Le potentiel aurifère de Madagascar est de 100 tonnes d'or par an. Ces données sont issues des travaux et des archives du Bureau de recherches
géologiques et minières (BRGM) de France, qui ont officiellement été remis à Madagascar, vendredi dernier, au Museum national d'histoire naturelle - Galérie de minéralogie et de géologie à Paris, en présence notamment du Président de la République malagasy Andry Rajoelina, actuellement en séjour dans la Capitale française pour une visite d'Etat. Lors de la cérémonie, le ministre malagasy des Mines et des Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra et la présidente directrice générale du BRGM, Michèle Rousseau ont procédé à la signature d'un protocole d'accord et de remise symbolique d'échantillons de fond lithologique. Fruits d'un travail de recherche d'un demi-siècle, ce fond lithologique permettra une meilleure connaissance du sous-sol malagasy nécessaire et donc favorisera le développement du secteur minier à Madagascar. « L'accès à ces documents stratégiques marque la confiance du BRGM et la reconnaissance de l'Etat français des efforts déployés pour une gestion plus réfléchie des ressources minières de l'Etat malagasy », selon le Président de la République malagasy. Et lui de réitérer au cours d'une rencontre avec la diaspora malagasy en France samedi que « Les richesses naturelles sauveront Madagascar ». Une déclaration qui prend tout son sens lorsque l'on sait que, selon les informations révélées par ces travaux de recherches et ces archives, le potentiel aurifère malagasy serait ainsi estimé à 100 tonnes d'or par an, l'équivalent de 4 milliards de dollars.
Créée le 26 juin 1945 à Yalta, l'ONU s'est fixée quelques objectifs, entre autres, « maintenir la paix et la sécurité dans le monde, garantir les droits fondamentaux des peuples, assurer l'intégrité territoriale de chaque Etat souverain membre, … ». Le Président malagasy Rajoelina Andry Nirina, en visite officielle en France, n'a pas omis dans son agenda à l'occasion d'un tête-à-tête avec son homologue français Emmanuel Macron d'évoquer le cas des Iles Eparses. Un sujet à la fois fâcheux et sensible selon le camp où l'on se trouve. Les Iles Eparses (Bassa da India, Iles Europa, Iles Glorieuses, Iles Juan de Nova et Ile Tromelin) faisaient partie de la Grande île sous l'appellation « Madagascar et Dépendances » à l'époque coloniale. De ce fait, incluses dans le périmètre maritime de Madagascar, elles font partie intégrante du territoire malagasy. En 1960, quand Madagascar recouvrit de nouveau son indépendance, la désormais ex-puissance coloniale, l'ancienne mère-patrie, gardait farouchement, et ce, jusqu'à ce jour, les Iles Eparses dans le giron du territoire de la République française.
Ce dimanche 2 juin à 14h30 à Mahamasina, la finale de la Telma Coupe de Madagascar, qui opposera Fosa Juniors Boeny et la CNaPS Sport Itasy aura un parfum de revanche. Une compétition sponsorisée par l'opérateur téléphone, mobile banking et internet, Telma Madagascar, avec son produit Wikif 4G. Telma promet des primes, comme à l'accoutumée, à l'équipe vainqueur et respectivement aux meilleurs buteur, joueur, entraîneur de la compétition.
La fête de l’Aïd el-Fit repoussée pour le 5 juin, à la demande d’Abdoul Hady de la Fikambanan’ny silamo malagasy(FSM) au lieu du 4 juin, continue de susciter la grogne. Hier, lors de la prière de vendredi à la mosquée d’Antananarivo (Palestine) aux 67 Ha sud, le Hatuib dans son discours a essayé de calmer les esprits des fidèles musulmans sur le sujet. Mais à la sortie de la prière, les discussions ont repris de plus belle sur celui-ci et Abdoul Hady est pointé du doigt.
Détention préventive à la maison de force de Tsiafahy. C’est la décision prise par le parquet à l’endroit de trois membres de l’association politique Za’Gasy à l’issue de leur déferrement devant le parquet, à Anosy hier. Parmi les trois personnes présentées et accusées d’homicide volontaire et trouble à l’ordre public, le président de l’association, non moins candidat aux dernières élections législatives dans le 2e Arrondissement de la capitale. Bien que le résultat ne soit pas encore officiel, il y a de forte chance qu’il ne fera pas partie de la prochaine législature en terminant provisoirement à la 7e place sur 12 candidats.
Douceur et fraicheur, c’est ce qu’incarne le nouveau produit de la Star qui a été présenté officiellement hier au « Skate Park », Ankadifotsy. « Caprice Letchi-Citrus », tel est le nom de cette nouvelle boisson gazeuse qui sera disponible sur le marché à partir de 3 juin prochain. Comme son nom l’indique, ce produit propose une toute nouvelle recette à double saveur fruitée, c’est-à-dire une mélange de letchi - un fruit qui fait la renommée de Madagascar - ainsi que le citrus, un mélange de tout ce qui est variété de citron et d’orange.
La sagesse des hommes dit « quand on sait perdre, on sort par la grande porte ». Nos Ancêtres le confirment « heureusement qu'on a trébuché, on saura se relever » (Soa lavo, hahay miarina). L'échec fait partie intégrante, un jalon parfois incontournable, de la réussite du moment qu'on sache le capitaliser à bon escient. Mitterrand avait dû concéder deux défaites humiliantes, quatorze ans durant, avant de décrocher, en 1981, la précieuse victoire à l'Elysée et pour y rester … quatorze ans.
Nos richesses minières ne seront plus désormais un secret. Le ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra, a rencontré jeudi dernier Michelle Rousseau, directeur du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) lors de son voyage à Paris. Un accord a ainsi été signé entre les deux parties. Comme il a été convenu lors de cette rencontre, le directeur du BRGM restituera tous les dossiers et archives concernant la ressource minière de Madagascar. En effet, cet établissement public a mené des recherches sur le sous-sol du pays depuis 1936. Le fruit de cette longue recherche sera alors remis à Madagascar.
La vingtaine d'anciens ministres candidats à un siège de député a connu des fortunes diverses. Irma Naharimamy ministre de la Population sous l'actuel Gouvernement de Christian Ntsay, qui avait démissionné pour se porter candidate à Toamasina I est bien partie pour l'emporter. Même cas pour Volahaingo Marie Thérèse, ministre de l'Education nationale démissionnaire, à Bealanana. Ces anciens ministres, porte-étendards de l'Isika rehetra miaraka amin'ny Prezida Andry Rajoelina devraient être suivis par d'autres ex-membres du Gouvernement présentés par les Orange.
Réagissant à l'actualité brûlante du moment, marquée notamment par contestations électorales dans quelques Districts du pays, le Premier ministre Christian Ntsay a tapé du poing sur la table. Alors que les résultats provisoires officiels ne sont pas encore connus, des contestations pointent déjà le bout de leur nez. Pour ne citer que les cas de Maroantsetra et de Bealanana où des candidats ont organisé des manifestations pour contester des « irrégularités » durant le scrutin.