aux allégations des détracteurs du pouvoir en place, la récente visite du ministre français n’impacte nullement sur la volonté de la partie malagasy à lutter pour la rétrocession de ces îles malagasy. La missive d’hier du MAE, en guise de conclusion, rappelle d’ailleurs que « les discussions sont en cours avec la partie française en vue de la poursuite des négociations y afférentes dans le cadre de la Commission mixte ».
La Rédaction

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Editorial

  • Trop, c’est trop !
    Invivable ! Innommable ! Insupportable ! C’est pratiquement impossible de vivre comme il faut et de circuler comme il se doit dans le pays, sur les routes nationales tout comme dans le milieu urbain cas de celui de la Capitale. Trop, c’est trop ! Un étranger de passage récemment au pays, que nous tairons l’identité, la ville et le pays d’origine, n’a pu ne pas laisser échapper son étonnement plutôt son indignation de voir le bordel, le laxisme et l’anarchie partout où il passe. Dans la Capitale, c’est inimaginable de devoir constater l’anarchie. Vous allez nous rétorquer, peut-être, que c’est n’est pas un fait nouveau. Et nous risquons d’être taxés d’ « alarmistes » ! Oui, mais, au nom de la vérité et en vertu des intérêts hautement supérieurs des concitoyens devant subir quotidiennement cette galère voire ce calvaire à chaque jour que le Bon Dieu fait, on ne peut …

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